samedi 31 août 2013

HENRY LINCOLN CLOTURE LES CONFERENCES 2013 DE L'APARC

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La dernière soirée de l’APARC, jeudi dernier à Alet-les-Bains, recevait Henry Lincoln pour une conférence en anglais sur Rennes-le-Château. Le public était clairsemé et nos amis anglo-saxons étaient rares. 



D’autant plus dommage que le conférencier a présenté la traduction qu’il vient de réaliser de l’ouvrage culte de Gérard de Sède, l’Or de Rennes. Une occasion de montrer la richesse de cet ouvrage et les pièges que peut receler la langue française lorsqu’on veut restituer en une autre langue toute la finesse de cette première étude castelrennaise. 


DANS LES GALERIES DU CHÂTEAU de RENNES

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Belle soirée hier à la Reine du Château pour la dernière conférence de l’été de l'ODS (ARTBS & APARC). Edwige Praca, universitaire et conseil en histoire, nous a présenté l’inventaire du château des Hautpoul, tel que figurant dans des documents d’archives de 1753. 



Une description très vivante qui nous a permis de nous promener dans l’édifice au temps de sa splendeur : un rez-de-chaussée « lieu de vie », un premier étage « lieu d’apparat et d’intimité », un second étage avec chambres et remises. De nombreux petits détails nous ont plongé dans la vie quotidienne des châtelains, comme cet inventaire de la cuisine laissant facilement deviner quel était « l’ordinaire » de la maisonnée. 



On ajoutera qu’Edwige Praca prépare un ouvrage sur le sujet qui sera prochainement publié aux Editions Pégase. 



Le public, fidèle, était venu en nombre et a manifesté son intérêt en posant maintes questions.

LA GALERIE, Quillan

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 Nous vous avons déjà parlé de cette sympathique table quillanaise :

11500 – La Galerie (12 Boulevard Jean Bourrel, 11500 Quillan tél 04 68 31 55 94). Un endroit agréable, situé à l’extrémité de la grande rue de Quillan, à proximité d’un vieux pont métallique très « Eiffel ». Pizzas et produits de la mer en sont les deux spécialités, sans oublier de belles salades et un excellent carpaccio. 



Le contrôle qualité effectué hier nous permet de le maintenir dans notre classement des "bonnes tables du Razès avec une mention spéciale pour l'aïoli que nous venons de découvrir :  






CONNAISSEZ-VOUS LA COUPE NICOLAS PAVILLON ?

Un dessert exceptionnel découvert à l'Hostellerie de l'Evêché à Alet-les-Bains : sorbet à l'orange sanguine arrosé d'Armagnac. Fallait y penser !!!!


LES OVNIS DU RAZES

Les ovnis s'invitent à Rennes-le-Château

Le 30 août à 6h00 par Arnaud Tournié | Mis à jour il y a 22 heures

L'Indépendant du 31 août 2013


La première journée ufologique se déroulera le samedi 7 septembre à Rennes-le-Château.
La première journée ufologique se déroulera le samedi 7 septembre à Rennes-le-Château. PHOTO/Photomontage Guillaume
Rennes-le-Château, son curé, son mystère, et les soucoupes volantes. Et oui, un ovni va se poser le samedi 7 septembre dans ce petit village juché fièrement face aux Pyrénées. David Vincent ne sera donc plus le seul à les avoir vus. Cet ovni en question c'est la première journée ufologique du Razès qui se tiendra ce jour-là.
De 10 heures jusqu'au soir, des conférenciers comme Yves Lignon tenteront de savoir si l'ufologie est devenue une discipline "fossile", au pays des dinosaures ça tombe bien, ou si elle reste une matière bien vivante. Les ovnis du passé, l'ufologie et la science, l'historique des associations ufologiques françaises, un livre sur des témoignages militaires puis une table ronde animeront cette journée.
Des débats de haute volée dans la Haute-Vallée afin de lever le voile sur ce volet mystérieux des objets volants non-identifiés.
Un apéritif et un dîner viendront ramener tous les participants sur les bons petits plaisirs terriens cette fois. Cette journée est organisée par L'association et les Éditions de l'œil du sphinx les librairies Atelier Empreinte et Mutus Liber.
Ces débats venus d'ailleurs s'intégreront-ils dans le paysage de ce mystérieux Razès? L'Abbé Saunière perd un peu de sa superbe quand même.
Frais d'inscription : 20 €
Philippe Marlin, L'Œil du Sphinx, 26, Cour Caderonne, 11260 Espéraza www.oeildusphinx.com

mercredi 28 août 2013

UN SCOOP : VICTOR HUGO ET LE MONASTERE DYNAMITE

 Une belle info que nous fait parvenir l'un de nos correspondants : le père de Coma de Baulou (le Carol) était en relations avec Victor Hugo.......





Bonjour Philippe,

Une info qui enfiévrerait tous nos illuminés et autres mystificateurs : quand le 27 juin 1870, le Père Louis de Coma rendait visite à... Victor Hugo à Guernesey (voir la capture d'écran ci-jointe).

Le site http://www.chronologievictorhugo.com/ inventorie toutes les correspondances, carnets et notes de Victor Hugo.

La mention du Père de Coma se trouve à l'adresse suivante : http://www.chronologievictorhugo.com/pages/corp1870%282,3%29.htm

Amitiés.


mardi 27 août 2013

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LES DA VINCI CODES REVELES par Jeanlin





Cette petite vidéo est assurément une pièce maîtresse à la bonne compréhension des lourds mystères du Razès. Les Da Vinci Codes révélés de Jeanlin (Debowska Productions, 2013) nous apporte en effet un certain nombre d’éléments sans lesquels le chercheur néophyte risque de s’égarer.  Le premier, et ce n’est pas le moindre, c’est que Léonard de Vinci n’était autre que la réincarnation de Saint Pierre. Tout s’éclaire ensuite sur la base de cette révélation. On comprend mieux en effet que le fameux tableau de la Cène (The last supper) du maître italien est une représentation symbolique du Pech de Bugarach, que le peintre aimait arpenter. Et, armés de ces clefs fondamentales, nous sommes désormais tout à fait à même de percer l’indicible secret de Rennes-le-Château. Il suffit pour cela de tremper sa main dans le bénitier de l’église pour purger son âme et retrouver l’Amour.
Merci Jeanlin.


lundi 26 août 2013

LE CHATEAU DE RENNES.......LE CHATEAU


Edwige Praca, universitaire & conseil en Histoire donnera une conférence vendredi à 21 heures sur le château des Hautpoul.


Rendez-vous à la Reine du Château ; il est possible de dîner sur place à partir de 19h30. 




 

HENRY LINCOLN THIS THURSDAY AT ALET-LES-BAINS


Jeudi 29 août à 21 heures, à l'hostellerie de l'Évêché à Alet-les-Bains, Henry Lincoln donnera une conférence EN ANGLAIS sur :

Réflexions sur les mots de Jean-Luc Robin, "Rennes-le-Château, un lieu de rêve". Il commentera également la traduction qu'il vient de réaliser de l'ouvrage fondateur de Gérard de Sède, "L'Or de Rennes", mettant en évidence un certain nombre de points curieux dans la rédaction de ce livre. L'ouvrage sera disponible sur place.

Possibilité de dîner avant la conférence (menu-conférence).


Thursday 29 August at 21 hrs at l'Évêché Hotel, Alet-les-Bains, Henry Lincoln will give a talk on :

Reflections on Jean-Luc Robin’s words “Rennes-le-Château … a Place of Dreams”. He will also talk about the translation which he has recently completed of Gérard de Sède’s original 1967 work, “The Gold of Rennes” (or ‘The Accursed Treasure’) and will explore some of the more curious aspects of the book’s language.
Copies of the new translation will be available.

It will be possible to dine before the talk (menu-conférence).








dimanche 25 août 2013

UNE BELLE TABLE RONDE SUR LA COLLINE ENVOUTEE.


Belle table ronde ce vendredi à la Reine-du-Château, formule qui comme chaque année reçoit les faveurs du Public.
Paul Saussez a fait le point sur le projet de fouilles dans le sous-sol de l'église, en reconnaissant que le chemin à parcourir est difficile. Pour l'instant, il s'agit de réaliser des études préalables de patrimoine par des archéologues professionnels, avant d'entamer les fouilles  proprement dites. La mise en oeuvre du projet sera longue (environ deux ans) et suppose au préalable d'obtenir des financements, sachant que, côté pouvoirs publics, il n'y a rien à espérer. Pour info, les dites études préalables (et elles seules) représentent un budget de 20.000 €.


Octonovo a fait le point de ses recherches en matière financière. Après la mise en lumière par Christian Doumergue du Cercle Catholique de Narbonne, il nous a expliqué être sur la piste d'une autre association/plate-forme dans laquelle Saunière serait impliqué.
Il s'est ensuite insurgé contre la thèse à la mode qui voudrait voir en Pierre Plantard un grand initié. Il a précisé que, dans les milieux ésotériques érudits, l'évocation du Prieuré de Sion déclenchait généralement un grand éclat de rire. "Un organisme bidon qui n'a jamais rien produit d'autre que des faux grossiers".


Jean-Alain Sipra estime que Boudet était le véritable moteur de l'affaire Saunière et retrace le cheminement qui l'a amené à localiser, à partir de "la Vraie Langue Celtique",  un tombeau sacré à Bugarach.


 Il nous rappelle également de précédentes recherches, sur base de photographies aériennes, lui ayant permis d'identifier l'emplacement d'un mausolée constantinien au pied de la colline. Il nous présente la maquette qu'il en a réalisé (photo KD).


Stéphanie Buttegeg nous a parlé de ses récentes recherches sur les mines de RLB et notamment du "Temple Circulaire" supposé être situé sous le Roc Nègre. Sans être des preuves formelles, les documents qu'elle a trouvé aux Archives Nationales apportent un faisceau d'indices convergeant avec certaines affirmations de Pierre Plantard.


Alexandre Painco, enfin, retrace ses souvenirs de jeunesse "au pays" et regrette les polémiques suscitées par l'exposition sur Pierre Plantard et le Prieuré de Sion au Musée. Il prône la liberté d'expression.






Il revient enfin sur l'affaire du "transfert de la Tombe de l'Abbé Saunière" qui s'est déroulée dans la plus pure illégalité. Il est partisan de remettre la dépouille du prêtre au cimetière et nous précise que le mausolée, actuellement dans le Domaine, est une propriété privée. Il appartient à la famille Ribes (collatéraux de l'abbé) qui n'en assure pas l'entretien alors que c'est de sa responsabilité et pas de celle de la commune.

Le tour de table se termine bien sûr par la question traditionnelle "Y a t-il encore un mystère à Rennes-le-Château", question à laquelle les participants répondent par un "oui" unanime.

Les questions seront nombreuses de la part d'un public passionné.



PLANTARDISONS, IL EN RESTERA QUELQUE CHOSE !


Une exposition très controversée à Rennes-le-Château

Le 25 août à 6h00 par B.C. | Mis à jour il y a 1 heure

L'INDEPENDANT
Le libraire Philippe Marlin et Christian Doumergue sont violemment opposés.
Le libraire Philippe Marlin et Christian Doumergue sont violemment opposés. PHOTO/© D.R
L'exposition qui se tient à Rennes-le-Château continue de provoquer des remous. La présence, sur les panneaux, de Pierre Plantard, fait même réagir la Ligue de Défense Juive.
"Les spécialistes de l'affaire de Rennes-le-Château connaissent tous Pierre Plantard. C'est pourquoi beaucoup ne comprennent pas le livre ("Le secret dévoilé, enquête sur les mystères de Rennes-le-Château") de Christian Doumergue. Il s'est servi de Plantard à la fois pour faire de la provocation et aussi pour faire sa promotion. C'est pourquoi, à titre personnel, je demande deux choses : que M. Doumergue fasse une mise au point plus explicite de sa démarche, et que dans l'exposition qui se tient à Rennes-le-Château, les panneaux consacrés à Pierre Plantard soient retirés de l'exposition".
Yves Lignon, ancien responsable du service de parapsychologie à l'université du Mirail, à Toulouse, où il a également enseigné les mathématiques, et passionné par Rennes-le-Château, ne décolère pas. Les propos de Christian Doumergue, cités dans notre édition du 14 août (lire aussi nos articles parus les 9 et 13 août), l'ont choqué. Il ajoute : "Comment pouvait-on être un pétainiste de façade ? Surtout après les lois antisémites du 10 décembre 1941 !".
Rapports de police
La 10 août 2013, sur son site internet, la Ligue de Défense Juive évoque elle aussi l'exposition. Et elle rappelle le cursus de Pierre Plantard : "Après un bref passage à l'Action française, Pierre Plantard fonde le 27 décembre 1937, à 17 ans, Alpha Galates, mouvement d'extrême droite qui soutiendra totalement le régime répressif de Vichy. Son bulletin mensuel 'Vaincre' n'est publié et distribué gratuitement qu'à six reprises entre septembre 1942 et février 1943. Il y signe des articles sous le nom de Pierre De France ou Pierre De France-Plantard. En décembre 1940, Pierre Plantard se dit dirigeant de Rénovation nationale française. Le 21 avril 1941, il écrit à la préfecture pour l'informer que son mouvement a décidé, avec l'appui des hautes autorités allemandes, de prendre possession du local inoccupé situé au 22 place Malesherbes et loué à un juif anglais. La permission fut refusée par les autorités allemandes le 3 septembre 1941".
Un refus peut-être motivé par un rapport des renseignements généraux établi au mois d'avril précédent et qui décrit Pierre Plantard "comme l'un de ces jeunes gens illuminés et prétentieux, chefs de mouvements plus ou moins fictifs" dont le but est "de se faire prendre en considération par le gouvernement". Le plus drôle -si tant est que le mot soit ici approprié-, un autre rapport de la préfecture de police, rédigé cette fois-ci en 1954, dresse un portrait identique du monsieur, précisant qu'"il est considéré dans son entourage sans grande envergure intellectuelle". Une précision qui contredit la déclaration de Ch. Doumergue : "un homme intellectuellement brillant" et qui a tout de même guidé les travaux de Gérard de Sède, auteur du fameux livre "L'or de Rennes" (1967).

DE BAULOU A MONTSAUNES






13 joyeux odésiens se sont retrouvés jeudi dernier pour découvrir le "Monastère Dynamité" du Carol à Baulou en Ariège, l'extraordinaire domaine du RP Louis de Coma, dans une histoire parallèle à celle de Saunière à la fin du XIX ème siècle.


Trafic de messes, vente d'indulgences, don de la Comtesse de Chambord, une musique bien connue.

 

La grotte de Jésus à l'agonie.


Et celle de Marie-Madeleine qui partage la passion du Christ.


Le tout surveillé par "Le Serpent Vert".


Une petite pause réconfortante, puis ce sera la découverte de l'église templière de Montsaunès.


De mystèrieuses gravures.



Le Baphomet ou un extraterrestre ?




Une belle Mission Scientifique et Conviviale. Chaque participant a reçu un petit booklet faisant une synthèse historique des deux sites visités.

jeudi 22 août 2013

LE DANUBE DE LA PENSEE

Roumanie : Après Dracula, Ceausescu la nouvelle attraction touristique

Source: L'Express
jeudi 22 août 2013 à 07h47
Détesté de son vivant, le mégalomaniaque dictateur roumain Nicolae Ceausescu (1918-1989) est devenu une attraction touristique: après sa maison natale et ses villas, l'endroit où il fut exécuté sera bientôt ouvert au public.
© AFP

L'ancienne base militaire, située à cent kilomètres au nord-ouest de Bucarest, sera transformée en musée et recevra les premiers visiteurs en septembre. "Nous avons reçu beaucoup de demandes de la part de gens qui voulaient voir la caserne où Ceausescu et son épouse Elena ont été fusillés le 25 décembre 1989", indique à l'AFP le directeur du musée d'histoire de Targoviste (sud), Ovidiu Cârstina.
En décembre 1989, alors que le Rideau de fer s'était ouvert entraînant la chute en série des régimes communistes d'Europe de l'Est, Ceausescu fut renversé par un soulèvement populaire. Arrêté pendant qu'il fuyait des manifestations à Bucarest, le couple présidentiel avait été condamné à mort lors d'un procès expéditif devant un mystérieux tribunal autoproclamé, puis aussitôt exécuté.
Les images télévisées avaient fait le tour du monde entier, montrant la fin de plus de deux décennies d'un régime marqué par le culte de la personnalité, le népotisme et la surveillance de l'omniprésente police politique Securitate et ses dizaines de milliers d'employés et informateurs.
"Notre but est de montrer les choses comme elles se sont passées, sans faire de commentaires sur le procès, sur la vie du couple ou sur le culte de la personnalité", ajoute Ovidiu Cârstina, en ouvrant la porte de la petite salle où Nicolae et Elena avaient été sommairement jugés. Le box des accusés, où les époux Ceausescu, dans leurs manteaux à col de fourrure, avaient écouté les chefs d'accusation, et les bancs de l'avocat, du procureur et du juge seront remis en place, recréant le décor du procès.
Dans une pièce à côté, les lits en fer où les Ceausescu avaient passé leurs trois dernières nuits n'ont pas bougé. Et dans la cour intérieure, le mur jaune contre lequel le couple avait été fusillé garde toujours les impacts de balles. Les images télévisées du procès, qui avait suscité des questions sur le respect des procédures judiciaires, seront diffusées sur un écran. S'il admet que les opinions sur l'initiative des autorités locales de transformer cette caserne en musée sont "partagées", M. Cârstina souligne qu'il est important de se pencher sur un "moment qui a fait basculer l'histoire de la Roumanie". Pour le sociologue Vasile Dâncu, "chaque peuple doit assumer son histoire, sans occulter certaines choses." "On ne peut pas effacer l'image de ce simulacre de procès qui témoigne de la dégringolade de la société roumaine à cette époque-là", explique-t-il à l'AFP.Un premier groupe de touristes suédois est attendu à la caserne de Targoviste quelques jours après l'ouverture du musée, début septembre.

Folie des grandeurs

Plusieurs autres lieux symboliques liés à Ceausescu attirent déjà les touristes. Ainsi, le gigantesque "Palais du peuple" qu'il avait fait bâtir dans les années 1980 après avoir fait raser l'un des plus beaux quartiers du centre historique de Bucarest. Emblème de la folie des grandeurs de celui qui aimait se faire appeler le "génie des Carpates" et deuxième bâtiment le plus grand au monde après le Pentagone, ce palais est aujourd'hui la première destination pour les touristes visitant la capitale. En 2012, plus de 144.000 en ont franchi les portes, dont 110.000 étrangers.
A l'époque, 40.000 personnes avaient dû être délogées pour laisser place à cette construction de 350.000 m2 habitables, à un moment où les Roumains souffraient de pénuries alimentaires et de coupures de courant. Pour Lucia Morariu, présidente de l'Association des voyagistes roumains, transformer Ceausescu en "marque touristique" n'est pas une bonne idée. "Pourquoi encourager les nostalgiques'" dit-elle à l'AFP, soulignant que la Roumanie dispose d'atouts naturels exceptionnels dont le delta du Danube, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, et la réserve naturelle des Retezat, au coeur des Carpates.
Traian Badulescu, consultant en tourisme, estime au contraire que la Roumanie "doit maximiser ses recettes touristiques, y compris en mettant en valeur son histoire". "Qu'on le veuille ou pas, Ceausescu a mis son empreinte sur l'histoire de la Roumanie et il y a beaucoup de touristes qui veulent suivre ses traces", dit-il. Le dictateur avait mis en place un culte de la personnalité sans équivalent en Europe de l'Est: pour son anniversaire, toutes les entreprises du pays et leurs salariés devaient envoyer des lettres de félicitations remplies d'éloges.
A Scornicesti, ville poussiéreuse du sud, nombreux sont ceux aujourd'hui qui arrêtent leur voiture devant la petite maison en torchis où Ceausescu est né en 1918. Parfaitement conservée, avec son sol en terre, sans électricité ni eau courante, la maison est parfois ouverte au public par le neveu de Ceausescu, Emil Barbulescu, qui vit à côté. Se félicitant de l'intérêt des touristes pour cette demeure modeste devant laquelle un buste de Ceausescu a été installé en 2010, M. Barbulescu, ex-redouté chef de la milice communiste de la région, reste nostalgique du "bon vieux temps". Selon lui, "des pas ont été faits pour rétablir la vérité" sur son oncle. "L'Histoire le remettra à la place qu'il mérite", assure M. Barbulescu à l'AFP.
Heureuses de trouver la porte ouverte, deux élégantes quinquagénaires bucarestoises affirment être venues "par respect et pour se sentir plus proches" du "Conducator". Venu lui aussi visiter la maison natale de Ceausescu, Ioan Donga, haut fonctionnaire public sous le communisme, indique lui, comme la plupart des Roumains, n'éprouver "aucun regret" pour le dictateur. "Il y avait trop de restrictions", dit-il, même si sa propre famille "ne manquait de rien" à l'époque. Mais l'exécution de Ceausescu reste une plaie ouverte: "Il méritait bien d'être fusillé, mais ce n'est pas comme ça qu'il fallait procéder", dit-il.

mardi 20 août 2013

GEORGES HERION A ALET-LES-BAINS



Jeudi 22 août, à l’Hostellerie de l’évêché d’Alet, avec la collaboration de l’ARTBS/ODS, conférence à 21 :00 h,
(Possibilité de restauration sur place, « Menu Conférence » ou à la carte, si possible sur réservation : 04 68 69 90 25)

Rennes-le-Château hier, aujourd’hui… et demain ? « L’Affaire de Rennes-le-Château » se poursuit-elle sous nos yeux,
par le Dr. Georges HERION

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LES ETOILES DE SION de Gilbert Mercier



Gilles Mercier nous propose un roman historique tout à fait passionnant, Les Étoiles de Sion (Éditions du Rocher, 2005), puisqu’il est dédié à Dagobert II, le dernier des rois mérovingiens. Un monarque truculent qui vient se reposer dans son palais au pied de la « colline inspirée », Sion Vaudémont. Pour les amateurs de « la belle histoire », on apprendra que ses fils sont morts (exit Sigebert IV) et qu’il ne lui reste plus que sa fille, la charmante Margareta. La religion chrétienne n’a pas encore totalement éradiqué les anciennes croyances, et on baigne dans un savoureux mélange de magie, de charmes et de potions redoutables. Le petit peuple des campagnes est haut en couleur et le moteur de l’action est aussi immuable que le temps : l’amour et les luttes politiques.
Un agréable rafraîchissement.