mardi 30 avril 2019
samedi 27 avril 2019
NOTRE-DAME DE PARIS, UNE CYBER CATHÉDRALE ?
Philippe Druillet: «Notre-Dame sera une cybercathédrale»
- Par Olivier Delcroix
- Publié
Dessinateur, sculpteur, concepteur de décors pour l’opéra, l’auteur de Salammbô a toujours été un fervent admirateur des cathédrales, et de Notre-Dame en particulier.
Philippe Druillet
ne parvient pas encore à y croire vraiment. Cela fait une semaine que
les images de Notre-Dame en feu tournent dans sa tête. «Depuis quelques
jours, j’ai du mal à trouver le sommeil, car il s’agit d’un sacré
traumatisme», confie le Grand Prix 1988 du Festival d’Angoulême. À 75
ans, ce géant du 9e art a passé son existence à bâtir des
cathédrales de papier dans ses œuvres traversées de fulgurances
mystiques. Il faut dire qu’étant gamin il a un jour visité la Sagrada
Familia de Gaudi, avec sa mère, en passant à Barcelone. Les flèches
baroques ont marqué sa mémoire pour toujours. Puis, une fois installé à
Paris, ce sera Notre-Dame, sa «compagne», comme il aime à le préciser.
«Je sais que mes planches déstructurées, la façon dont elles cassent les
codes de la BD pour s’émanciper sur toute la page entière, tout cela
tient du sacré, reconnaît-il. Lorsque je dessine une cathédrale, c’est
comme une imprécation vers le divin, vers le spirituel, même si je ne
suis pas croyant.» Il avoue avoir conçu nombre de ses histoires «bien
planqué dans les coursives de la cathédrale de Paris. Pour moi,
Notre-Dame est un vaisseau spatial qui élève les esprits. Pour sa
reconstruction, j’espère que l’on y ajoutera une part du siècle qui est
le nôtre. Viollet-le-Duc l’a déjà fait avec sa flèche au XIXe siècle. Alors, ce sera une cybercathédrale…»» Suivez toutes les infos du Figaro culture sur Facebook et Twitter.» Découvrez le programme de visites guidées du Figaro Store ici.
mercredi 24 avril 2019
vendredi 19 avril 2019
mercredi 10 avril 2019
mardi 9 avril 2019
mercredi 3 avril 2019
BERDER-SUR-LOIRE 2019 EST ANNONCÉ
Bonjour à tous
Voici la liste des interventions prévues lors de nos rencontres de juin, ainsi qu'une présentation de la conférence de M. Yann Minh.
Dans un prochain courrier nous vous ferons part du planning, encore à l'étude actuellement.
Je vous rappelle l'importance de retenir vos réservations pour le séjour au château :
* Pension complète du vendredi 14 heures au dimanche en fin d'après-midi (soit 5 demi-journées de conférences, 2 nuits, 4 repas, 2 petits déjeuners) :
- en chambres de 3 à 5 lits : 150 € par personne,
- en chambre double : 170 € par personne,
- en chambre seule : 190 € par personne ;
* Par jour avec l'accès aux conférences et aux pauses :
- avec un repas : 50 €,
- avec deux repas : 70 €
Pour les personnes qui n'auraient pas encore versé d'acompte, merci d'adresser avec leur réservation : 60, 70 ou 80 €, selon l'option choisie,
à l'Association Les Portes de Thélème, chez Mme NARCEAU, 14 place du Forum 87000 Limoges.
Comptant sur votre présence et vous remerciant de votre réservation,
Recevez toute ma considération.
16e RENCONTRES DE BERDER JUIN 2019 – 14, 15 et 16 JUIN 2016 CHÂTEAU DE LA TURMELIÈRE, 49177 LIRÉ (PRÈS D’ANCENIS) PROGRAMME DES CONFÉRENCES
« Round-robin story », animé par Philippe Marlin : un jeu collectif proposé aux participants (dans le droit fil, du jeu précédent « Dessine-moi une machine ! »).
Aux États-Unis, le terme round-robin story, ou plus simplement round robin, désigne un type d'écriture en collaboration dans lequel les auteurs rédigent l'un après l'autre les différents chapitres d'une œuvre de fiction. Ce genre de roman ou de nouvelles, inventé au XIXe siècle, est devenu une tradition, particulièrement dans le genre littéraire que constitue la science-fiction.
Pichon Jean-Christophe (avec la contribution épistolaire de Robert Liris) :
Les photos ratées révèlent... Gymnopédies autour d’un portrait de Jean-Charles Pichon.
Lauric Guillaud :
Le mythe visuel de l’Amérique : le paysage américain entre enfer et paradis ;
la conquête face aux cycles de l’Histoire. En passant par la photo et le cinéma.
Hassan Makaremi (à confirmer) :
La Calligraphie.
Yann Minh :
Mèmes, NøøEntités, Égrégores et Golems. Conférence immersive de 2h30 dans les “palais de la mémoire” numériques du NøøMuseum de Yann Minh. Aux commandes de son NøøScaphe, Yann Minh convie les passagers de sa “NøøConférence” à explorer en sa compagnie les dédales virtuels de son nøømuseum, au travers d’un voyage temporel dans les moments emblématiques de notre histoire et préhistoire de la cyberculture.
René Chérel :
Rencontres avec Jean-Charles Pichon à propos du cinéma, à l’université de Nantes.
Julie Cloarec-Michaux :
Par-delà le jeu et le je.
« Il y a dans le jeu du comédien une contradiction interne qui en fait une énigme dans l’ordre de la philosophie de l’art », voilà comment commence l’ouvrage de Georg Simmel.
Julien Pichon :
Quel lien établir entre l'image et la réalité en Physique ?
Yann Calvet :
Cinéma, imaginaire, ésotérisme et vampirisme. Comment établir la dimension ésotérique d’une œuvre cinématographique ? Comment s’organise l’éventuelle « structuration occulte » des thèmes dans un film ? Cette communication se propose de réfléchir, à partir de l’analyse de deux classiques du film de vampire, Nosferatu (1922) de W. F. Murnau et Vampyr (1932) de C. Th. Dreyer, sur l’articulation entre mythologie et ésotérisme (théosophie, astrologie, alchimie) au cinéma.
Bernard Pinet :
L’image et le Théâtre.
Bernard Pinet et Christophe André :
Lecture et présentation de L’Homme et les Dieux de Jean-Charles Pichon.
Michel Marmin :
L’acteur présente ou (re)présente. Interprétation à partir du livre Tambour battant de Jean-Charles Pichon, la biographie d’un acteur.
mardi 2 avril 2019
L'ASTROLOGIE A L'IMI
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lundi 1 avril 2019
LES CHRONIQUES D'EL'BIB : QUI SUIS-JE ? EDGAR POE, Jean Hautepierre
Qui suis-je ? Edgar Poe, Jean Hautepierre, Pardès 2012. Une
excellente synthèse signée par l’un des meilleurs connaisseurs actuels de Poe
(Jean Hautepierre a notamment retraduit ses poèmes Publibook, 2008 et signé
plusieurs études sur Poe et l’ésotérisme).
Outre une biographie détaillée, l’ouvrage attaque l’analyse de l’œuvre par
grands thèmes (la mort, la catastrophe, le double, l’Orient, l’ésotérisme, la
métaphysique…), mais cherche surtout à donner un sens global au travail de
l’écrivain. Sera décortiquée la conception nouvelle de la poésie introduite par
l’auteur du Corbeau, accordant une
prééminence à la forme par rapport au fond, mais aussi recherchant la Beauté
au-delà du monde terrestre. On appréciera aussi l’analyse de la révolution
qu’apporte le poète dans le dans le traitement du fantastique, procédant pour
lui d’une tension potentiellement explosive entre l’imagination et la raison. On
est proche de la démarche de Charles Fort ou de celle du réalisme fantastique.
On flirte également avec le cheminement suivi par les grands génies des
mathématiques (Cantor, Riemann, Lobatchevsky) et les pères de de la relativité
et du quantisme. On ne peut s’empêcher de penser encore à Lovecraft dont le
poète de Baltimore fut une source d’inspiration importante.
Comme Lovecraft qui avait
développé au cours de son œuvre une véritable « métaphysique du
Néant », Poe s’attaquera au « Cosmicisme » dans Eureka (1848) au sujet duquel il
écrira : je dois mourir. Je n’ai
plus le désir de vivre depuis que j’ai fait Eurêka. Mais la métaphysique de
Poe est fondamentalement différente celle du Prince Noir de Providence en ce
sens qu’elle reste déiste et s’inscrit dans le courant des théologies
quantiques qui feront irruption un siècle plus tard. Jean Hautepierre
écrit : l’Univers est (chez Poe) comme né de la diffusion à travers
l’espace d’une particule primordiale créée par Dieu. La gravitation, qui
constitue la réaction à dette force de diffusion, triomphera finalement de des
globes gigantesques de matière agglomérée se précipiteront les uns sur les
autres jusqu’à la reconstitution de la Matière Primordiale…. Chacun de ces
mouvements d’expansion et de rétraction correspond aux battements du Cœur Divin qui est le nôtre. L’homme est une parcelle
de l’Intelligence Cosmique.
Petit clin d’œil aux « liber-maléficonautes »,
le biographe n’oubliera pas de rappeler que Poe était également un amateur de
livvres imaginaires, tel le Mad Trist évoqué
dans La Chute de la Maison Usher.
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