samedi 27 février 2010
NOSFERATU DE DRUILLET
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Une bande dessinée signée Druillet est toujours une petite perle. Son Nosferatu (Albin Michel, 2001) s’inscrit évidemment dans cette tradition. L’ami Philippe nous offre un poème noir, mettant en scène le dernier des vampires, dans un univers post-apocalyptique. Une saga angoissante, car quel est le sens de l’immortalité lorsque l’on est seul au monde ? Images époustouflantes pour un monologue truffé de dérision :
- Bande de cons, est-ce que j’ai une tête de vampire ?
- Et merde, les vampires ne bandent pas, c’est bien connu !
- Je suis la plaie et le couteau,
- Je suis le soufflet et la jolie,
- Je suis les membres et la roue,
- Et la victime et le bourreau.
- Je suis de mon cœur de vampire
- Un de ces grands abandonnés
- Au rire éternel condamnés,
- Et qui ne peuvent plus sourire .
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VICTOR ET VLAD
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Une curiosité à signaler ; dans la Légende des Siècles (1859), Victor Hugo consacre un poème au sultan Mourad II ; une strophe est consacrée à Vlad Tepes.
Vlad, boyard de Tarvis, appelé Belzébuth,
Refuse de payer au Sultan son tribut,
Prend l’ambassade turque et la fait périr toute
Sur trente pals, plante aux deux bords d’une route ;
Mourad accourt, brûlant moissons, granges, greniers,
Bat le boyard, lui fait vingt mille prisonniers,
Puis, autour de l’immense et noir champ de bataille,
Bâtit un large mur tout en pierre de taille,
En fait dans les créneaux, pleins d’affreux cris plaintifs,
Maçonner et murer les vingt mille captifs,
Laissant des trous par ou on voit leurs yeux dans l’ombre,
Et part, après avoir écrit sur leur mur sombre :
« Mourard, tailleur de pierre, à Vlad, planteur de pieux. »
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Refuse de payer au Sultan son tribut,
Prend l’ambassade turque et la fait périr toute
Sur trente pals, plante aux deux bords d’une route ;
Mourad accourt, brûlant moissons, granges, greniers,
Bat le boyard, lui fait vingt mille prisonniers,
Puis, autour de l’immense et noir champ de bataille,
Bâtit un large mur tout en pierre de taille,
En fait dans les créneaux, pleins d’affreux cris plaintifs,
Maçonner et murer les vingt mille captifs,
Laissant des trous par ou on voit leurs yeux dans l’ombre,
Et part, après avoir écrit sur leur mur sombre :
« Mourard, tailleur de pierre, à Vlad, planteur de pieux. »
ORVAL
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Une belle découverte que cette BD de Servais, Orval, l’histoire d’une abbaye mythique (Dupuis, juillet 2009, tome I). Une véritable BD historique qui retrace l’histoire d’Orval, de sa fondation à sa première destruction lors de la Révolution Française. Historique certes, mais tout en faisant place à la légende, celle de la Comtesse Mathilde et de son anneau d’or, perdu dans le bassin et retrouvé…. Par une truite. On y croise également Louis XVI lors de sa tentative de fuite. Les images sont d’une beauté à couper le souffle, fleuretant souvent avec de la véritable photographie !
Bravo à l’artiste belge de Florenville !
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BISTRO DES OIES (Paris)
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10 – Le Bistro des Oies (23 rue Bichat, 75010 Paris, tél 01 42 08 34 86). Un excellent bistro dans un quartier qui se branchouillise. Deux salles cosies, des ardoises partout pour un choix respectable. Beau pot de tripes excellent bœuf de salers et carte des vins impressionnante. Bravo les zartistes !
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jeudi 25 février 2010
VAN VOGT
mardi 23 février 2010
REMY S'AGITE
lundi 22 février 2010
LE PETIT BOUGNAT (Paris)
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20 – Le Mistral (401 rue des Pyrénées, 7502 Paris, tél 01.46.36.98.20). Un authentique bistrot auvergnat qui vous propose, en service non-stop, son ardoise de plats du jour. Et le choix est toujours abondant : saucisse à l’aligot, lapin à la moutarde, rognons aux tagliatelles, langue de bœuf aux cornichons….. C’est bon et d’un prix très raisonnable.
Contrôle qualité en février 2010 : Didier, le patron, après avoir tenté une expérience malheureuse de gérance, vient de reprendre les choses en main en délaissant ses vignes auvergnates….. La truffade gargouille à nouveau et la viande de Salers ravira les amateurs de steaks. Essayez le mini restaurant à l’intérieur, « Le Petit Bougnat » qui dispose d’une terrasse bien sympathique.
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JIPANGUE (Paris)
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08 – Jipangue (96 rue de la Boétie, 75008 Paris, tél 01 45 63 77 00). Un japonais de bonne gamme où vous pourrez déguster un excellent barbecue japonais. On y goutera également, en dessert, un étonnant sorbet au thé vert. Quant au saké, il est servi dans d’impressionnants magnums, pour étancher définitivement votre soif. Enfin, et avec un peu de chance, dans la salle du premier, vous pourrez assister à la mystérieuse cérémonie du thé. Une cérémonie abrégée certes, car la VO dure deux heures.
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LE SECRET ROYAL
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Le livre d’Arnaud de l’Estoile, Le Véritable Secret des Rois de France (Pardès, octobre 2009) est à lire à deux niveaux. Au premier degré, il s’agit d’une nouvelle version de « La Belle Histoire », agréable à lire, bien documentée, avec de nombreuses digressions, notamment sur les milieux occultistes de la fin du XIX ème siècle. Le héros de cette saga est bien évidemment notre fidèle Arsène Lupin, un véritable Supérieur Inconnu qui nous démontre avec brio que « Normandie et Razès, même combat ». Au second degré, et si l’on essaie de tirer le fil rouge de la démonstration, on restera perplexe : le véritable trésor des Rois de France est à Etretat, et Bérenger Saunière, dans le Razès, était chargé de faire diversion afin qu’on ne se doute de rien…… Bon !
Je ne peux par ailleurs m’empêcher de dénoncer les méthodes iconographiques utilisées pour illustrer l’ouvrage. Cela s’appelle du pillage d’illustrations sur internet, sans demander aucune autorisation et sans même citer ses sources. J’en suis moi-même victime, les reproductions d’un ouvrage de Péladan et la dédicace de ce dernier à Georges Monti proviennent de mon blog, « le Bibliothécaire »….. L’ouvrage est toujours dans ma bibliothèque.
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dimanche 21 février 2010
jeudi 18 février 2010
TOMATO BISTRO (Paris)
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20 – Tomato Bistro (78 rue de Bagnolet, 75020 Paris, tél 01 53 27 00 25). Une belle découverte sous forme de bistrot douillet, petite maison de poupée où il est plus prudent de réserver vu le nombre de places limité. Belle carte et menus à des prix incroyables : 8,70 € sans dessert, 9,50 avec. Et on ne vous mettra pas au régime pour autant. L’assiette de manchons de canard est bien garnie, quant au steak tartare à la purée de tomate, une véritable découverte. A ce tarif, je ne sais pas si c’est de la restauration ou de la philanthropie !
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MANIPULATION MENTALE
BOTZARIS CAFE (Paris)
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19 – Botzaris Café (2 rue Botzaris, 75019 Paris, tél 01.53.19.13.25). Un bistrot fort sympathique en face du parc des Buttes. La couleur est nord africaine, avec une belle carte de couscous et un excellent méchoui. Mais si vous êtes infidèle, vous y trouverez aussi du museau vinaigrette et une excellente assiette de tripes. Vive l’œcuménisme !
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LE ROYAL MONT-CENIS (Paris)
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18 – Le Royal Mont-Cenis (47 Boulevard d’Ornano, 75018 Paris, tél 01 46 06 08 67). Un bistrot de quartier aux couleurs du Maghreb ; certes, mais n’hésitez pas à vous installer. La côte de bœuf est succulente et la tête de veau est la reine de la carte ! Et avec un peu de chance, vous pouvez y rencontrer le Professeur Von Töplitz !
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mercredi 17 février 2010
LES RILLETTES DU MANS
mardi 16 février 2010
lundi 15 février 2010
DE LA COULEUR A BAGNEUX
EMILE FRADIN
samedi 13 février 2010
vendredi 12 février 2010
LE VILLARET PARIS 11
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11 – Le Villaret – (13 rue Ternaux, 75011 Paris, tél 01.43.57.89.76). Une adresse qui se mérite, car trouver la rue Ternaux dans le dédale de ruelles glauques du secteur Oberkampf/Parmentier)…… Mais vous serez largement récompensé de votre errance, car la maison est conviviale et la nourriture remarquable. La tonalité est celle d’une bonne vieille auberge franchouillarde, dirigée par un patron chaleureux et d’une gourmandise bavarde lorsque vous le branchez sur sa cave….. Nous y avons dégusté une délicieuse terrine de biche et un coq au vin comme savait si bien le faire ma pauvre grand’mère…..
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