vendredi 30 novembre 2018

L'ART EST DANS LA RUE

Samedi 22 décembre 2018 de 15:00 à 19:00
 
 
 
12 rue de la Forge Royale, 75011 Paris

mercredi 28 novembre 2018

ESOTERISME ET GÉOPOLITIQUE, Politica Hermetica



XXXIVe colloque international
POLITICA HERMETICA
Ésotérisme et Géopolitique
samedi 1er décembre 2018
École pratique des hautes Études,
Maison des sciences de l’homme
54 Boulevard Raspail, 75006 Paris, salle 1,
(Métro : Sèvres - Babylone)


Programme :
9 heures 15
Ali Amir-Moezzi : « Peut-on parler de dimensions géopolitique et ésotérique du Message de Mahomet? ».
Simon Deschamps : « Franc-maçonnerie, théosophie et contestation politique dans l’Inde britannique (1870-1920) ».
Mariano Villalba : « Mission de la race ibéro-américaine : Arnold Krumm-Heller et l’Empire allemand pendant la Révolution Mexicaine ».
14 heures 30
Reinhard Markner : « Dresser la carte du futur de l’Europe après la Première Guerre mondiale: Karl Heise, le disciple anti-maçon de Rudolf Steiner ».
Jean-Luc Le Bras : « Ésotérisme et géopolitique - Exemples contemporains en Afrique francophone ».
Sébastien Fath et Jean-Pierre Laurant : « La tradition selon Steve Bannon, déclinaison géopolitique d'un discours alternatif ».

UN NOUVEAU MATIN DES MAGICIENS ?

 



Voilà la fiche de présentation 
Il est plus que temps de faire le point sur notre savoir, nos ignorances, nos choix existentiels et les mythes qui attisent notre désir collectif. Louis Pauwels et Jacques Bergier avaient ressenti ce même besoin au début des années 1960, alors que tout semblait exalter le progrès. Cela s'appela le Matin des magiciens. La critique du « réalisme fantastique » est achevée mais le paysage s'est modifié. À notre tour, il nous faut aborder ce qui se lève, ombres et lumières mêlées, au risque d'en devenir aveugle ou d'être éblouis. Le XXIe siècle devait être spirituel ou pas, il donne au contraire naissance à un monde de faux-semblants. Les auteurs de cet ouvrage destiné à devenir le nouveau texte de référence du genre ont fait parvenir leur manuscrit de façon anonyme. Combien sont-ils, nul ne le sait, mais leurs propos sont incontournables pour qui veut comprendre notre société.

 Je trouve pour ma part que le coup des auteurs inconnus qui envoient leurs textes de façon anonyme fait partie d'un marketing douteux...

A suivre !

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : DRACULA, LES ORIGINES, Dacre Stoker & J.D. Barker





Dacre Stoker, arrière petit-neveu de Bram Stoker, continue d’exploiter la veine (l’artère ?) familiale avec Dracula, les Origines (en compagnie de J.D. Barker, Michel Lafon, 2018).  Il faut resituer cet ouvrage par rapport au précèdent, Dracula l’Immortel (avec Ian Holt, Michel Lafon, 2009) en revenant à l’ouvrage source de Bram Stoker (1897). On sait que le manuscrit original a été tronqué, et une première partie, supprimée par l’éditeur par « manque de place », a été remise dans le circuit par l’épouse de l’auteur sous le titre de L’Invité de Dracula (1914). On sait également que la conclusion a été amputée et a donné lieu à la « sequel » de 2009, Dacre Stoker se référant à des notes retrouvées de son ancêtre. Mais la saga du manuscrit original est loin d’être terminée. Ce document a en effet été acquis par un riche collectionneur[1] qui, sous le sceau de la plus grande confidentialité, a accepté que l’arrière petit-neveu puisse le consulter. Et la surprise était au rendez-vous, la primo-version débutant à la page 102. Toujours sur bases de notes retrouvées[2] dans la famille, Dacre Stoker et J.D. Barker ont imaginé une « prequel » assez décoiffante reconstituant cette première partie manquante.
Il s’agit du récit de la jeunesse de l’écrivain irlandais, petit garçon souffreteux, vivant quasi reclus sous la protection de nanny Ellen, une employée de maison particulièrement dévouée mais au comportement bizarre. Pourquoi ces absences répétées de la maison familiale pendant plusieurs jours ? Pourquoi dormait-elle dans un lit rempli de terre ? Alors que Bram était sur le point de trépasser, elle réussira à le sauver en échangeant son sang avec le petit garçon avant de disparaître. Mais ce n’est que le début d’une saga d’horreur romantique, particulièrement bien ficelée, dont je ne dévoilerai pas le fil, si ce n’est pour préciser que l’on y retrouvera bien sûr le Prince des Carpates, mais aussi l’attachante comtesse Dölingen de Gratz. La famille et l’entourage de Bram prennent une place importance dans cette « autobiographie », notamment sa sœur Matilda et son frère, le médecin William Thornley dont la charmante épouse dépérit à la suite à de bizarres morsures constatées dans son cou. Très présent également le savant Arminius Vambéy qui est un peu la charpente sur laquelle vont s’appuyer les Stoker dans leurs mésaventures. Petit clin d’œil enfin à la fin du roman où Bram reçoit la visite d’une certaine Mina Harker qui lui demande à l’aider à retrouver son mari disparu dans les Carpates.
Inutile de préciser que, selon Dacre Stoker, ce récit, certes romancé, est véridique, mais que l’éditeur avait demandé à l’écrivain irlandais de revoir sa préface, présentant l’ouvrage comme un témoignage vécu. Il lui aurait également conseillé de modifier certain noms pour ne pas choquer les lecteur londoniens encore sous le choc des méfaits de Jack l’Éventreur !


[1]  Paul Allen,, cofondateur de Microsoft
[2] Les quelques reproductions de notes de Bram Stoker figurant dans les deux ouvrages sont plus que maigrelettes.

mardi 20 novembre 2018

EXPOSITION DE WANDA TORRES : Cabinet des Rêves

Vous êtes tous invités à l'exposition " Cabinet des rêves" de ma femme, Wanda Torres, de dessins, peintures et assemblages, qui aura lieu du vendredi 23 novembre au jeudi 29 novembre à la galerie Métanoïa, 56 rue Quincampoix, Paris 4 ème (vernissage le 23 novembre à partir de 18 heures).


LOVECRAFT DANS NOS OREILLES, Christophe Thill


 Une conférence donnée le 16 novembre 2018 à l'Université de Lorraine à Nancy par Christophe Thill.


lundi 12 novembre 2018

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : UNE NUIT AVEC LOVECRAFT, Marcelé & Rodolphe





Une nuit avec Lovecraft de Marcelé et Rodolphe (Moskito, 2018) est une sympathique BD en noir et blanc qui ne nous narre pas une nuit d’amour mais une belle rencontre. Nous sommes en 2022 et Mary Wells prépare une thèse sur Lovecraft, son écrivain fétiche. Lors d’une soirée chez des amis, elle s’essaye au D-Time, sorte de jeu vidéo qui permet de remonter le temps et programme son trip temporel sur Providence, 24 mai 1935. Elle finit par localiser le 66 College Street, et bien qu’il fasse nuit, frappe à la porte du vieux gentleman en pleine écriture de « Dans l’Abîme du Temps ». Surprise de l’écrivain, choqué de voir arriver une jeune fille en mini-jupe et interloqué par la connaissance qu’elle a de son œuvre. Elle lui explique qu’elle vient du futur (avec une machine comme celle de Wells ?) et l’accompagne dans une déambulation nocturne dans Providence. Lovecraft lui conte des fictions de Poe et Mary… des fictions de Lovecraft. Elle ne manque pas de l’accrocher sérieusement sur son racisme, ce qui le met mal à l’aise (mais comment savez-vous cela, c’est de l’ordre du privé ?) tout en finissant par admettre que ses opinions ont fortement évolué (c’était la conséquence de mes années d’enfer à New York). La jeune femme le quitte quelques instants pour satisfaire un besoin naturel, lui laissant son sac. Lovecraft remarque des livres dans ce dernier et en sort un, une biographie qui porte pour titre H.P. Lovecraft, le Maître de Providence (1890[1]-1937).  Dommage qu’elle n’ait par emporté avec elle HPL (1890-1991 de Roland Wagner, cela aurait évité à notre écrivain de devoir s’interroger sur ce qu’il allait faire de ses deux dernières années !



[1] Avec une jolie coquille : 1990 !!

dimanche 11 novembre 2018

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LE RAPPORT OBERLANDER, Laurent Mantese






Le Rapport Oberlander de Laurent Mantese (Malpertuis 2018) n’est pas un roman crypto-nazi, ni un roman de guerre, ni un thriller ésotérique. C’est tout cela à la fois et surtout c’est une étourdissante Symphonie du Mal. Le Mal absolu, celui qui glace le sang en brouillant les repères. Marcus Baker, médiocre détective privé, vit modestement avec son amie Mary et un chien adorable qui répond au nom d’Ogami. Une existence sans histoire jusqu’au jour où un mystérieux courrier lui révèle que ses parents ne sont pas ses géniteurs et que ses véritables concepteurs ont disparu dans les conditions atroces lors de la seconde guerre mondiale. Il va se lancer dans une enquête échevelée pour percer le mystère de ses origines, traque qui le conduira en Finlande puis en Ukraine. Ses parents appartenaient au groupe très secret du Directoire, chargé d’éliminer les nazis ayant fait alliance avec la redoutable secte de la Prévôté. Un groupe de savants fous, pilotés par une Reine monstrueuse et ayant réussi à prolonger la vie humaine de façon très significative. Les derniers représentants de cette obédience vivent encore, reclus dans un Burg ukrainien pour y travailler loin des regards sur l’immortalité. Marcus cherchera à les débusquer, ce qui nous vaut des scènes terrifiantes dans un pays noyé dans un hiver glacial et déchiré par une guerre d’une violence inouïe contre les séparatistes russes. Le tout est remarquablement documenté et la chute totalement déroutante.
Une lecture dont on ne sort pas indemne.

samedi 10 novembre 2018

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : SHERLOCK HOLMES AUX ENFERS, Nicolas Le Breton





Eh bien non, ça ne passe pas. Sherlock Holmes aux Enfers de Nicolas Le Breton (Les Moutons électriques 2017) est un colossal raté. On conçoit que l’Enfer puisse être perturbé par l’arrivée de dépouilles fraîches qu’il n’est plus loisible de faire souffrir. Mais cela justifie-t-il une enquête d’un Sherlock Holmes qui n’a guère la carrure de notre détective préféré. Et du reste que vient-il faire dans cette galère ? Est-il mort ? Il devra en tout état de cause se pincer le nez car le Prince des Ténèbres trône sur un tas d’excréments. Et pourquoi faire appel à Mary, l’épouse du Dr Watson, pour l’aider dans sa mission ?
Je suis doublement déçu, en tant que sherlockien de stricte obédience bien sûr, mais aussi en tant que fan des Moutons électriques qui nous ont habitués à mieux.
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BUREAU DES LÉGENDES, saison 4




Terminé la 4 ème saison du Bureau des Légendes, une grande saison où la guerre « cyber » prend de plus en plus de place. C’est bien troussé, dans un univers principalement russe où Malotru arrive une nouvelle fois à rebondir. Marina Loiseau est toujours d’un. charme efficace et l’ombre d’Henri, ex patron du Bureau tué en mission, continue de planer lourdement. D’autant qu’une enquête des services de sécurité interne est diligentée pour montrer que Malotru, qui est un traître, a pollué par son charme tout le service.
La scène finale, que je ne spoile pas, laisse entendre que cette quatrième saison est la dernière. Dommage bien sûr.
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samedi 3 novembre 2018

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LE CODEX GIGAS, Stéphanie Del Regno



Stéphanie Del Regno nous donne avec Codex Gigas (Sybilline 2018) son premier roman aux couleurs de thriller médiéval-ésotérique. Son accroche est tour à fait originale car elle met en scène ce mystérieux manuscrit qui est l’ouvrage médiéval le plus imposant (75 kg !) et le mieux conservé. Actuellement déposé à la Bibliothèque Nationale de Stockholm, ce recueil de textes sacrés serait l’œuvre d’un moine bénédictin, Hermannus Inclusus, copiste au monastère de Podlazice en Bohème. La légende veut qu’il aurait été condamné à être emmuré vivant après avoir commis un crime atroce et qu’il aurait négocié sa grâce en réalisant en une seule nuit le livre religieux le plus complet du monde. Tâche évidemment impossible sauf à négocier l’aide du Diable !
L’auteure nous narre le parcours du dit Herman, enfant terrible d’une famille nombreuse qui sera envoyé au monastère par ses parents qui espèrent qu’il pourra se rachètera une conduite. Il est incroyant mais bénéficiera de la bienveillance et de la protection du père Vittore, responsable du couvent. Las, lors d’une permission de Noël pour retrouver sa famille, il étranglera une de ses ex qui avait eu le malheur de choisir un autre parti. Le cheminement du jeune moine devient alors une sorte de calvaire intime, entre une foi qui le perturbe et une culpabilité qui le ronge. On le voit partir à Rome avec Vittore et découvrir l’horreur d’une Église qui se braque pour se protéger, en cherchant à éliminer les Cathares et en créant la Sainte Inquisition. Mais Herman parle trop, et il confiera son péché à un ami de Vittore….
Le récit est bien mené et la plume agréable. On appréciera de surcroît les digressions « féministes » de l’auteure qui nous donne un petit cours sur la place de la femme dans la Bible. Lilith n’est jamais bien loin de Stephanie Del Regno !


L'UP THAÏ, Paris 8 ème


L’Up Thaï (17 rue de Constantinople, 17008 Paris, 01 42 93 27 70) est un tout petit bistrot avec une dizaine de tables. Tenu par deux adorables jeunes femmes, il se targue de ne servir que des produits frais et des saveurs « comme au pays ». La carte est respectable et nous avons démarré l’exercice avec une salade de bœuf (classique mais toujours agréable) et une salade de poissons croustillants à la papaye ; belle découverte. 






Puis nous avons poursuivi notre contrôle qualité avec un poulet à l’ail grillé, surprenant, et un tigre qui pleure à l’avocat. Une pièce de bœuf plus que respectable, servie saignante comme il se doit. 






On n’a pas pu éviter les desserts craquants, comme ces nems aux chocolats blanc et noir et aux fruits frais et ce magnifique riz bleu au lait de coco et à la manque.



Bravo les zartistes !
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L'OEIL DE BALAMOK DANS INCOHERISM





L’œil de Balamok de Victor Rousseau. Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.

Cet ouvrage fut oublié pour la première fois en 1920 aux Etats-Unis. Richard D. Nolane, qui présente le livre, a révisé la traduction faite pour l’édition française en 1991 aux Editions Antarès. Victor Rousseau, nous dit-il est injustement oublié et Richard D. Nolane compte bien nous le faire redécouvrir aussi bien dans cette collection, RDN’Books que dans la belle revue Wendigo.

De son vrai nom, Avigdor Rousseau Emanuel, l’auteur est né en 1879 en Angleterre. Devenu journaliste pour un éditeur basé en Afrique, il publie un premier roman humoristique en 1901 avant de partir, toujours comme journaliste, aux États-Unis. A partir de 1907, il replonge dans la fiction et, en 1910, commence à publier dans The Smart Set, une revue consacrée à des textes fantastiques ou étranges impubliables ailleurs.
Marié en 1912, le couple choisit de vivre au Québec où Avigdor Rousseau Emanuel débute une nouvelle carrière : feuilletons, romans, dont un premier succès avec The tracer of Egos, consacré au thème de la réincarnation. Suivent de nombreux écrits dont son chef d’œuvre, publié en 1917, The Messiah of the Cylinder. Il sera très prolixe pendant plusieurs années, publiant d’abord en feuilleton avant de rassembler les textes en romans. A partir de 1925, il abandonne le fantastique pour le western, mettant en scène les exploits de la Police montée canadienne. Il fera un retour au fantastique mais connaîtra un déclin progressif en tant qu’auteur. Il mourra en 1960 dans la misère mais continuera à écrire jusqu’à sa disparition de fausses confessions pour la presse féminine.

Dans ce roman, Victor Rousseau traite du sujet de la Terre creuse, un sujet assez commun, considéré déjà par Edgar Rice Burroughs. Son héros, Ronald Gowan, explorateur, est entraîné dans l’intérieur de la terre et accueilli selon une ancienne prophétie comme un sauveur destiné à épouser la princesse Hita après lui avoir restitué son trône. Pour cela, il doit renverser l’usurpatrice qui s’est emparée du trône.
L’histoire débute comme une aventure fantastique avant de prendre une autre tournure plus mystique et symbolique autour de l’amour grandissant et du romantisme du couple. Le texte porte une dimension poétique qui exalte les sentiments. Toutefois, Victor Rousseau pose aussi de vraies questions sur le religieux, la temporalité, le rapport à la technique…

D’une lecture très agréable, ce roman intéressera davantage que les amateurs du genre.

LIVRES ET VIEUX PAPIERS à Namur

  
Avenue Sergent Vrithoff, 2
B-5000 Namur
Contact : 0475/80.75.76.
Description :La Foire du Livre de Namur est, sans conteste, la plus grande manifestation du genre en Belgique. Créée en 1987, elle demeure Le rendez-vous incontournable des lecteurs et des collectionneurs. Chaque année, pas moins d'une centaine de bouquinistes, de bédéphiles et de spécialistes en vieux papiers de collection propose au public une marchandise diversifiée telle que; des livres d'occasion, épuisés ou rares, de l'antiquariat, des livres neufs à prix réduits, des bandes dessinées mais aussi des cartes postales anciennes, des actions périmées, des chromos, des affiches de cinéma ou publicitaires, des gravures, des factures, des manuscrits, des édits,..., bref, de quoi satisfaire toutes les passions.