lundi 30 avril 2012

JESUS ET LE BUGARACH


 

 

Limoux Bugarach : Jésus revient en 2027

Midi Libre
29/04/2012, 06 h 00
Un internaute se présentant comme astronome et spécialiste du calendrier maya a envoyé un mail à la mairie du village de Bugarach (seul site terrestre à être épargné par la fin du monde selon des théories ésotériques).
Il n'est pas le premier... Elle croule sous les courriers, courriels et autres messages laissés sur répondeur.
En revanche, ce correspondant annonce tout de go que la fin du monde n'aura pas lieu le 21 décembre 2012 mais en 2027. Enfin presque...
"Les années du calendrier mésoaméricain sont des années de 365 jours (et non de 360 jours)", précise-t-il. "C'est en comptant des années de 360 jours que la fin du cinquième et dernier cycle a été fixé en 2012 mais c'est un calcul erroné qui n'a jamais été corrigé par les archéologues".
Selon les calculs de cet internaute, "le dernier soleil mésoaméricain se terminera en 2027" ce qui correspond "avec les deux millénaires accomplis de l'histoire de l'Église car Jésus, né en 7 avant notre ère, a été crucifié en 27 de notre ère et non en 30 ou 33".
Et il ajoute : "En 2027, le système des cycles du calendrier Maya et en même temps l'histoire de l'Église s'achèvent par le retour de Jésus". Question : fera-t-il étape à Bugarach ?

PRIONS, MES FRERES A BUGARACH







Limoux A Bugarach priez pour nous
Midi Libre
30/04/2012, 06 h 00
Oui, c'est vrai, on parle beaucoup de Bugarach. Mais bon, c'est quand même l'un des rares sites terrestres qui échappera à la fin du monde prévue le 21 décembre 2012... Du moins si l'on en croit de fumeuses théories ocultes. Hier, nous évoquions le possible retour de Jésus vers 2027. Aujourd'hui, on ne peut s'empêcher d'évoquer ce site internet qui vend 10 € un service. Extrait : "Pour quelques euros, nous monterons la photo de votre famille (que vous nous aurez envoyée par mail) sur le pic de Bugarach. Ces photos seront bénies sur un puits d'énergie. Le rituel protègera les personnes que vous aimez".
Sur un autre site, des pendentifs sont vendus, de 59 € à 99 € l'unité, plus exactement des "colliers cristal énergie Bugarach". Et que lit-on : "Nous commençons par faire bénir nos cristaux par le clergé. Au sommet du pic de Bugarach, nous aspergeons les cristaux d'eau bénite, nous les encensons..." La fin du monde est lucrative. D'ailleurs, il faudrait demander à ces officines ocultes pourquoi elles demandent de l'argent ? Elles n'en profiteront pas longtemps puisque le 21 décembre...

PRET POUR L'APOCALYPSE ?????

Zombies - Tuez les tous

Le site de la culture Zombie

Sondage de la semaine : Êtes-vous vraiment prêt pour l’apocalypse ?




Pour le sondage de la semaine on va continuer à faire du mal à votre petit ego de wannabe-survivor, après l’utilisation des armes à feux et vos compétences médicales, nous vous proposons cette fois un quizz afin d’appréhender vos capacités à faire face le jour Z.
Le principe est très simple, nous avons listé 5 points que nous jugeons essentiels si vous souhaitez préparer au mieux votre survie. A vous ensuite de juger, en toute honnêteté, si vous remplissez ces conditions.
1. Condition physique : vous avez une bonne condition physique qui vous permet de courir et de marcher sur de longues distances, de franchir des obstacles, et de porter des charges. Cela implique forcément la pratique régulière d’une activité sportive et de ne pas souffrir d’handicap lourd.
2. Boy Scout Skills : vous avez des connaissances théoriques mais surtout pratiques qui vous permettent de vivre sans aides extérieures. Ainsi, vous savez faire du feu, stériliser de l’eau, trouver et préparer de la nourriture, produire de l’énergie, etc.
3. Équipement : vous avez en permanence un stock d’outils et de nourriture pour faire face. Nous ne parlons bien sûr pas des quelques boites de conserves dans votre placard, ou de la pelle qui traine dans votre arrière cour, mais bien d’un stock de matériel prévu pour ce genre de situation, régulièrement vérifié et en bon état.
4. Plan et organisation : vous avez préparé un ou plusieurs plans en cas d’arrivée de zombies. Vous savez donc exactement où vous irez et ce que vous ferez. Dans sa version la plus aboutie, ce plan implique également la participation de votre entourage.
5. Aware : comme le disait si bien JC Vandamme, vous êtes “aware“. Ainsi vous êtes à l’affut des moindres signes annonciateurs du jour Z et vous avez mis en place différents indicateurs et alertes pour être mis au courant dès que le premier millimètre de merde entrera en contact avec le ventilateur.
A vous de jouer maintenant, combien de conditions remplissez-vous ?
Êtes-vous vraiment prêt pour l'apocalypse ? Quel est votre score ?
 

RETOUR SUR LE TRIANGLE SECRET

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Dans les coulisses du «Triangle secret»

Publié le dimanche 29 avril 2012 à 11H00 - Vu 65 fois

Troyes - L'association Bulles de Troy présente, en partenariat avec la médiathèque du Grand Troyes, une exposition sur la série « Le Triangle secret » Créée en juin 2010 à l'initiative de passionnés de bande dessinée de Champagne-Ardenne, l'association Bulles de Troy a pour but de faire découvrir la bande dessinée dans le département et plus largement à travers la région. Présidée par Vincent Paris, la structure fourmille d'idées et multiplie les manifestations pour mener à bien sa mission. Après avoir organisé un Bédéthon, fait venir les auteurs de L'élève Ducobu l'an dernier, les voilà de retour avec un nouveau projet d'envergure, mené en partenariat avec la médiathèque du Grand Troyes.
En mutualisant leurs forces, les deux acteurs ont concocté une exposition à l'occasion de la parution du tome IV de la série Gardiens du sang, retraçant les grandes lignes de la série. Une partie de l'intrigue se situe à Troyes et au cœur de la forêt d'Orient.
Elle met en scène Didier Mosèle, chercheur initié depuis peu à la franc-maçonnerie. Ce qui lui permet de vivre pleinement sa passion pour l'histoire et de plonger dans ses nombreux secrets. Il va ainsi découvrir que l'Église catholique est prête à tout pour protéger des siècles de mensonges. Il décide alors de partir sur les traces du Christ, au cœur de la Champagne, et découvre que son destin n'est pas tout à fait conforme à celui raconté dans le Nouveau Testament.
Il y a comme un air de Da Vinci Code. Vu le succès remporté par cet ouvrage de Dan Brown, pas étonnant que Didier Convard séduise le grand public avec Le Triangle secret. Sans compter qu'il a su jouer la carte de la différence en confiant le dessin de la série à plusieurs dessinateurs. Une idée novatrice, qui a fait ses preuves.
Depuis lundi, la médiathèque du Grand Troyes abrite sur ses cimaises 30 planches originales de la bande dessinée, réalisées à l'encre de Chine par Denis Falque, en charge de la conception des parties contemporaines de la série. Un événement autour duquel plusieurs animations sont programmées dans les prochaines semaines.
Cette exposition est proposée dans le cadre de l'opération « 2012, année des Templiers », initiée par le conseil général de l'Aube, qui célèbre le 700e anniversaire du procès des Templiers. Les amateurs de bande dessinée devraient apprécier.
Les animations
- Table-ronde en partenariat avec le conseil général sur « l'histoire de l'ordre du Temple », avec Didier Convard, scénariste de la série, Nicolas Dohrmann, directeur des Archives départementales de l'Aube, et Thierry Leroy, directeur du musée Hugues de Payns. Samedi 12 mai de 10 h 30 à 12 h.
- Atelier BD avec Denis Falque et Pierre Wachs, dessinateurs de la série. Samedi 12 mai de 14 h à 15 h 30. Réservations au 03 25 43 56 36.
- Séance de dédicaces avec Didier Convard, scénariste de la série, Denis Falque et Pierre Wachs, dessinateurs. Vente de la BD assurée par le Bidibul. Samedi 12 mai, de 15 h 30 à 18 h.

RICHARD D. NOLANE SUR ACTU SF



Richard D. Nolane, en compagnie de son compère Olivier Roman, sera l'invité d'honneur de la JOURNEE DU LIVRE ET DE L'ETRANGE, le 1er septembre à Rennes-le-Château :

LA BD, UNE PASSION

 
 
Interview de Richard D Nolane
de Richard D. Nolane
aux éditions
Genre : Actes de colloque Auteurs : Richard D. Nolane
Date de parution : mars 2012 Réédition
Langue d'origine : Français
Type d'ouvrage : Interview mail
Lire tous les articles concernant Richard D. Nolane

ActuSF : Bonjour Richard, pourrais-tu, pour commencer, te présenter, nous expliquer l’origine de ton pseudo littéraire, nous parler un peu de ta vie, ton parcours professionnel et ton engagement par rapport à la science-fiction ? Tu es passé un peu par tous les genres : Guerre, Polar, Fantastique, etc.
RDN : Je suis né en 1955 et j’ai publié mes premiers articles en 1973 dans Horizons du Fantastique. Le pseudo ? Tiré d’un polar que je lisais au moment où j’ai écrit pour la première fois à HdF… Il sonne bien mais si c’était à refaire maintenant, je garderais mon vrai nom… Mais à l’époque c’était plus tendance pour un auteur français de prendre un pseudo à consonance un peu anglo-saxonne…
Je (sur)vis de ma plume, comme on dit, depuis le début des années 1980, plus particulièrement en temps qu’auteur, traducteur et scénariste de BD. Mais j’ai fait aussi pas mal d’autres boulots intéressants dans l’édition, notamment anthologiste, rédacteur de revues et directeur de collection. Une partie de mes activités littéraires a un rapport avec tout ce qui touche aux mystères et au paranormal : je viens d’ailleurs de participer à un gros livre collectif de 600 pages sur la mythique collection rouge « L’Aventure Mystérieuse » de chez J’Ai Lu, Des sociétés secrètes au paranormal : les grandes énigmes, livre sorti fin février en demi format chez J’Ai Lu… Depuis mes 15 ans, je rêvais d’être publié dans cette collection de poche et voilà que j’ai donc, d’une certaine manière, réalisé ce rêve ! Fin 2010 j’ai aussi sorti, co-écrit par Elisabeth Campos (collaboratrice de longue date du magazine L’Ecran Fantastique), un beau livre abondamment illustré sur le vampirisme, Vampires ! Une histoire sanglante, aux Moutons Electriques.
Une autre de mes activités favorites mais qui pâtit du manque de temps, c’est faire connaître la littérature populaire fantastique anglo-saxonne, notamment celle des pulps aux lecteurs français. Depuis l’an dernier, j’ai la chance de diriger chez L’Oeil du Sphinx (pour qui je concocte aussi des projets d’anthologies francophones) une belle revue de bibliothèque qui lui est consacrée, Wendigo, et dont le #2 ne devrait plus tarder à sortir. Dans un registre un peu voisin, je m’occupe aussi chez Rivière Blanche de préfacer ou postfacer des inédits d’auteurs du Fleuve Noir, principalement Jimmy Guieu que j’ai bien connu et sur lequel je travaille depuis longtemps. Après avoir fait un recueil en grande partie inédit de E. C. Tubb (Dimension E. C. Tubb, Rivière Blanche) et traduit l’ultime et récent roman de sa saga de Dumarest que j’avais fait publier complètement dans les années 1980/90 (#33 Enfant de la Terre, Eons), je suis en train de bien m’amuser à préparer pour décembre un projet un peu fou mais qui ravira les amateurs des vieux « Anticipation » de l’époque héroïque, à savoir un recueil inédit comportant des nouvelles et un roman de… Vargo Statten ! Un Dimension Vargo Statten qui en surprendra plus d’un et qui fera enfin découvrir cet ovni de la SF populaire britannique que fut John Russell Fearn…
Bref, tout ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour écrire autre chose qu’une nouvelle ici ou là. Et ça commence à me manquer sérieusement, d’autant plus que j’ai plusieurs choses en tiroir à développer, en fantastique et en policier… Une frustration qui s’est amplifiée depuis que mon recueil Séparation de Corps (Rivière Blanche, 2010) s’est vu attribuer pour mon plus grand plaisir le Prix Masterton de la nouvelle ! Il va donc falloir que je m’y remette sérieusement…
ActuSF : On sent chez toi une certaine fascination pour l’uchronie, que ce soit à travers Millénaire aux éditions des Humanoïdes Associés, uchronie fantastique au Moyen-Âge, qu’à travers deux nouvelles séries : Démon et Wunderwaffen chez Soleil. Peux-tu nous en dire plus sur cette fascination, cette envie de sortir l’histoire de ces rails et de s’amuser avec elle ? Y a t-il des œuvres uchroniques qui t’ont suffisamment marqué pour que tu aies envie, à ton tour, d’en faire ?
RDN : Les histoires d’univers parallèles ont toujours fait partie de mes favorites en SF, avec les histoires temporelles ou le Space Opera et ses immensités galactiques. En plus j’adore l’Histoire. J’étais donc un peu destiné à faire de l’Uchronie et c’est la BD qui m’en a jusque-là donné l’occasion.
Millénaire (qui va reprendre aux Humanos avec un nouveau dessinateur et dont j’ai livré le découpage complet du T6) est une uchronie située dans un An Mil parallèle tournant autour d’un complot à la X Files venu des Temps Bibliques et opposant l’Eternel de l’Ancien Testament à des aliens, les Sylphes, manifestement coincés sur la Terre. Une bonne occasion d’utiliser en fiction mon intérêt pour le paranormal et les ovnis… Le héros, Raedwald le Saxon, est un homme cultivé, au passé chargé et qui pratique le dangereux commerce des reliques religieuses et des manuscrits anciens. Et voilà qu’il découvre suite à une enquête l’existence du complot, les agissements impitoyables de l’Abbaye de Cluny, les liens entre les Sylphes et le nouveau pape et le fait que l’Apocalypse marquant la fin du Millénaire arrive bien plus vite que prévu avec l’Antéchrist dans son sillage…
Démon est une série qui joue sur autre chose, à savoir le classique « Que se serait-il passé si un acteur majeur de l’Histoire n’avait pas existé ? » Ici, j’ai choisi de rayer de la carte l’Islam, ce qui est moins classique. Dans Démon, personne n’en a jamais entendu parler, pas plus que de Mahomet. J’ai toujours été un peu agacé par les déclarations des historiens affirmant que sans l’Islam, la civilisation n’aurait pas grandi en Europe, etc. En fait, ils n’en savent fichtrement rien ! Avec Démon, j’ai voulu montrer que l’Histoire avait ses plans B en partant du fait que, débarrassé d’un envahisseur puissant au Sud et s’entendant à peu près avec une Espagne restée wisigothe, Charlemagne et ses successeurs avaient pu repousser les Vikings et autres envahisseurs une bonne fois pour toutes hors des frontières de l’empire. Allié à Rome celui-ci s’est donc installé dans la durée et la « renaissance carolingienne » s’est poursuivie tant bien que mal jusqu’au début du XIIIe siècle où débute l’histoire de Démon. Mais dans cet univers post-carolingien le monde médiéval classique n’est donc jamais apparu lui non plus… ! Ici le héros, Alaric de Rhedae est un Missus Dominici, une sorte d’Agent spécial de l’Empereur qui se retrouve soudain confronté aux agissements du démon qui a détruit l’Atlantide et que des marins de Bordeaux ont ramené sans le savoir en Europe. Le tout sur le fond d’un Concile des Démons organisé à Carcassonne par le pape qui ne sait plus quoi faire pour contrer le démon atlante. Ce qui évidemment va le pousser à prendre des décisions hasardeuses…
Quant à Wunderwaffen (« Armes miracle »), dont la trame à venir s’est nettement complexifiée au fil du temps, c’était au départ un plaisir que je voulais me faire en temps qu’amateur d’aviation militaire, à savoir mettre en scène les armes volantes secrètes allemandes qui n’avaient jamais été construites dans des années 1940 uchroniques où la 2e Guerre Mondiale ne s’est pas terminée en 1945… Mais très vite, j’ai découvert que j’avais là un univers entier à explorer, alimenté par toute la « mythologie nazie » développée à partir des années 1950 et qui n’a cessé de croître depuis. Une histoire pareille, avec des armes secrètes, de la SF conspirationniste à la sauce nazie, de l’espionnage, une énigme terrible concernant Auschwitz, etc ne pouvait donc qu’attirer un personnage comme Jacques Bergier comme second rôle important… ! Je l’ai rencontré dans les années 1970 et je me régale à le mettre en scène, comme je l’avais déjà fait dans une nouvelle intitulée « Le malin des magiciens ». Mais ça m’amuse aussi de mettre en scène des nazis en monstres totalement décomplexés tout en ayant un héros, le pilote de Wunderwaffen Walter Murnau qui lui est un patriote dégoûté par le régime mais combattant pour son pays dans l’honneur à la manière d’un général Galland, le patron de la chasse allemande. La série rencontrant apparemment un certain succès, si celui-ci se confirme, elle pourrait se décliner comme un univers. Il serait intéressant, par exemple, de consacrer un album aux dessous mystérieux (y compris pour les Allemands…) de la catastrophe du Débarquement de Normandie le 6 juin 1944 qui constitué la principale charnière temporelle.
Trois uchronies, donc, mais qui chacun fonctionne sur des bases différentes, ce que j’apprécie en temps que scénariste.
ActuSF : Peux-tu nous raconter la genèse et l’écriture de Démon et de Wunderwaffen ?
RDN : J’ai proposé Démon en juin 2007 à Soleil… Là, exceptionnellement, j’avais fait un gros synopsis pour le T1… On peut dire qu’on a mis le temps à trouver le dessinateur ! C’est grâce à Patrick Dumas qu’on a trouvé Michel Suro…
Pour Wunderwaffen, c’est un peu un coup du hasard. On était en train de discuter fin 2010 avec Jean Wacquet et Félix Molinari du retour des Tigres Volants avec un nouvel album quand dans un mail à Jean j’ai évoqué l’idée de lui proposer un jour une autre BD d’aviation avec tous ces avions allemands spéciaux qui n’avaient pas eu le temps d’être construits. Jean m’a demandé tout de suite de lui en dire plus et ça l’a emballé. Et en fin de compte, Félix est par malheur décédé, lui, brutalement en janvier 2011, le retour des Tigres Volants ne s’est pas fait et Wunderwaffen a décollé d’un coup après la découverte en deux temps trois mouvements en République serbe de Bosnie-Herzégovine de Maza, le dessinateur idéal pour le projet… Mais WW, comme on l’appelle entre nous, se serait fait même si les Tigres Volants étaient repartis…
ActuSF : Peux-tu, pour nous, revenir sur la genèse et l’écriture de Millénaire ainsi que ta relation avec le dessinateur François Miville-Deschênes (dessinateur d’une autre uchronie Reconquêtes chez Le Lombard), la fin de ce premier cycle et la suite de cette série ?
RDN : Millénaire est né d’une nouvelle intitulée « Une tête de martyr » (publiée ensuite dans Science Fiction Magazine et dans Solaris au Québec) que j’ai envoyé en sept. 2001 à Bruno Lecigne, le directeur littéraire des Humanos quand il m’a demandé si je n’avais pas par hasard de quoi faire un scénario pour la collection expérimentale « Tohu Bohu ». Pour faire court, il a vite vu qu’on pouvait tirer autre chose de plus ambitieux de cette histoire, m’a demandé d’esquisser une « bible » de l’univers et voilà…
Mais les vraies racines de Millénaire se trouvent dans un album resté sans suite chez Soleil, Siècle de Sang (avec Pascal Croci, 1994) et dans un roman écrit à la même époque pour un projet de série chez Vaugirard, abandonné suite à un manque d’intérêt de Gérard de Villiers, puis recyclé par moi pour devenir un Blade (Le souffle de la goule)… Peut-être mon préféré… !
Nous avons toujours eu de bonnes relations, François et moi. C’est un dessinateur exceptionnellement doué qui ne peut que faire une belle carrière. Il a cessé de collaborer à Millénaire, après avoir heureusement accepté de faire le T5 bouclant la « Première saison », suite à divers problèmes nés de ceux rencontrés par l’éditeur qui traversait alors un très mauvaise passe. Si tout se passe bien, la série devrait voir son T6, Un visage du Mal, en librairie en 2013 avec, donc un autre dessinateur… L’album est conçu évidemment pour les lecteurs des 5 premiers tomes qui verront l’histoire en fond avancer d’un nouveau pas mais aussi pour permettre à un nouveau public de prendre le train en route sans connaître la première saison. Le fait qu’il y ait toujours eu une histoire indépendante par album (mais qui fait avancer l’histoire de fond du complot) a bien aidé pour ça. Ce T6 n’est pas un album « de redémarrage » isolé mais bien le début de la « Deuxième saison ». On commence d’ailleurs déjà à réfléchir sur le T7.
ActuSF : Tu as travaillé sur la série Blade, le voyageur de l’Infini, en écrivant 43 volumes de cette série, pourrais-tu nous parler de cette expérience ?
RDN : J’ai repris un peu par hasard la série US qui s’était arrêtée et je n’ai jamais renié ce travail pourtant très « mécanique », comme on peut s’y attendre en reprenant un personnage créé par d’autres et avec lequel on n’a guère d’affinités, le tout avec certaines contraintes. Mais à côté de cela ce fut une excellente école pour apprendre à écrire vite des histoires qui se tiennent et à le faire sans scénario de départ et en devant respecter une longueur fixe. A part disons les 2 ou 3 premiers, je n’ai plus jamais relu un manuscrit avant de l’envoyer à l’éditeur, sachant qu’il y avait d’excellentes relectrices dans la maison… Là, on peut dire que j’ai tâté de la vie des auteurs de pulps des années 1930 que j’aime tant et qui devaient assurer coûte que coûte des séries de romans !
Ecrire ce genre de littérature peut devenir un vrai piège si on ne fait plus que ça. Moi, je suis rentré dans le mur au début du 44e volume et je n’ai jamais pu écrire une ligne de plus des aventures de Blade. La vraie panne définitive ! Mais ça m’a peut-être sauvé en évitant à la longue de n’être plus capable d’écrire QUE ça et appris pour la BD à calibrer d’instinct des découpages de longueur fixe (44 ou 46 pl.) sans synopsis ou presque.
ActuSF : Tu t’occupes également des aventures de Harry Dickson chez Soleil depuis 1992, le dernier tome date de 2009, peux-tu nous parler de ta relation avec le détective, et celui-ci va t-il revenir aux affaires (occultes) ?
RDN : J’ai toujours aimé Harry Dickson parce que je suis un fan de Sherlock Holmes et que j’adore les histoires de détectives de l’occulte. Alors lorsque la première fois que je suis allé chez Soleil à Toulon, amené par l’ami Arleston, et que Mourad Boudjellal m’a demandé si une série avec HD m’intéressait, j’ai signé des deux mains, à la condition d’écrire des histoires originales dans l’esprit des fascicules mais évitant les chutes style « fantastique expliqué » que je déteste.
Pour l’instant, Harry Dickson est en stand-by depuis le T13 (2009) car nous avons fait avec Olivier Roman les deux tomes d’Alchimie dans la collection « 1800 », toujours chez Soleil et Olivier est actuellement sur l’adaptation des Fables de l’Humpur de Pierre Bordage, encore chez Soleil… On va donc encore attendre pour voir ce qu’il en est, surtout après le rachat de Soleil par Delcourt.
ActuSF : Tu as également travaillé sur deux des diptyques de la collection 1800, Tout d’abord avec Alchimie, où tu mets en scène la malédiction des templiers de manière originale puis avec 20 000 Siècles sous les mers où tu mets en scène le Nautilus face à Chtulhu ! A travers cette BD on voit toute ta connaissance et ton amour de la littérature populaire, et la maîtrise que tu as de l’aspect feuilletoniste pour ces bandes-dessinées : Quand et comment s’est goupillé un tel projet ? Vas-tu récidiver une nouvelle fois dans le cadre de cette collection ?
RDN : J’adore la littérature populaire. Et chaque fois que je peux, j’essaie de la faire découvrir, comme par exemple avec ma revue Wendigo. La BD se prête plutôt bien à des histoires de ce genre qui sont souvent très visuelles.
Alchimie n’était pas prévue au départ pour « 1800 » mais s’y est trouvée intégrée en cours de route pour des raisons de cohérence éditoriale. L’histoire a beaucoup changé par rapport à ce que je voulais faire au départ suite à l’introduction de Vidocq au début du T1 et qui s’est mis à vivre sa vie, à changer le scénario et à voler la vedette au héros ! C’est à cela qu’on reconnaît les personnages puissants !
Pour 20 000 Siècles, l’origine est un « cafouillage » interne chez Soleil. Patrick Dumas, avec qui j’avais fait Titanic en 2009, et moi voulions faire une histoire steampunk et décalée avec Sherlock Holmes. L’affaire était bien engagée avec Jean Wacquet notre directeur éditorial quand celui-ci nous a appelé pour dire qu’il y avait un os car une série fantastique avec Holmes était prévue dans la nouvelle (alors) collection « 1800 » pas encore lancée en librairie. Donc projet annulé. Mais pour rattraper le coup, Jean-Luc Istin, le directeur de « 1800 », nous a proposé de lui soumettre une autre idée et c’est comme ça que je lui ai parlé d’un « Nemo contre Cthulhu », la véritable suite du roman de Jules Verne, idée qui l’a emballé.
Non, pour l’instant pas de nouveau projet en « 1800 »… Mais les choses peuvent vite changer.
ActuSF : Tu as également un projet par rapport à Vidocq, qui est actuellement entre parenthèses ? 
RDN : On avait même signé avec Matteo Bussola pour Gothic Vidocq et fait les 5 premières planches. Et puis je crois qu’on a été une victime collatérale du rapprochement Soleil/Delcourt qui a impliqué quelques changements éditoriaux... On nous a rendu notre liberté et payé ce qui avait été fait et maintenant, on cherche à replacer le projet ailleurs. Mais je compte écrire au moins une nouvelle cette année avec Vidocq, probablement le début de toute l’histoire de Gothic Vidocq… Et je dois faire aussi un texte sur le Paris de Vidocq pour un livre collectif sur Paris aux Montons Electriques.
En tout cas quand je vois les réactions positives des libraires et des gens quand j’évoque le sujet, je n’arrive pas à comprendre l’attitude des éditeurs… ! Vidocq détective de l’occulte en coulisses de ses activités à la Sûreté et pour le compte du ministre de la Police, c’est pourtant un concept excitant pour tous ceux à qui j’en parle… En plus il a bien marqué les lecteurs d’Alchimie. Mais je suis tenace et j’y arriverai !
ActuSF : Vu ta très grande productivité, peux-tu nous dire, en guise de conclusion provisoire, si tu as dans ton escarcelle des projets concernant des uchronies dans un futur proche ?
RDN : Je vais déjà gérer les trois qui sont en cours en BD, ce qui n’est déjà pas mal… Mais j’ai toujours dans mes tiroirs l’uchronie holmésienne steampunk que je voulais faire en BD et qui pourrait bien aussi servir de scénario à un roman…
ActuSF : Richard, merci pour tout !
RDN : C’est moi qui te remercie.

AMIS POETES, MOBILISEZ-VOUS



Bonjour,

Ce n'est peut-être pas la première fois que vous recevez ce message, adressé à une liste de destinataires. Si tel est le cas, je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Bien sûr, il est recommandé, si vous le souhaitez, de lui donner la plus large diffusion possible.

Etant récemment entré au Conseil de la Maison de Poésie, j 'ai l 'honneur de vous adresser en fichier joint un bulletin d'abonnement à la revue Le Coin de table. Votre soutien aiderait vivement cette revue poétique de référence à poursuivre sa route au milieu des difficultés actuelles, la Maison de Poésie se voyant expulsée de ses locaux (cf. les précisions à cet égard figurant dans le document joint).

Je suis évidemment intéressé par toute information qui pourrait nous aider à trouver de nouveaux locaux dans la région parisienne.

Bien cordialement,

Jean Hautepierre


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     Malgré l’expulsion de la Maison de Poésie de ses locaux historiques, sa revue Le Coin de table continue, avec son quarante-neuvième numéro,  grâce à la fidélité de ses lecteurs et à la collaboration des poètes. Bien que la Maison de Poésie-Fondation Émile Blémont soit une Fondation reconnue d’utilité publique, elle a été impitoyablement chassée par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) de ses locaux historiques qu’elle occupait depuis quatre-vingt-trois ans. Hors ses murs, quelles que soient ses difficultés, privée de sa bibliothèque de 30 000 volumes, la Maison de Poésie conserve le même souci de la « Défense et illustration de la poésie française », héritière de la tradition des mille ans de notre poésie, pour participer à la meilleure et la plus vivante création contemporaine, notamment avec sa revue Le Coin de table.

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    Entièrement consacrée à la poésie, elle passe en revue l’actualité de la création poé­tique en proposant des études, des recensions, des comptes-rendus, et surtout des poèmes inédits, de poètes reconnus et célèbres, aussi bien que de jeunes poètes qu’elle aide à rencontrer des lecteurs. 

de poésie

    S’adressant à un vaste public, la revue entend respecter deux exigences : la qualité et la lisibilité des textes publiés. Elle fait entendre le chant de notre poésie et partager l’émotion suscitée par le poème. La revue s’est résolument engagée dans la jeune poésie du troisième millénaire. Le Coin de table est une revue variée mais sans complaisance, diverse mais jamais inféodée à la mode, se voulant agréable à consulter, à lire et à relire. Elle est devenue indispensable aux poètes et aux amateurs de poésie.

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Le Coin de table

    Le titre de la revue se réfère au célèbre tableau de Fantin-Latour où Verlaine et Rimbaud, nos prestigieux ancêtres, sont côte à côte parmi les amis réunis par Émile Blémont, le Fondateur de la Maison de Poésie – mais un peu à l’écart.
    Et c’est bien encore la situation de la poésie aujourd’hui, cette humble Cendrillon dédaignée, trop souvent repoussée au coin de la table – et qui se révèle être la Princesse qui nous convie à l’enchantement du monde.
                                                                                       

LA MAISON DE POÉSIE

06 37 51 17 09. lamaisondepoesie@gmail.com
SOCIÉTÉ DES POÈTES FRANÇAIS. 16, RUE MONSIEUR-LE-PRINCE. 75006 PARIS.

dimanche 29 avril 2012

LES ANCHOIS DE LA SALZ DANS LE FIG'MAG

Les Anchois de la Salz

 

Après avoir, suite à un long travail, réacclimaté dans la Salz la fameuse morue, Jean-Jacques Mazet, de l'Hostellerie de Rennes-les-Bains, nous présente les premiers anchois de son élevage. En salade de tomates-mozzarela, en pizza, ou sur ses tartares de légende, le restaurateur nous confie : "L'eau salée, c'est le vrai trésor du Razès". 

De notre correspondant J.C. Casanova

 

L'autre abbé Saunière

Le 28/04/2012 à 06h00
CHALABRE

Un nouveau livre qui n'est pas un livre de plus


"Rennes-le-Château, En quête de vérité", c'est le titre du dernier livre d'André Galaup, mais ce n'est pas un livre de plus sur le trésor de Rennes-le-Château. Il est le fruit d'une longue recherche menée dans les archives depuis des décennies. Ce travail, basé sur des faits, des documents et des interviews, présente l'abbé Saunière sous un jour différent, bien loin de ce personnage vénal, qui aurait oeuvré pour quelque officine occulte.
Ce qui est extraordinaire dans cet ouvrage, c'est de voir en première page un portrait d'Alfred Saunière (frère du curé de Rennes) avec la mention "Bérenger Saunière". Quel farceur, notre ami André Galaup.

LES JAPONAIS DECOUVRENT LA MORUE DE LA SALZ

Une équipe de la télévision japonaise en tournage à Ax les Thermes
26/04/2012 | 19:00
© MidiNews 2012



Connues depuis les Romains pour leurs vertus thérapeutiques, les nombreuses sources d’eau sulfurées d’Ax (les plus chaudes des Pyrénées) alimentent aujourd’hui bassins, fontaines et établissements thermaux, constituant un des socles de l’économie de ce bourg de 1500 habitants.

Une réputation qui est arrivée jusqu’au pays du soleil levant puisque ce matin, une équipe de tournage de la télévision japonaise «BS-Nihon» était sur site pour réaliser un reportage sur les sources d’eau chaudes d’Ax.

Le Japon est un pays volcanique, les sources d’eau chaude ne manquent pas et l’on trouve un peu partout des «onsen» (bain thermal japonais), véritables lieux de détente et de méditation faisant partie intégrante de la culture nipponne.

Si bien que Yoshida Satoshi, réalisateur pour BS-Nihon, parcourt tous les continents à la recherche des sources chaudes du monde qu’il immortalise à travers ses reportages pour une émission très connue au Japon intitulée: «Sekai Onsen-Isan» (Voyages aux sources d’eau chaudes du monde).

Après les sources de la Bourboule en Auvergne, celles des Pyrénées orientales, ce printemps l’équipe de tournage tokyoïte s’attaque à l’Aude (Alet, Rennes les Bains) et à l’Ariège. A Rennes-les-Bains, les équipes japonaises ont été accueillies par Jean-Jacques Mazet, de l'Hostellerie, qui leur a fait goûter l'excellente morue de la Salz.









C’est Hiromi Kimura, journaliste interprète, qui a organisé ce «voyage en terre inconnue» en relation avec Sylvie Couderc, chef de projet du développement thermal à Ax les Thermes.

Interview du maire, des élus, découverte de la ville, de ses bassins et fontaines, visite des forages, des établissements du Tech et du Couloubret avant de se rendre aux sources d’eau chaude de Mérens les Vals.

Une équipe de terrain constituée de professionnels, Kinya Honobe (caméra) et Saori Yanagi (son), basée à Paris, donc mobile et capable d’intervenir sur toute l’Europe.

Hiromi intervient quant à elle quand les sujets sont tournés en pays francophones.

«Tous les Japonais connaissent les sources chaudes de leur pays mais ils ne savent peut-être pas qu’en dehors du Japon il existe de merveilleuses sources chaudes que nous avons eu envie de leur faire découvrir à travers cette émission qui a commencé il y a un an» explique Yoshida Satoshi à l’origine de ce projet de documentaire.

«Jusqu’à présent le thermalisme était réservé à une clientèle française et thérapeutique, alors qu’on se rend compte que le simple fait d’avoir une eau chaude attire une équipe de TV japonaise… c’est le pouvoir d’attraction que représente l’eau thermale pour une clientèle internationale !» explique Pierre Peyronne, maire d’Ax les Thermes, conscient de la nécessité de redévelopper le tourisme thermal, souvent négligé pour l’or blanc de la station d’Ax 3 Domaines.

C’est ce que les élus comptent faire à travers le plan de développement du thermalisme 2012-2014 labellisé en Pôle d’excellence rurale.

Quant aux forts contingents de touristes japonais qui pourraient arriver en Haute Ariège après la diffusion de cette émission, le premier magistrat est serein: «en multipliant par deux le chiffre d’affaires de la station de ski nous avons multiplié par trois les capacités d’hébergements… avec 30 000 lits nous sommes devenu leader en développement touristique dans le département de l’Ariège !»

OUF, LE MENHIR EST SAUVE

Samedi 28 Avr - 00:00 - Sainte Valérie
Publié le 27/04/2012 09:47 | La Dépêche du Midi

Belvèze-du-Razès. Le menhir tant convoité par les illuminés du Pic a été sauvé

L'incontournable carnaval avec les Fécos belvéziens dans l'artère principale de la capitale./Photo DDM
L'incontournable carnaval avec les Fécos belvéziens dans l'artère principale de la capitale./Photo DDM
L'incontournable carnaval avec les Fécos belvéziens dans l'artère principale de la capitale./Photo DDM 
 
 
Le Fécos belvézien avait bien monté la garde la veille de carnaval auprès du menhir et l'avait même recouvert avec du plastique noir afin que l'ennemi venant de Bugarach en canoë et kayak sur le lac ne le voie. Car ces illuminés du Pic voulaient obtenir une rançon pour faire la fiesta avant la fin du monde… Mais c'était sans compter sur nos Belvéziens qui ont cerné les babas cool lorsque, à 11 heures, ils ont fait irruption sur la place de l'Église. «Oh ! Seigneur, mais où vont-ils costumés ainsi ?», s'écrie une charmante dame. Tout simplement se rincer le gosier chez Cricri d'Amour, au café le Chêne-vert.
Après moult explications nos pommés du Pic s'en sont repartis rejoindre leurs tipis ou yourtes l'estomac bien rempli d'un breuvage doté de pouvoirs maléfiques. Le calme étant revenu, c'est vers midi que s'est déroulé le concours de déguisement enfants, organisé par le comité du carnaval. À suivre les résultats.
À 16 h 30, sortie des fécos qui ont évolué avec grâce dans les rues principales de la capitale, accompagnés par le groupe musical La Band'Annonce, de Limoux. Apéritif dansant pour tous, pendant que les enfants s'envolaient qui aux autos tamponneuses, qui au manège.
La soirée, comme à chaque carnaval, s'est achevée, vite, vite car il faisait très froid, par le « jugement et l'incinération » de sa majesté. Les participants se sont retrouvés au chaud à la salle des fêtes sur la piste avec le Disco Tropic. Belle organisation et félicitations au Fécos belvézien.

vendredi 27 avril 2012

HR GIGER SERA A NOUVEAU AU FESTIVAL CHIMERIA 2012 A SEDAN








Demandez le programme, ce sera du 20 octobre au 4 novembre 2012 ; c'est ici :


CHIMERIA 2012

NESSIE, LE RETOUR


Nessie La Lambertine, Madame le Consul de Wallonie, est de retour sur la Colline. Il n'y a plus de "bachelor" dans notre village favori. Inutile de dire que ce retour a été fêté joyeusement chez Emma, l'établissement légendaire de Rennes-le-Château qui vient d'ouvrir ses nouveaux locaux pour l'occasion.

BRUGIERES AIME LA COLLINE

Vendredi 27 Avr - 10:46 - Sainte Zita
Publié le 27/04/2012 08:57 | La Dépêche du Midi

Bruguières. Le mystère de Rennes-le-Château en librairie

Martine-Alix Coppier et Jean-Michel Thibaux présenteront leur livre demain à la librairie Sanchez./Photo DDM
Martine-Alix Coppier et Jean-Michel Thibaux présenteront leur livre demain à la librairie Sanchez./Photo DDM
Martine-Alix Coppier et Jean-Michel Thibaux présenteront leur livre demain à la librairie Sanchez./Photo DDM 
 
Jean-Michel Thibaux et Martine-Alix Coppier viennent de publier « L'Héritière de l'abbé Saunière ». Il concerne Marie Denardaud, sa servante. Inspiré de faits réels, ce roman du terroir audois nous entraîne à Rennes-le-Château et dans l'univers des sociétés clandestines du IIIe Reich, du Vatican et des sectes maçonniques qu'une petite paysanne tient en échec.
Pouvez-vous vous présenter ?
M-A. Coppier : Je suis diplômée des Beaux-arts et des Monuments historiques. J'aime recueillir la mémoire des anciens et des terroirs. J'ai publié six livres.
J.-M. Thibaux : Après avoir été artificier-démineur dans l'Armée, je me suis consacré dès 1978 à l'écriture. Je suis l'auteur de cinquante romans traduits en treize langues et publiés dans quarante pays. En 2010, j'ai obtenu le grand Prix International de la ville de Saragosse pour l'ensemble de mon œuvre.
Votre dernier ouvrage concerne Rennes-le-Château. Il existe une importante littérature sur ce sujet pourquoi l'avez-vous de nouveau abordé ?
J-M T. : Il faut d'abord préciser que je suis l'un des précurseurs de cette histoire de l'abbé Saunière avec Gérard de Sède et Henry Lincoln, dans les années 1970. Ayant été « abusé » à l'époque par le Prieuré de Sion, il était important pour moi de rectifier mes écrits après trente ans d'enquête et aussi de faire la lumière sur l'après Saunière.
M-A C. : Il m'importait d'évoquer la vie de Marie Denarnaud au quotidien et au sein de sa famille, sujet qui n'est pratiquement jamais abordé dans les écrits.
Vous en faites la dépositaire du secret de l'abbé Saunières d'où son extrême discrétion. Est-ce un effet romanesque ou la réalité ?
M-A C. :C'est une réalité. Dépositaire de ce secret et légataire universelle du prêtre, elle n'a jamais dévoilé l'origine de la fortune de Bérenger Saunière.
Rencontre avec les auteurs à la librairie Sanchez, samedi 28 avril de 10 heures à 13 heures et de 15 h 30 à 18 h 30.

LE COCHON BLEU AIME LA COLLINE

Vendredi 27 Avr - 10:44 - Sainte Zita
Publié le 27/04/2012 09:10 | La Dépêche du Midi

Lectoure. Conférence dédicace au Cochon bleu

culture

Jean-Michel Thibaux nous fera découvrir son dernier livre ce soir./Photo DDM, Ysabel repro.
Jean-Michel Thibaux nous fera découvrir son dernier livre ce soir./Photo DDM, Ysabel repro.
Jean-Michel Thibaux nous fera découvrir son dernier livre ce soir./Photo DDM, Ysabel repro.
Aujourd'hui, à 18 heures, à la librairie café le Cochon bleu, conférence dédicace signature de Jean-Michel Thibaux autour de son dernier ouvrage : « L'Héritière de l'abbé Saunière », écrit en collaboration avec Martine-Alix Coppier et publié aux éditions Presses de la Cité. Le trésor de Rennes-le-Château et l'abbé Saunière sont devenus de véritables légendes. Que sait-on de Marie Denardaud, fidèle servante et unique confidente de l'abbé ? A Rennes-le-Château, au cœur d'un pays cathare peuplé de personnages hauts en couleur, le prêtre Bérenger Saunière est sur le point de découvrir le second trésor renfermant le fruit des pillages des rois Wisigoths. Après avoir dépensé sa fortune, ruiné, traqué, malade, il ne peut compter que sur Marie Denardaud, servante aimante et dévouée. Inspiré de faits réels, ce roman du terroir audois nous entraîne dans le monde impitoyable des sociétés clandestines du IIIe Reich, du Vatican et des sectes maçonniques qu'une petite paysanne tient en échec. Jean-Michel Thibaux est l'auteur prolixe de nombreux livres à succès. Un buffet sera offert par les libraires Laëtitia et Richard.

jeudi 26 avril 2012

LA TRUITE DE L'AUDE

Jeudi 26 Avr - 22:46 - Sainte Alida
Publié le 26/04/2012 08:56 | La Dépêche du Midi

Couiza. 100 kilos de truites déversées dans l'Aude

Les membres actifs de la société de pêche.
Les membres actifs de la société de pêche.
Les membres actifs de la société de pêche.
Vendredi dernier, les pêcheurs de Couiza ont procédé au second alevinage de l'année. Ce sont quelque 100 kg de truites qui ont été déversées dans le cours de l'Aude, et ce en plusieurs endroits. Vu l'état de la rivière, il est fort à parier que ces truites auront le temps de s'acclimater avant que de gober les leurres attractifs des pêcheurs. La société de pêche de Couiza prépare aussi activement la journée des enfants. Cette journée si le temps le permet se déroulera le samedi 26 mai. Ce jour-là, ce sont 120 kg de truites arc-en-ciel qui seront déversées dans la Salz dans la traversée de Couiza. Également seront déversés 20 kg pour l'animation pêche de Coustaussa et 20 kg pour l'animation pêche de Rennes-les-Bains.

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mercredi 25 avril 2012

FESTIVAL INTERGALACTIQUE DE LYON





LYON SF

Bonjour,

Le festival débute dans quelques heures, on se permet donc ce mail et on en profite pour annoncer que les Pass festivals sont en vente en ligne.


Pour rappel, cette merveilleuse première édition vous propose rien de moins que : 
- la projection de 10 longs métrages en salle,
- des courts métrages et images venues d'ailleurs,
- trois conférences : Philip K. Dick, Dune de Franck Herbert, le Rétrofutrisme,
- un premier Salon de la Science-Fiction,
- création du Prix René Barjavel : concours de nouvelles,
- le retour du 3ème Vide Grenier du Geek
- et une nuit Matrix pour clôturer les festivités.

La programmation complète et en images sur le site du festival : www.aoa-prod.com/sci-fi-2012/




Cordialement,
La fameuse équipe AOA Production.

LES FRIANDISES DU CARDINAL : L'AVENTURE MYSTERIEUSE




Nous avons tous lu, ou au moins vu, des ouvrages de la célébrissime collection "L'Aventure mystérieuse", publiée chez J'Ai lu, avec ses couvertures rouge et or particulièrement reconnaissables. Cette collection emblématique des années 1970 vient de faire l'objet d'un excellent ouvrage intitulé "Des sociétés secrètes au paranormal : les grandes énigmes", co-écrit par Geneviève Béduneau, Arnaud de l'Estoile, Richard Nolane et Bernard Fontaine, ce dernier ayant eu l'idée du livre, édité, bien entendu, par J'Ai lu.
Divisé en plusieurs parties selon les grandes thématiques qui se dégagent de l'ensemble des 183 titres parus entre 1968 et 1981 : on y parle des anciens astronautes et des OVNI, de la métapsychique et de la parapsychologie en plusieurs chapitres, des sociétés secrètes avec, entre autres, un long article sur "Le triangle d'or : Gisors, Rennes-le-Château et Stenay" (qui conte la belle histoire à travers les livres de Gérard de Sède publiés dans la collection, plus une entrée particulière consacrée à celui-ci), du nazisme occulte, des énigmes historiques et des civilisations disparues, de l'alchimie, de Robert Charroux, Jacques Bergier, Lobsang Rampa, Serge Hutin et de bien d'autres sujets encore. Tous sont traités de manière érudite par nos autuers,  analysant les livres sortis dans la collection et les remettant en perspective par rapport à ce qui existait sur le sujet et ce qui a pu se faire depuis, formant un corpus passionnant. Une mention particulière aux quatre chapitres écrits par Geneviève Béduneau sur la métapsychique et la vie après la mort que j'ai trouvé particulièrement brillants, des monuments d'érudition et d'analyse des recherches sur ces sujets, exposés avec clarté et concision.
L'impression que l'on retire à la lecture de ce livre qu'il est difficile de reposer une fois commencé est que, contrairement aux idées reçues, cette collection populaire, sous la direction de Jacques Sadoul, a su mettre à la disposition des lecteurs un ensemble de livres couvrant tous les sujets qui interpellaient les esprits depuis la révolution "Planète", couvrant aussi tout le spectre allant du plus sérieux (Flammarion ou Sadoul) au plus "exalté" (Saurat ou Rampa), avec une bonne politique éditoriale et un choix judicieux dans son ensemble.Je suis aussi frappé par la différence de qualité d'écriture de ces ouvrages par rapport à ceux d'aujourd'hui, démontrant la fausseté de l'axiome selon lequel la vulgarisation ne peut qu'être simpliste pour ne pas dire vulgaire si l'on veut qu'elle soit comprise par le lectorat populaire.( et avec des ventes allant jusqu'à plus de cent mille à l'époque !) Outre l'aspect nostalgie pour les lecteurs qui, comme moi, ont vécu ces années et achetaient les J'Ai lu dès leur sortie, ce livre permet de redécouvrir cette décennie magique de bouillonnement intellectuel et de questionnement des idées et des connaissances, un contraste frappant et effrayant avec la platitude des idées et le conformisme intellectuel mou  d'aujourd'hui. Merci à ces quatre auteurs de nous plonger avec bonheur dans cette richesse oubliée et décriée (et pour une somme plus que modique : 13€ à peine) !

Jean-Luc Rivera

BRAM STOKER, IN MEMORIAM


mercredi 25 avril 2012

Bram Stoker, l'auteur de Dracula, est mort depuis 100 ans

mardi 24 avril 2012 à 15h21
Le 20 avril 1912 mourrait Bram Stoker, écrivain anglais d'origine irlandaise, dans sa maison londonienne. Celui qui donna vie au plus célèbre des vampires était aussi un fou de littérature, un passionné de culture slave et l'un des premiers auteurs considéré comme gothique.
L'urne funéraire de Bram Stoker et son fils, au cimetière londonien de Highgate
L'urne funéraire de Bram Stoker et son fils, au cimetière londonien de Highgate © DR

Lorsque Dracula, l'homme de la nuit paraît en 1897, Bram Stoker y travaille depuis déjà 10 ans. Il n'a jamais mis les pieds en Roumanie ni dans les Carpates, où se situe l'intrigue, mais s'est énormément documenté grâce à la bibliothèque de la Royal Geographical Society qui comportait énormément de livres et de documents concernant ce qu'il appelle "l'extrême Europe" et ses croyances. C'est ainsi qu'il découvrit le personnage historique qui allait être le ciment de son œuvre: Vlad Tepes Draculea, troisième du nom, vovoïde (ou commandant) de Valachie, petit royaume coincé entre l'empire Ottoman et la Transylvanie à l'époque de son règne, au 15e siècle. Plus connu sous le nom de l'Empaleur, à cause de ce qu'il faisait subir à ses ennemis, il est toujours en Roumanie un symbole de résistance acharnée contre l'invasion turque. Le tyran symboliquement assoiffé de sang l'est devenu pour de bon sous la plume de Stoker.
Il s'inscrit avec ce roman dans la mouvance des auteurs néogothiques, comme d'autres auteurs qui lui sont contemporains: Stevenson avec Docteur Jekyll et Mister Hyde, Sheridan Le Fanu avec Carmilla, Mary Shelley et Frankenstein. L'époque est à la débandade des valeurs victoriennes, qui culmine avec les crimes de Jack l'Eventreur, le contexte est donc propice et Dracula est un immense succès populaire. Si ce roman épistolaire est son œuvre la plus connue, il en a pourtant écrit beaucoup d'autres, ainsi que des nouvelles, comme L'homme de Shorox, Les contes de minuit, Le géant invisible ou des versions alternatives de Dracula, comme L'invité de Dracula, une réécriture du premier chapitre publiée par sa femme à titre posthume, en 1914. Ce ne sera que la première d'une longue série d'adaptations du mythe, surtout au cinéma, où les films estampillés Dracula ne se comptent plus. En 2009, l'œuvre originale a même eu droit à une renaissance grâce à Dacre Stoker, l'arrière petit-neveu du créateur, qui a coécrit une suite au livre original, Dracula l'Immortel. A sa mort, Bram Stoker a demandé à être incinéré, sans doute pour s'éviter la non-mort qu'il a infligé à son personnage. On n'est jamais trop prudent.

Marianne Delaforge (stg)