jeudi 28 février 2013

UNE SOUCOUPE DANS UNE ASSIETTE A TOULOUSE

A Toulouse, ils parlent soucoupe volante devant une assiette pleine

Des "crop circles", attribués par les ufologues à des soucoupes volantes - Photo CC

Tous les mois, des passionnés des OVNI se réunissent à Toulouse pour débattre des preuves d’existence d’une civilisation extraterrestre. Rencontre autour d’un plateau repas et de discussions à la frontière de l’étrange.


« On nous cache des choses »

La fin du monde est déjà loin derrière nous et aucune soucoupe ne s’est envolée de Bugarach. « On a bien rigolé. Pour Bugarach on s’attendait à rien », confie Isaure devant les vestiges de son dîner, dans un coin privé du premier étage du Flunch allées Jean-Jaurès à Toulouse. Le restaurant est en effet le QG des repas ufologiques toulousains, organisés tous les mois depuis douze ans. Devant les plateaux, ils sont quelques dizaines à venir ainsi débattre régulièrement de l’actualité des manifestations des objets volants non identifiés.

« On a bien rigolé. Pour Bugarach on s’attendait à rien »

Jeunes, actifs, retraités voire même homme politique local ce soir-là, les profils qui composent l’assistance sont variés mais partagent tous une chose : le doute. « On nous cache des choses, c’est évident », déclare Ange,  qui participe à son premier dîner ufologique. Ce tout frais retraité d’EDF est tombé dans les soucoupes tout petit. « Depuis tout gamin, la question me fascine. J’étais abonné à ‘Lumière dans la Nuit’ (revue ufologique créée en 1958 NDLR) ». Comme d’autres dans la salle, Ange est friand de sources d’informations alternatives face à des « médias très frileux » sur le sujet.

« Exo-civilisation »

Autour de sites internet ou de radio spécialisés, ils rassemblent ainsi des « preuves tangibles » qui interrogent sur la possible présence de visiteurs de l’espace. Dans le jargon, ces émissaires seraient en provenance d’une « exo-civilisation ». C’est en tout cas ce qu’explique au micro Denis Roger Denocla, le conférencier du soir.

Les Ummites, extra-terrestres venus sur Terre à des fins d’observation scientifique et ayant entretenu de véritables relations épistolaires avec plusieurs personnes…

Devant les diapos de son Powerpoint, ce Parisien détaille ses « quarante années de recherches » qui l’ont conduit à traduire le langage des Ummites, extra-terrestres venus sur Terre à des fins d’observation scientifique et ayant entretenu de véritables relations épistolaires avec plusieurs personnes en Europe de l’Ouest. Avec comme résultat la définition de la matière noire et des trous noirs. Rien que ça. Mais en réalité, ce qui pourrait faire office d’un mauvais pitch de série B est une théorie très débattue au sein de la communauté ufologique.

« La curiosité tout azimuts »

« Je ne connaissais pas », admet Ange qui dit avoir parfois du mal à « recouper » des informations qu’ils jugent parfois « farfelues. » Car même si certaines hypothèses peuvent sembler fantaisistes, être passionné d’OVNI n’est pas synonyme d’un aller simple en hôpital psychiatrique. « C’est de la curiosité tous azimuts », résume André, 74 ans.

« Je trouve suspect de voir les gens qui témoignent se faire systématiquement tourner en ridicule. »

En provenance directe d’une conférence à la médiathèque sur les vols spatiaux habités, ce commercial à la retraite s’est installé devant son quart de rouge et ses haricots verts en attendant le début de la conférence. Lui aussi a toujours été intrigué par le phénomène OVNI via des expériences vécues par des amis. « Quand il y a un faisceau de cohérence autour d’un sujet, ça m’intéresse. Et puis je trouve suspect de voir les gens qui témoignent se faire systématiquement tourner en ridicule. »

 « L’idée d’exo-civilisation est passée du ridicule au cadre de ce qui est possible. »

Car c’est aussi ça les repas ufologiques. Un endroit où l’on peut parler sans crainte de passer pour le dingue du bureau. « On n’est pas responsable des propos qui sont tenus ici. C’est simplement un lieu d’échanges. » Et même si certains flirtent volontiers avec la théorie du complot, la plupart espère que leur conviction se diffuse plus largement au grand public. « Depuis l’essor d’Internet, on voit de moins en moins de moqueries », constate Isaure. « L’idée d’exo-civilisation est passée du ridicule au cadre de ce qui est possible. » Un renforcement de la crédibilité due également à l’existence d’organisme tel que le GEIPAN, émanation du CNES, chargée de vérifier des témoignages d’observations d’OVNI.

mercredi 27 février 2013

LES TEMPLIERS DE FRANCESCAS


Francescas. L'ordre des Templiers, toujours un mystère

Eric Foinet a captivé son auditoire. /Photo DDM. PG ()
Eric Foinet a captivé son auditoire. /Photo DDM. PG


Entre mythe,réalité,l'histoire de l'ordre des Templiers continue d'intriguer et de frapper l'imagination. Samedi, à l'invitation de Josette de Bussy, présidente des Amis du patrimoine, Eric Foinet, président de l'Académie d'histoire de la Gascogne et de la Guyenne, est venu donner une conférence sur les Templiers en Albret.
Devant une cinquantaine de personnes, il a retracé avec passion l'histoire de leur ordre et leur passage sur le territoire lot-et-garonnais et gersois tout en faisant partager ses recherches.
Ordre religieux et militaire créé dans le courant de l'année 1119, le but de ces quelques chevaliers, animés de sentiments religieux, était de protéger et de défendre les pèlerins se rendant en Terre Sainte. De plus en plus nombreux,les Templiers fondent de nombreuses commanderies, réseau d'immenses domaines agricoles qui permet de les approvisionner en armes et chevaux. Des demeures templières, le Lot-et-Garonne en possède bon nombre,à Agen,à Saint-Vincent-de-Lamontjoie, à Nérac,mais aussi au Nomdieu où sur un vitrail du tympan de l'église est inscrite en latin la même devise que celle des Templiers.
Pendant deux siècles l'ordre des Templiers prend de l'ampleur et s'enrichit, s'attirant la jalousie du roi Philippe le Bel mais aussi du pape Clément V.
En 1307 le roi Philippe le Bel ordonne l'arrestation de tous les Templiers. Jacques de Molay, le dernier grand maître, sera mis au bûcher et, selon la légende, maudit le pape et les rois de France «jusqu'à la 13e génération de vos races». Auparavant,selon la légende,il aurait mis en lieu sûr les archives et les richesses de l'ordre des Templiers. Depuis il paraîtrait selon le conférencier que certains cherche le trésor.
Un échange constructif a permis de poursuivre l'après-midi avec un conférencier intarissable sur l'ordre des Templiers.
La Dépêche du Mid

lundi 25 février 2013

LES CHRONIQUES D'EL BIB : IRON SKY

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Tous les amis fortéens ont évidemment apprécié Pénétration du regretté Ingo Swann. Pour ma part, j'étais un peu resté sur ma faim. Quelle est donc l'origine de cette étonnante base découverte sur la face cachée de la lune ? Extraterrestre, pensera-t-on, évidemment ! Mais il n'en est rien. L'excellent film finlandais de Timo Vuorensola, Iron Sky (2012), nous donne enfin la vraie réponse : les nazis se sont réfugiés sur la lune en 1945 pour attendre des jours meilleurs et revenir conquérir la terre. Et c'est à cette opération à laquelle nous allons assister, pour le plus grand bonheur des amateurs de science-fiction. Car si la technologie du IV ème Reich est impressionnante, elle est restée très "tôle et boulons" et possède une savoureuse couleur "steampunk". Quant à la Terre, elle est évidemment très marquée par les Etats-Unis d'Amérique, dirigés par une pulpeuse présidente, et pour qui la lutte contre l'envahisseur nazi sera un moyen inespéré de relancer une campagne qui s'essouffle pour briguer un second mandat. Le combat est digne de "Star War", avec, côté nazi, d'invraisemblables ballons dirigeables spatiaux et un monstrueux "Gotterdämerung", en forme de soucoupe à la "Wunderwaffen". Les forces alliées font appel à Georges Lucas, mais aussi à tout l'arsenal existant, comme un brave Soyouz mis à disposition par les russes ou une petite fusée Nord Coréenne, « construite par les mains du Gloieux Kim Long ».
Comme quoi la vérité historique peut rimer avec franche rigolade !!!

L'ABBE SAUNIERE, UN FARCEUR ?


Midi Libre

L'abbé Saunière a joué un bon tour... de Magdala

B.C.
25/02/2013, 06 h 00
L'abbé Saunière a joué un bon tour... de Magdala
Dans la vie, il faut faire son trou", dit un vieil adage. Ce n'est pas l'abbé Saunière qui le contredirait.

 L'ancien curé de Rennes-le-Château, on le sait, aurait soi-disant laissé traîner un trésor, quelque part, dans les entrailles de sa paroisse. Et depuis des lustres, des centaines d'inconnus creusent le sujet. Mais aucun n'a remonté à la surface quelque butin conséquent et trébuchant. Seuls trébuchent ceux qui se promènent sans voir les trous creusés un peu partout dans le village. Le trésor de Rennes-le-Château est un sujet que tout le monde pioche. Mais si beaucoup répondent à la "pelle" du mystère, il y a peu d'élus. Quoique... Hier, le chercheur Max Trouvetou a mis au jour une cache située sous le fameux bénitier diablement connu. Marie Denarnaud, sa gouvernante, était à ses côtés. "Elle est bien bonne avec lui", disent des mauvaises langues influencées par l'abbé Boudoir, un amoureux de l'ordre moral (on le surnommait "l'abbé rangé"). Ce qui ne l'empêchait pas d'admirer les atours de Madeleine (plus connus sous le code singulier de l'atour Magdala), une copine à Saunière qui faisait rempart de son corps. Pourtant elle n'était pas du genre à monter au créneau dans ce domaine (celui de l'abbé). Toujours est-il qu'elle a connu la vie de château telle une reine au point d'être surnommée "Reine du château". Et comme elle savait tenir les rênes de son pouvoir d'attraction, on évoqua aussi les rênes du château. "Mon trésor, mon trésor... J'ai le goût de la Madeleine que je tremperais bien...", lui serinait l'abbé qui ne croyait pas si bien dire. Un trésor, elle en avait un. Mais elle défuncta avant de le révéler. Heureusement, son esprit hanta les lieux. Et le fantôme de sa voix d'en faire tout un fromage du trésor ! Et à force de répéter "Trouvez les dessous de l'affaire", Max Trouvetou comprit que le magot gisait sous la tour. C'était diablement facile à deviner. Hier matin, le butin fut alors mis au jour dans une ambiance d'enfer et la foule en profita : diamants et Louis d'or volèrent vers des mains avides et sous les yeux ovales de Mgr Jacques Treize (il n'est pas originaire d'Arzens). Le trésor de l'abbé a donc été redistribué aux pauvres Limouxins. Essai transformé contre la baisse du pouvoir d'achat. Grâce aux trous de Rennes, il n'y en a plus dans le budget. Le fantôme de Magdala avait le diable au corps. Il y avait une ambiance d'enfer à repasser le film de Rennes-le-Château en continu...


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Publié le 25/02/2013 03:47 - Modifié le 25/02/2013 à 09:35
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Limoux. Et si le Diable avait raison ?

carnaval

La bande des Blanquetiers est revenue à sa manière sur  l'énigme du trésor de Rennes-le-Château./Photos DDM D.Donnat ()
La bande des Blanquetiers est revenue à sa manière sur l'énigme du trésor de Rennes-le-Château./Photos DDM D.Donnat
Les voies de la grâce sont impénétrables. À carnaval aussi. Et le Diable qui le sait en profite. On a reconnu sa main dans l'évocation du trésor de Rennes-le-Château.
Le trésor de Rennes-le-Château continue de faire rêver, scientifiques, littérateurs, poètes, journalistes, touchés mais pas coulés par le fiasco de Bugarach. Carnavaliers aussi bien sûr. Il n'est pas rare que le Diable et le Bon Dieu ne se donnent rendez-vous une de ces fins de semaine place de la République. Histoire d'examiner le cas de ce pauvre curé accusé de tous les maux dont celui d'être inexplicablement riche. D'entretenir aussi des relations bizarres avec le ciel comme avec le monde, du reste. De focaliser, tel un paratonnerre, les énergies, envies et frustrations. Et de vérifier enfin par la même occasion la permanence de l'attractivité du scénario sur les esprits et le public en général. La bande des Blanquetiers est revenue, à sa manière, sur l'énigme du trésor, dans une production digne de Cécil B. de Mille, reproduisant avec fidélité une réplique plutôt convaincante de la célèbre tour Magdala où l'abbé s'abîmait en lectures, prières et méditations. Par un raccourci propre à Carnaval qui joue avec le temps et les époques comme un enfant avec de la pâte à modeler, les personnages du cortège ont fait resurgir la trame humaine et sociale d'une saga qui a quelques épisodes encore devant elle. L'abbé bien sûr, sa servante, un évêque, des chercheurs de trésors guidés par la poêle à frire, le diable enfin et quelques autres masques pittoresques. Évidemment, la question posée par la présence de la tour, était : que peut-il bien sortir de là-dedans ? Sans avoir une idée précise sur la nature du trésor, on se doutait bien qu'il ne s'agissait pas d'un calice au sens habituel où on l'entend, ni d'un livre d'heures ou de prière où les images ne peuvent être que saintes. Une première silhouette aux allures de revenante s'échappa de l'obscurité à l'entrée de la porte, laissant présager quelque chose d'heureux compte tenu des gloussements contenus.
Sur un air de french-cancan, trois créatures de rêve commencèrent à jeter bras et jambes en cadence, l'agitation sur une jambe ou deux gagnants peu à peu la sphère ecclésiastique, le diable aussi emporté corps et bien dans un joyeux sabbat qui n'en espérait pas tant sans doute, et qui surpris, levait les yeux au ciel. Le trésor de Rennes-le-Château selon les Blanquetaires ne serait donc qu'une antichambre de lupanar comme au temps de la Goulue ? Nous n'étions pas loin de le croire.
La Dépêche du Midi

dimanche 24 février 2013

FREMION EN PUBLIC


FREMION EN PUBLIC !

Yves Frémion, écrivain, poète, chroniqueur, pataphysicien, zygomaticien et iconologue bien connu (Fluide Glacial, Zoo, Papiers Nickelés, Barricade...) se produira lui-même sur scène en lisant ses œuvres littéraires, poétiques et humoristiques, à voix haute

DIMANCHE 3 MARS 2013 de 18 H A 19 H
au CLIN'S  20
49 rue de Pixérécourt Paris 20° (Métro Télégraphe)
NB : Il est important d'arriver à l'heure.

Entrée libre, sortie entre deux gendarmes.
Tenant compte du grand nombre de SDF, RMIstes et assistés sociaux parmi ses amis, l'artiste se produira au chapeau et au débotté.

Ph : Ingrid Gerlach 2012                                          Prod. Ateliers du Tayrac n° 317 CP 178

LA CIBOULETTE, Limoux





11300 – La Ciboulette (1 avenue Favre d’Eglantine, 11300 Limoux, tél 04 68 31 73 00). Une adresse que l’on ne peut oublier : un ancien garage aménagé en maison de poupée, qui n’est pas sans rappeler la fameuse chambre aux marsupilamis de la rue Lambic à Toulouse. Et une carte terrifiante : outre les habituelles spécialités, j’y ai trouvé une excellente matelote de saumonette au vin des Corbières, une belle joue de bœuf braisée et une entrecôte Rossini à faire hurler un foie fragile. Vous pouvez également vous égarer dans un étonnant choix de gambas, dont celles flambées au calvados. Et Hélène, la dynamique patronne, ne vous laissera pas sortir sans vous avoir fait goûter ses excellentes crêpes, pour vous éviter une hypoglycémie foudroyante dans la Cité Sainte de Limoux..

DRACULA DANS LE MAGAZINE LITTERAIRE

Entretiens avec des vampires

Increvable vampire ! La tradition populaire et la littérature lui ont fait subir toutes les incarnations, toutes les transformations - parfois toutes les indignités.

Et pourtant, il demeure, dans sa puissance archétypale, trônant au sommet de notre taxinomie fantastique, éclaboussant de son éclat noir le reste du bestiaire traditionnel, lycanthropes et autres goules, qui lui cèdent en élégance comme en pouvoirs de fascination.
À l'heure où le vampire met les foules adolescentes en émoi, comment expliquer une telle pérennité ? En notant d'abord que le vampire nous vient de la nuit primordiale : son ombre s'esquisse avec nos premières sépultures, qui, comme le rappelle Daniel Sangsue (1), peuvent aussi bien servir à honorer les trépassés qu'à les empêcher de revenir. Il commence à prendre forme pendant l'Antiquité, par le lien entre sang et culte des morts. Avant même de se concrétiser dans la figure du vampire, les fonctions vampiriques étaient là, disséminées dans de multiples créatures : hématophagie, goût pour la nuit, affiliation au mal...
Le vampire tel que nous le connaissons est le produit d'une catalyse : celle d'éléments légendaires, historiques ou fictifs que réussit Bram Stoker dans son chef-d'oeuvre Dracula. Son comte éponyme reste notre grand référent vampirique, à l'aune duquel se définissent les armées de successeurs. Inscrit dans ses traits définitifs depuis le début du XXe siècle, le vampire semble paré pour l'éternité des lettres. Ce n'est cependant pas la littérature qui a inventé le vampire, mais le génie populaire - l'envers vertueux des superstitions -, comme le révèlent les très étranges faits divers vampiriques qui épouvantèrent les populations des Balkans au XVIIIe siècle. S'appuyant sur ces récits, le bénédictin dom Calmet tenta même de recruter le vampire comme cinquième colonne de la pensée surnaturelle - et donc comme paradoxal défenseur de la religion - contre les menaçantes Lumières, lesquelles répliquèrent dans l'article « Vampire » de leur Encyclopédie.
Le vampire, un enjeu de débat intellectuel ? Il l'est toujours aujourd'hui, quoique différemment : dans notre époque à la fois préoccupée de normes et tentée par le relativisme, où la question des minorités apparaît difficilement soluble, le vampire peut incarner une marginalité avide de rentrer dans le rang aussi bien que celle qui s'y refuse. Il peut même porter la bannière d'une forme de réaction puritaine, comme dans la série Twilight, destinée à la jeunesse. Et celle de la lutte anticapitaliste, quand d'autres auteurs populaires (Chuck Hogan) interprètent à la lettre une vieille métaphore comparant le patronat aux suceurs de sang. Cette polymorphie à la fois perverse et fertile aurait pu brouiller les contours de l'archétype. Le vampire en sort à la fois intact et enrichi. Le Dracula de Stoker prétendait conquérir l'Angleterre. Un siècle après sa mort sous les lames de Jonathan Harker et de Quincey Morris, il semble avoir acquis le pouvoir d'organiser un monde entier autour de lui.

mercredi 20 février 2013

L'INEXPLICABLE AVEC YVES LIGNON

Lannemezan. Ne pas fermer les yeux sur l'inexplicable

conférence Yves Lignon

La Depêche

Une assistance curieuse! /Photo J.-C.Du Pont ()
Une assistance curieuse! /Photo J.-C.Du Pont
Invité, samedi 16 février, par «Radio-Festival-Energie» pour une conférence sur le paranormal inexplicable en l'état actuel de nos connaissances, Yves Lignon a fait le plein dans la salle du Renouveau. 80 personnes environ ont assisté au débat. Mathématicien et statisticien de formation, il fait partie de ces scientifiques qui ont suffisamment l'esprit ouvert pour s'intéresser aux phénomènes paranormaux. Il regrette même cette prise de distance pour tout ce qui ne rentre pas dans les codes scientifiques voire un certain mépris. Ce qui laisse le champ libre au charlatanisme et autres dérives irrationnelles. «La France est le seul pays majeur qui ne possède pas un organisme universitaire de recherche sur le paranormal», déplore t-il. La réalité est là, même inexplicable, des faits d'observation, des témoignages fondés et des résultats expérimentaux ouvrent la voie à des spéculations sur la véritable nature de l'être humain qu'on ne peut éluder. Tout comme ne peut être mis en doute le don et l'efficacité de certains guérisseurs ou «rebouteux». Quant à la voyance, le don de divination de certains individus peut surprendre et ne peut être écarté non plus. Toutefois, pour Yves Lignon, il ne peut qu'être factuel et rare et surtout à différencier de l'exploitation intéressée.
Jean-Claude Du Pont

LES CATHARES AU REGIME

Les Cathares, de «parfaits» végétariens

 Mediapart


A l’époque médiévale, si les chrétiens peuvent manger de tout, le régime alimentaire des Cathares est végétarien. Il se compose le plus fréquemment de pain, d’huile, d’épaisses soupes de légumes, de poissons et de fruits. Mais on l’interrompt plus souvent encore par des jeûnes prolongés. Plongée au cœur de l’ascétisme cathare.
par Mathieu Arnal sur www.frituremag.info

L’abstinence ou la sobriété alimentaire, marque ultime de tempérance, est remarquée dans toutes les communautés religieuses médiévales. Si de nombreux aménagements permettent tout le long des réformes monastiques de gommer l’aridité des régimes, certains chrétiens ne transigent pas. Ils se disent « chrétiens » et, pour désigner les prêtres de leur religion, les fidèles ou croyants emploient l’expression significative de « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens ». Les qualificatifs d’ « hérétiques albigeois » (région d’Albi), de « Cathares » (du grec Katharos « pur ») et de « parfaits » sont utilisés ironiquement à leur encontre au XIIIe siècle par les catholiques.« Les premiers qui vivent en communauté reçoivent le consolamentum (baptême spirituel). Il s’agit d’une imposition des mains qui accorde la rémission des péchés et la rédemption au bout d’une année de dures épreuves. Ils pratiquent le jeûne, la pauvreté et l’abstinence. Les autres les croyants, mènent une existence séculière et ne reçoivent ce baptême qu’au moment de mourir. Seuls ceux qui choisissent la voie de la perfection doivent consacrer tous leurs efforts à la purification du corps », explique Yves Rouquette, poète et écrivain occitan, fin connaisseur du catharisme.
Refus de toute alimentation carnée
Conformément à leur engagement, les « chrétiens » doivent donc s’abstenir de tout ce qui est gras (au sens de « faire gras »). En cela, ils respectent littéralement les enseignements tirés des Evangiles. Sont donc interdits la viande, la volaille, les œufs, le lait, les laitages et le fromage ainsi que des graisses animales pour la cuisson. Enfreindre cette prescription absolue leur fait perdre le bénéfice du baptême. Dans la perspective cathare, tous les animaux sont susceptibles d’avoir reçu une âme céleste… Le fait qu’ils consomment du poisson s’explique parce qu’ils croient qu’ils n’ont pas d’âme et ne se reproduisent pas. Jacques Fournier, un prédicateur cathare interrogé par l’Inquisition aurait dit : « Les esprit déchus sont les esprits humains et ceux des animaux ; ces derniers sont doués d’intelligence et de connaissance ; c’est pourquoi c’est un péché de les tuer ». Dans les montagnes de Haute Ariège, la viande (la fereza) est considérée pour les parfaits comme ni plus ni moins de la sauvagerie. Ce végétarisme est un refus de commettre la violence à l’égard d’une créature « ayant du sang ». « S’ils tombent par hasard sur un animal pris au piège, ils ont le droit de le délivrer. Mais, comme ils causent un dommage au chasseur, ils laissent à sa place une pièce de monnaie », poursuit Yves Rouquette. Chez ces chrétiens qui ont fait vœu d’abstinence et de chasteté, l’autre raison de ne pas consommer d’alimentation carnée vient du fait que toute chair provient de la fornication et est par conséquent ressentie comme impure.

Précautions et jeûnes
En revanche, ils se nourrissent de légumes (lentilles, pois et pois chiches, chou, navet, oignon, racines…) de fruits, d’huile, de poissons, crustacés et coquillages agrémentés parfois d’épices (clou de girofle notamment) cuisinés avec vigilance dans des ustensiles qui ne doivent pas être souillés par des aliments impropres ou de la graisse animale. Dans les périodes de persécution, et plus singulièrement au début du XIVe siècle, le « Bon Homme » est souvent seul, vit de la charité des croyants, voyage sans cesse afin de prêcher la « bonne parole ». Il risque de manger par nécessité ou inadvertance une nourriture souillée, qui lui est interdite. Aussi les précautions sont multiples. Dans les maisons où il est attendu par les fidèles, on veille tout particulièrement à la propreté rituelle dans laquelle il mange ou boit. Et, pour préparer un poisson, on n’hésite pas à laver une poêle à cinq eaux. Très souvent, le parfait porte sur lui son gobelet, sa cassolette de terre ou en achète une pour aller à l’auberge, où chacun cuit ce qu’il a apporté sur le feu commun. Le pâté de poisson (poisson cuit dans le pain) fait généralement d’anguilles, de saumon, de truites, est un des mets les plus appréciés. A l’occasion de certaines fêtes, le vin est autorisé mais est très largement coupé d’eau.
Temps fort de l’année : les carêmes. Les Cathares en pratiquent trois annuels de quarante jours chacun. La première et la dernière semaine sont jeûnées au pain et à l’eau. Ces mêmes jours sont observés durant toute l’année les lundi, mercredi et vendredi si le parfait ne travaille pas, ne voyage pas ou n’est pas malade. Dans ces derniers cas, il peut manger des légumes ou une noix, bouillis à l’eau. Les membres de la communauté cathare sont ensemble garants des interdits et des préceptes de vie. Les parfaites et les parfaits ne peuvent manger seuls, mais sous le contrôle d’une compagne ou d’un compagnon.
Le Catharisme
La doctrine cathare remet à l’honneur les conceptions dualistes anciennes propres au manichéisme. Elle enseigne que Dieu a créé tout ce qui était esprit tandis que Satan, son ennemi, a créé la matière, d’où la négation de la corporéité de Jésus-Christ et de la résurrection de la chair. Selon les cathares, le corps de Jésus et celui de la vierge Marie n’étaient en effet qu’apparents. L’homme étant fait d’un corps et d’une âme, il participe quant à lui des deux principes et ce n’est qu’en menant une existence pure et exempte de péché qu’il peut racheter sa part de lumière. Le catharisme condamne la hiérarchie de l’Eglise romaine au prétexte qu’elle ne respecte pas les idéaux du Christ. Les cathares se considèrent comme les seuls vrais disciples des apôtres, pratiquant la pauvreté absolue et travaillant de leurs mains pour vivre. Apparu au milieu du XIIe siècle, le mouvement s’implante dans les villes et les campagnes du nord de la Chrétienté occidentale. S’il ne réussit pas à éclore durablement en Allemagne ou dans les principautés du Royaume de France (Flandre, Bourgogne, Champagne), il connaît l’accueil le plus favorable dans les villes du nord et du centre de l’Italie et surtout dans le Midi languedocien. Au XIIIe siècle, parmi les fidèles, on trouve des marchands, hommes de lois, notaires, petits nobles et peu d’artisans et paysans. Les différentes tentatives de conciliation échouent au XIIe siècle. Le pape Innocent III lance la croisade contre les Albigeois à partir de 1209. La lutte armée se poursuit dans le Midi et dans tout l’Occident chrétien tout au long du XIIIe siècle, relayée par le tribunal de l’Inquisition dès 1233. En 1271, le Languedoc est définitivement annexé au Royaume de France. Les derniers refuges cathares livrés, il faudra attendre 60 ans avant de voir périr sur un bûcher le dernier cathare occitan Guilhem Bélibaste, dans la cour du château de Villerouge-Termenès, près de Carcassonne.

LE BUGARACH A AUBERVILLIERS

|L'INDEPENDANT
 
 

Bugarach Le panneau de Bugarach retrouvé planté sur le "périph" à Aubervilliers

Le 19 février à 17h41 par B.C. | Mis à jour il y a 18 heures
Le panneau gentiment photographié par des banlieusards pour le maire de Bugarach.
Le panneau gentiment photographié par des banlieusards pour le maire de Bugarach.
A Bugarach, on se souvient que le panneau d'agglomération avait été volé le 21 décembre. C'était le jour de la fin du monde... Qui n'a pas eu lieu. On se souvient que certaines prédictions ésotériques avaient annoncé que le cataclisme final épargnerait le village. Elles se sont trompées : en fait, c'est le panneau qui n'a pas été épargné. Des petits malins l'ont en effet subtilisé à la barbe des centaines de journalistes, de curieux, de touristes et de gendarmes présents ce jour-là dans le village.
"Des gens d'Aubervilliers m'ont téléphoné pour me dire que le panneau avait été planté en plein milieu du boulevard périphérique, là-bas, chez eux, en banlieue parisienne, et que les automobilistes ralentissaient, les yeux éberlués, confie Jean-Pierre Delord, le maire de Bugarach. "Je vais écrire au maire d'Aubervilliers pour lui demander s'il ne pourrait pas me le renvoyer".
Plus précisément, les mains anonymes et espiègles ont dressé le panneau Bugarach dans un lieu-dit appelé "Carrefour des six routes". Rappelons qu'un tel panneau coûte à lui seul dans les 225,32€ hors taxe ; son support 415,05€, et sa pose 500€. "C'est la quatrième fois qu'on nous le vole", ajoute J.P.Delord, "le village, n'a que deux cents habitants et environ 300 000€ de budget annuel".
Sur le "Périph", l'image est quand même forte : deux noms de communes se côtoient. L'un est symbole de l'hyper ruralité, l'autre de la mégapole.

mardi 19 février 2013

LE FLASSIAN Limoux





11300 – Le Flassian  (2 avenue du Languedoc, 11300 Limoux, tél 04 68 31 21 04). Le restaurant est bondé à midi, ambiance « routier », menu bon marché et « light ». Mais la carte est sympa, avec bien sûr les spécialités locales (cassoulet, fricassée), mais aussi un excellent gratin de moules. Animations régulières, style « soirée tapas ». Beau jardin intérieur très relaxant à la belle saison.

dimanche 17 février 2013

LE SASQUATCH A BIEN EXISTE

Scientific Method / Science & Exploration


Bigfoot genome paper “conclusively proves” that Sasquatch is real

And it only took founding a new journal to get the results published.



Bigfoot cares for its young.
It's not often you come across a scientific paper which notes that the information it covers is like something "seen on the television series Monster Quest." And you rarely read a paper which concludes, "The data conclusively proves that the Sasquatch exist as an extant hominin and are a direct maternal descendant of modern humans." But today, we have such a paper—and there's nothing usual about it, including the journal where it appears.
Back in December, our own Nate Anderson drove me to the bottle with a flurry of questions about cryptozoology. One of the big motivators of Nate's interest in sasquatch was a report that a Texas group had sequenced the creature's genome. Not surprisingly, the team behind this startling research had some trouble publishing a paper describing their results.
By all appearances, they've solved that problem... by establishing a brand new journal, called De Novo (I'm not kidding; they apparently bought an existing journal and renamed it). The journal's site appears to be a mix of clip art and some basic HTML. Though it claims to be "open access," the site actually charges $30 to see the bigfoot paper (although their press person was kind enough to provide Ars with a free copy). Payment requires a Google Wallet account.
Currently, the sasquatch genome report is all you can see. It's the only paper in Volume 1, Issue 1 of De Novo.

Running the data

Normally, publishers require genetic sequences to be submitted to a public database before a paper's publication, but there's a slight hitch here: the big public database requires a species identification, and sasquatch isn't officially a species. While the research team works on sorting out the species issues, it has provisionally settled on Homo sapiens cognatus. Some of the sequence data from the alleged bigfoot is available as downloadable supplements.
We're currently working with someone who has relevant genomics experience to do an analysis on those sequences, but much of the paper speaks for itself—and it says some very strange things. Figures in the paper show everything from iconic large footprints to old engravings of mythical ape-like creatures. There's even a photo of what seems to be a very shaggy carpet sleeping in the woods (with an embedded video, naturally).

The included clip of something shaggy in the woods.
The researchers (primarily a mix of forensics experts) have been collecting alleged bigfoot samples for years, accepting submissions from across North America. These include everything from stray hairs to clumps of fur with flesh attached to a pool of blood (collected after—wait for it—a sasquatch chewed on a pipe).
The team used fairly standard forensic techniques on these items: minimize contamination, gather the DNA of those who collected the samples, then ship everything out to contract facilities for analysis, with a large variety of tests being performed.
At this point, we get into some actual biology with enough details to analyze. And the details appear to point in the exact opposite direction of the authors' conclusions that bigfoot represents a recent hybridization between modern humans and an unknown species of primate.
To begin with, the mitochondrial DNA of the samples (when it can be isolated) clusters with that of modern humans. That isn't itself a problem if we assume that those doing the interbreeding were human females, but the DNA sequences come from a variety of different humans—16 in total. And most of these were "European or Middle Eastern in origin" with a few "African and American Indian haplotypes." Given the timing of the interbreeding, we should only be seeing Native American sequences here. The authors speculate that some humans may have walked across the ice through Greenland during the last glaciation, but there's absolutely no evidence for that. The best explanation here is contamination.
As far as the nuclear genome is concerned, the results are a mess. Sometimes the tests picked up human DNA. Other times, they didn't. Sometimes the tests failed entirely. The products of the DNA amplifications performed on the samples look about like what you'd expect when the reaction didn't amplify the intended sequence. And electron micrographs of the DNA isolated from these samples show patches of double- and single-stranded DNA intermixed. This is what you might expect if two distantly related species had their DNA mixed—the protein-coding sequences would hybridize, and the intervening sections wouldn't. All of this suggests modern human DNA intermingled with some other contaminant.
The authors' description of the sequence suggests that it's human DNA interspersed with sequence from some other primate—hence the interbreeding idea. But the best way to analyze this would be to isolate the individual segments of non-human DNA and see what species those best align with. If the authors have done that, they don't say. They also don't mention how long the typical segment of non-human DNA is. Assuming interbreeding took place as the authors surmise, these segments should be quite long, since there hasn't been that much time to recombine. The fact that the authors don't mention this at all is pretty problematic.
It's impossible to say anything for certain until we can get the sequences analyzed; hopefully, we'll have an update on that before the week is out. At the moment, though, all indications suggest that the sasquatch hunters are working on a mix of human DNA intermingled with that of some other (or several other) mammals.

L'ETRANGE A LANNEMEZAN


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Publié le 16/02/2013 07:24
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Lannemezan. L'étrange en question lors d'une conférence

La Dépêche

espace paul-bert

Yves Lignon, spécialiste de l'étrange, sera l'invité d'honneur de «Radio-Festival Lannemezan». ()
Yves Lignon, spécialiste de l'étrange, sera l'invité d'honneur de «Radio-Festival Lannemezan».

Ne manquez pas, cet après-midi, à la salle du Renouveau du Plateau, espace Paul-Bert à Lannemezan, la conférence d'Yves Lignon sur l'inexplicable scientifiquement.
Vous en avez assez de gérer des problèmes bassement matériels ou existentiels, de reconnaissance et d'ego des uns et des autres, vous avez envie de prendre de la hauteur, de la distance et vous évader de votre quotidien, l'espace de quelques heures. Rendez-vous ce samedi, à partir de 14 heures, à la salle du Renouveau du Plateau à Lannemezan pour une conférence sur l'extraordinaire, l'inexplicable scientifiquement avec Yves Lignon, éminent parapsychologue et orateur hors pair, qui a animé avec brio de nombreuses émissions de télévision et de radio.
Cet universitaire français est aussi un conférencier réputé qui ne manquera pas de retenir l'attention de son auditoire, cet après-midi. Il y sera question du paranormal, de l'étrange. De questions sans réponse. Pendant une heure, Yves Lignon donnera quelques explications et anecdotes dont il a le secret. Ensuite, il débattra avec le public.
Cette conférence est organisée par «Radio-Festival Lannemezan» (95 FM) et l'association Festival d'énergie du Plateau et a aussi un caractère humanitaire puisqu'une participation de 2 € sera demandée, qui sera reversée à une association caritative locale. «Vous pourrez également offrir des conserves, des produits d'hygiène ou pour bébé», indique Geneviève Pader, la chef d'antenne et animatrice de «Radio-Festival Lannemezan», qui montre là son dynamisme et sa volonté d'animer la ville à travers des manifestations originales.

repères

Le chiffre : 3

ème participation > D'Yves Lignon à Lannemezan. Dont deux fois à «Radio Festival» (95 FM).

vendredi 15 février 2013

AU BON COIN, Paris 20 ème





20 - Au bon coin (19 rue des Gâtines, 75020 Paris, tél 01 46 36 21 12, www.auboncoinparis20.fr, facebook). Un bistrot de quartier comme je les aime. La décoration vous replonge dans les années 50, avec une vieille TSF et des ardoises partout qui chantent les joyeux petits crus de Loire au verre. La terrine est une vraie terrine, entière, et les filets de hareng vous sont servis dans un gigantesque aquarium. L’entrecôte et l’onglet sont signés « black angus », le magret est rôti au miel et l’andouillette est confite au vin rouge. Service sympa et petits prix. Du bonheur…

jeudi 14 février 2013

CHARLOTTE, Paris 20 ème




20 – Charlotte (4 rue Belgrand, 75020 Paris, tél 01 43 49 05 93). Un endroit cosy-branchouille qui se veut « un bar où on mange ». La carte est simple, mais de bonne qualité (côte de bœuf, tartare) et des plats du jour souvent surprenants (émincé de bœuf aux petits légumes cuit au wok). Belle carte des vins, cocktails de toutes les couleurs et accueil charmant. Un lieu agréable pour se restaurer, en se relaxant au son de musiques sympathiques qui ne vous transpercent pas le crâne.

mercredi 13 février 2013

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : BRAM STOKER d'Alain Pozzuoli




Alain Pozzuoli nous livre, avec Bram Stoker, dans l’Ombre de Dracula (Pascal Galodé, 2012) la biographie qui manquait en langue française. Et le travail qu’il nous propose est captivant, d’une lecture qui s’apparente à celle d’un roman. La vie de l’écrivain est passée au crible avec une enquête psychanalytique très fouillée, mettant en évidence les penchants homosexuels refoulés de l’auteur. Dans une seconde partie, Alain Pozzuoli réussit le tour de force de brosser de façon très synthétique la seconde vie de Stoker, c’est à dire celle de sa créature des ténèbres qui, au travers du cinéma, de la BD et de la littérature, va très vite prendre la dimension d’un mythe planétaire.
Bravo !

LE LOUCHEBEM, Paris


 
01 – Le Louchébem (31 rue Berger, 75001 Paris, tél 01 42 33 12 99). Si vous n’êtes pas végétarien, il vous faut absolument tester la maison du « restaurateur boucher ». Décor de boucherie, serveurs en tenue de garçons-boucher, et une carte somptueuse… de boucherie. En entrée, vous aurez le choix entre la terrine de tête pressée, le pâté de tête de veau ou le museau vinaigrette. Ensuite, c’est une forme de délire qui s’appelle cochon de lait grillé, gigot d’agneau délicatement rosé, jambon braisé et bœuf dans tous ses états, avec bien sûr tous les morceaux oubliés qui ont pour nom hampe, merlan ou araignée. Si vous ne savez pas où donner de la tête, prenez l’assiette du boucher ; vous aurez de tout, et pas un peu puisque c’est à volonté. Mais ce n’est pas terminé. Pour tasser le tout, je vous conseille le sorbet « très arrosé » (c’est ainsi écrit sur la carte). La glace vous sera servie avec une grande bouteille de votre alcool favori dont vous abuserez… à volonté. Quelle adresse, les amis.

mardi 12 février 2013

LES SOUVERAINS BELGES INVITES PAR LE CONSULAT DE WALLONIE A RENNES-LE-CHATEAU

Carcassonne Le roi et la reine des Belges en visite discrète à Rennes-le-Château

 

L'INDEPENDANT

Le 10 février à 6h00 par Fabien Arnaud | Mis à jour le 10 février
Les souverains belges ont été accueillis en toute simplicité par l'abbé Cazaux, Eric Poupeville et une religieuse.
Les souverains belges ont été accueillis en toute simplicité par l'abbé Cazaux, Eric Poupeville et une religieuse. PHOTO/© D.R
Les souverains belges, Albert II et la reine Paola, étaient en visite privée, vendredi à Carcassonne. Ils ont découvert la chapelle et le musée de Notre-Dame de l'Abbaye, et parcouru la Cité. Ils ont poursuivi leur visite de la région par une après-midi à Collioure.

Une Mercedes immatriculée en Belgique, une autre appartenant au corps diplomatique : sur le parking de Notre-Dame de l'Abbaye, au pied de la Cité, c'étaient les seuls indices, vendredi matin, de la présence du roi des Belges Albert II et de son épouse, la reine Paola. Dans la plus grande discrétion, les souverains ont passé quelques heures à Carcassonne, à la faveur d'un séjour de trois jours dans la région, dont une partie passée également à Collioure. "Le roi et la reine sont en vacances. Il ne s'agit pas d'un voyage officiel", indiquait un proche du couple royal, venu des Baux-de-Provence pour les accompagner pendant cette visite. "Ma famille est liée depuis 35 ans à la famille royale belge. Mes grands-parents connaissaient bien les parents d'Albert II, à l'époque où lui était encore prince de Liège. C'est ma cousine, qui vit dans la région de Carcassonne, qui leur a proposé de venir", précisait la même personne.
Férus d'histoire et de patrimoine religieux
Rien, en revanche, sur le lieu de résidence d'Albert II et Paola pendant leur escapade audoise. Tout juste apprenait-on que le roi et la reine avaient fait le déplacement avec une escorte très réduite, dont quatre gardes du corps, et qu'ils avaient fait étape à l'abbaye de Fontfroide, près de Narbonne. La rumeur court cependant qu'ils aient été accueillis par Paul et Nessie Rouelle, au  Consulat de Wallonie à Rennes-le-Château. Vendredi matin, leur programme carcassonnais s'est donc ouvert à Notre-Dame de l'Abbaye, l'établissement religieux, propriété de l'évêché. Pour les accueillir, ni l'évêque, ni le vicaire général. Seuls les attendaient une religieuse, un employé des lieux et l'abbé Cazaux, conservateur du patrimoine diocésain. Ce dernier leur a commenté la visite du musée-trésor, riche d'une collection de 150 objets liturgiques. Le prêtre leur a aussi ouvert la chapelle, premier lieu chrétien apparu à Carcassonne. "Le roi et la reine sont très intéressés par l'histoire, notamment celle des cathares, ainsi que par le patrimoine religieux", indiquait Eric Pouppeville, le salarié de Notre-Dame de l'Abbaye, présent lors de la visite. "Ils ont des connaissances dans ce domaine et ont posé beaucoup de questions".
Aucun commentaire de la part des souverains
Passionné de photographie, Albert II en a profité pour réaliser des clichés de la clé de voûte de l'église, ainsi que de la Cité, depuis les fenêtres du premier étage. Il a aussi été question de la filiation du souverain belge avec Saint-Louis. Le parcours se terminait par la signature du livre d'or et un apéritif. Albert II et Paola devaient ensuite se rendre dans la Cité de Carcassonne, pour continuer cette journée très informelle. "Il n'y a pas eu de protocole particulier. Nous les avons appelés 'monsieur' et 'madame'. Le roi et la reine sont simples et naturels", confiait-on à Notre-Dame de l'Abbaye. Pour autant, aucun royal commentaire sur Carcassonne et sa région n'aura filtré devant la presse. Vendredi, c'était la première fois que le roi Albert II de Belgique et son épouse effectuaient une visite à Carcassonne. Aujourd'hui âgé de 78 ans, le souverain a succédé en 1993 à son frère, le roi Baudoin. Depuis 2010, des rumeurs courent sur sa possible abdication en faveur de son fils aîné. Selon le journal Le Soir, celle-ci pourrait intervenir en juillet prochain.

SUR LA ROUTE DU CRIME



Actualité criminologie


    « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    France > serial killer, faits divers, profilage, crime & médias
    Article posté par Stéphane Bourgoin le Lundi 4 février 2013

   

    « Sur la route du crime », un événement organisé par Stéphane Bourgoin et l'agence H2ACOM du 29 mars au 28 avril 2013.
   
    Tous les jours, à l'exception du dimanche et du lundi, cet événement comprendra une exposition dans un ancien site industriel parisien - un lieu insolite constitué de caves voûtées - ainsi que la projection d'une trentaine de documentaires et de films autour du phénomène des tueurs en série, des faits divers et de la criminologie.
   
    Toutes les projections seront présentées par Stéphane Bourgoin.
   
    Sept tables rondes et débats ouverts au public et en accès gratuit aborderont différentes thématiques avec de grands spécialistes en criminologie, des profilers, des associations et proches de victimes, des magistrats, policiers et gendarmes.
   
    Pour l'occasion, Derf Backderf, le seul ami et voisin du cannibale de Milwaukee Jeffrey Dahmer, témoignera de son expérience sur l'enfance d'un tueur en série. Il est aussi l'auteur d'un remarquable roman graphique "Mon ami Dahmer" qu'il dédicacera à cette occasion.
   
    Pour la première fois, Stéphane Bourgoin partagera sa collection personnelle lors de cette exposition qui vise à comprendre ce qu'il peut bien se passer "dans la tête" des tueurs en série.
   
    Le samedi 27 avril, de 20 h à l'aube, la manifestation se clôturera par une "Nuit Serial killers" avec la projection de cinq heures d'entretiens dans leur intégralité avec un tueur et une tueuse en série, ainsi que la projection de trois films de fiction. Un buffet dînatoire et le petit-déjeuner seront offerts. Cette nuit blanche sera animée par S. Bourgoin.
   
    Nous vous donnerons en temps voulu tous les détails relatifs à l'événement sur "Au Troisième Oeil".
   
    Pour tous renseignements à propos de « Sur la Route du Crime », cliquez sur le lien SOURCE pour contacter l'agence H2aCOM

Source : SITE H2ACOM
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     Pour suivre sur Twitter l'actualité des faits divers et celle de Stéphane Bourgoin
     Plaisir, Claye-Souilly, Sainte-Geneviève-des-Bois, Lens, Paris, Provins, Nantes, Aix-en-Provence et une tournée en Belgique : les prochaines conférences de S. Bourgoin
     La couverture du nouveau livre de Stéphane Bourgoin

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    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par Stéphane Bourgoin avec une exposition, plus de 30 projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par MARATHON le Lundi 4 février 2013
    Il faut préciser que l'album "Mon ami Dahmer est en français "
   
    Derf Backderf a commencé à travailler sur la réalisation de Mon ami Dahmer en 1994 ; le livre sera finalement terminé en 2011 et publié en 2012 aux États-Unis. Derf Backderf a été nominés pour deux Eisner Awards et a reçu de très nombreuses récompenses pour son travail de dessinateur de presse, dont le prestigieux Robert F. Kennedy Journalism Award du dessin politique en 2006.
   
   
    Il a commencé à travailler sur la réalisation de Mon ami Dahmer en 1994 ; le livre sera finalement terminé en 2011 et publié en 2012 aux États-Unis. Derf Backderf a été nominés pour deux Eisner Awards et a reçu de très nombreuses récompenses pour son travail de dessinateur de presse, dont le prestigieux Robert F. Kennedy Journalism Award du dessin politique en 2006. Il vit à Cleveland (Ohio) avec sa femme Sheryl Harris (journaliste lauréate du Prix Pulitzer) et leurs deux enfants.
   
   
   
    Il a commencé à travailler sur la réalisation de Mon ami Dahmer en 1994 ; le livre sera finalement terminé en 2011 et publié en 2012 aux États-Unis. Derf Backderf a été nominés pour deux Eisner Awards et a reçu de très nombreuses récompenses pour son travail de dessinateur de presse, dont le prestigieux Robert F. Kennedy Journalism Award du dessin politique en 2006. Il vit à Cleveland (Ohio) avec sa femme Sheryl Harris (journaliste lauréate du Prix Pulitzer) et leurs deux enfants.
   
   

    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par Stéphane Bourgoin avec une exposition, plus de 30 projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par sheraza2 le Lundi 4 février 2013
    J'ai hâte d'y être, je ne manquerais cette expo pour rien au monde.
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par Stéphane Bourgoin avec une exposition, plus de 30 projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par milodragovitch le Lundi 4 février 2013
    Pour un aperçu de la bd sur Dahmer :
   
    http://comicsbeat.com/exclusive-preview-my-friend-dahmer/
   
    Je ne m'attendais pas à ce style graphique, très 'underground'..
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par dollarhyde le Mardi 5 février 2013
    Je propose un jeu pour la nuit du 27 :
    Un tueur en série s'est caché dans la salle. Saurez-vous le reconnaître ? Le gagnant aura le privilège d'accompagner le monstre dans sa prochaine virée criminelle.
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par guern le Mardi 5 février 2013
    Génial ! un grand merci pour ce partage des connaissances !
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par milodragovitch le Mardi 5 février 2013
    @Dollarhyde : tu te charges de fournir les fèves et le Chianti, j'imagine ?
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par tacoma le Mardi 5 février 2013
    woww le concept est excellent. @milo merci pour le lien le graphique me fait penser à la bd green river killer de Jeff Jensen. En tout cas du coup je viens de me le commander.
   
    A+
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par gege05 le Mercredi 6 février 2013
    Bonjour à tous! Comme je ne pourrai pas me déplacer pour participer à cet évènement (sauf miracle!), je vais poser la question qui me taraude depuis quelques jours ici: cher Stéphane, que devient Ed Kemper, qui doit avoir 65 ans maintenant? Est-il tjs dans la même prison? Comptez-vous l'interviewer de nouveau?
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par Stéphane Bourgoin le Mercredi 6 février 2013
    Ed Kemper s'est vu refuser sa libération conditionnelle il y a deux ans. Il est toujours emprisonné dans le même établissement.
   
    En 2009, j'avais eu pour projet d'aller le filmer à nouveau pour faire un documentaire "comparatif" avec le Kemper des années 80 & 90. "Big Ed" était okay, la boîte de prod avait été trouvée, ainsi que la chaîne hertzienne, malheureusement l'administration pénitentiaire de Californie n'accepte plus la présence de caméras au sein de leurs prisons.
   
    Il faut les comprendre car ils sont submergés de demandes et ils en ont assez de mobiliser en permanence des gardiens pour des tournages.
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par gege05 le Mercredi 6 février 2013
    Merci de votre réponse si rapide Stéphane! Et oui, quel dommage de ne pas pouvoir interviewer Kemper de nouveau, il aurait vraiment été intéressant de l'entendre 20 ans après votre premier entretien. Après 40 années d'emprisonnement, je me demande quel regard/analyse il peut poser sur ses meurtres.
    Re : « Sur la route du crime », un événement présenté par S. Bourgoin : exposition, une trentaine de projections de docs et films, 7 débats et une nuit blanche « Serial killers » du 29 mars au 28 avril 2013
    Commentaire posté par dollarhyde le Jeudi 7 février 2013
    @Dollarhyde : tu te charges de fournir les fèves et le Chianti, j'imagine ?
   
    Affirmatif, Milo.
    Sinon, pour le buffet, un peu de cervelle (d'agneau, bien sûr) et des abats (rognons de veau) devraient faire l'affaire