vendredi 31 janvier 2020

PHILIPPE MARLIN SUR LE BLOG DE REMI MOGENET

Philippe Marlin et les extraterrestres

philippe.jpgL'éditeur Philippe Marlin, patron de la maison l'Œil du Sphinx, a récemment sorti un livre d'entretiens avec le conteur et écrivain Claude Arz, qui l'a interrogé sur sa vie: Philippe Marlin, un enfant de Planète. (Planète est la revue dirigée principalement par Jacques Bergier et mêlant science-fiction et ésotérisme: Philippe Marlin, en la lisant, a eu une révélation!)
Le livre est passionnant, et éclaire beaucoup sur les mystères de Rennes-le-Château - dont l'auteur est un spécialiste et dont j'ai souvent entendu parler, même avant d'habiter tout près.
Il parle aussi du mont Bugarach et de ses mystères, de ceux qui y ont attendu des extraterrestres en 2012, la fin du monde selon les Mayas. Il faudra que j'aille à mon tour le visiter, je pense! Les légendes locales parlent d'un dragon, caché ou enterré sous sa masse...
Dans cette petite partie du monde, Philippe Marlin a vu lui-même un objet non identifié dans le ciel. C'était un soir à Lavelanet - ville que je connais, l'ayant brièvement traversée pour me rendre à un festival de contes dans les Pyrénées. Autrefois, elle était très active dans le textile. Ce n'est plus tout à fait la même chose...
Philippe Marlin a aperçu un soir, avec d'autres, un objet plus noir que le reste du ciel, qui ensuite a disparu. Pour moi, je l'avoue, je n'ai rien vu de fantastique à Lavelanet, quand j'y suis passé.
Je crois d'ailleurs n'avoir jamais rien vu de fantastique dans ma vie, et ce qui m'a le plus impressionné, dans cette région dont je parle, c'est le faon que j'ai vu mourir après qu'une faux mécanique lui eut coupé les pattes.
Il y a des miracles. Le doigt de Dieu, comme disait Amiel, est souvent visible, dans l'existence. Mais je n'ai jamais pu voir rien de spectaculaire, et dont en même temps l'existence pose question.
Philippe Marlin se passionne depuis des décennies pour les mystères du monde, et il a écrit au moins un livre sur l'énigme de Rennes-le-Château, maxresdefault.jpgl'abbé Saunière et la lignée mérovingienne remontant à Jésus. J'ai été initié à cela par le poète genevois Charles P. Marie, mais comme il n'y avait dans cette histoire ni extraterrestres, ni anges, ni elfes, je suis demeuré sceptique.
J'aime bien les extraterrestres, car pour moi ils matérialisent les anges. Ils sont représentés comme des cosmonautes par projection, par vénération spontanée des gens qui conduisent des machines modernes avec des casques.
Beaucoup d'amis de Philippe Marlin ont tenté de démontrer leur existence, et lui-même s'avoue persuadé qu'il y a derrière les apparences des présences agissantes et bienveillantes, des êtres qui traversent le temps et l'espace et échappent aux lois physiques tout en gardant un lien avec elles.
Il y a dans la science-fiction et certains groupes ésotériques la croyance en une espèce qui a jadis été physique mais a peu à peu appris à se libérer du physique. Elle sert de modèle à l'humanité. Elle l'aide en monolith.jpgsecret. Mais qui a servi de modèle à cette espèce? Qui l'aide en secret? Cela n'est pas toujours dit.
Philippe Marlin évoque également l'hypothèse plausible d'une intelligence cosmique, d'une loi de l'univers qui le tire vers toujours plus de conscience, comme le pensait Pierre Teilhard de Chardin. Peut-être est-ce cette intelligence cosmique qui a éduqué les extraterrestres; mais comment s'y est-elle prise? Cela reste à déterminer.
Entre la puissance suprême et même les phénomènes paranormaux, il reste une brisure, un trou qui n'est pas comblé. Olivier Costa de Beauregard déjà en parlait, et il conseillait de résoudre le problème par les philosophies asiatiques. C'est un peu ce qu'a fait H. P. Blavatsky, de mon point de vue. Mais Philippe Marlin ne se réfère pas à elle. Il cite Rudolf Steiner, brièvement, et lui aussi a comblé ce trou, je pense.
Il cite abondamment H. P. Lovecraft, qui a l'a aussi fait, à sa manière, et J. R. R. Tolkien, qui est allé dans le même sens: ses elfes sont de même nature que les extraterrestres de la science-fiction, à mes yeux, car ils sont intermédiaires entre les hommes et les anges – ils sont des anges densifiés, ou des hommes spiritualisés.
La galerie de personnages qui entourent Philippe Marlin est fascinante, il a des amis remarquables, des chercheurs dans les mystères, des admirateurs de Lovecraft. La tendance générale est celle de cet écrivain américain, qui tentait de concilier l'impossible, en unissant, chez ses êtres fictifs, la faculté de défier l'espace et le temps et une nature demeurant liée aux lois physiques. Le mystère de cette conciliation reste total. Peut-être parce qu'on oppose trop facilement le corps et l'esprit, sans distinguer les natures intermédiaires, Sidhe.jpgl'endroit où vivent les elfes de Tolkien – les anges terrestres, comme je les ai souvent appelés ici ou là. Mais il n'y a que l'imagination raisonnée qui puisse combler ce vide, et elle n'est pas admise en science, officiellement; or, Philippe Marlin respecte à cet égard la démarche scientifique. C'est pourquoi il affirme avec raison que la vérité sur ces sujets se trouve plutôt dans les romans populaires, déployant librement l'imagination des vrais poètes de notre temps.
J'aime aussi chez lui l'amour des traditions de la région dont il est issu, les Ardennes. Et l'enracinement avoué dans la tradition catholique. C'est à ce sujet qu'il fait le plus penser à Olivier Costa de Beauregard, car il reconnaît que le lien entre la Vierge et Jésus d'un côté, et l'intelligence cosmique pressentie par l'humanisme scientifique de l'autre, n'est rien moins que clair. Il suggère, seulement, la possibilité d'une incarnation de cette intelligence cosmique. Il ressemble en cela à Teilhard de Chardin, qui, d'ailleurs, lui aussi proposait de créer une imagination prospective donnant à saisir les forces psychiques à l'œuvre derrière les apparences. Il le proposait, mais ne s'y adonnait pas trop, soumis qu'il était aux règles habituelles de la science officielle. Il s'intéressait aux gens qui avaient des visions suprasensibles, sans s'impliquer davantage. Sans l'oser, peut-être. Mais il n'y avait pas pour lui d'opposition entre l'idée évolutionniste et le miracle de l'incarnation du Christ. Or, pour Philippe Marlin, non plus, je pense.
Son livre est ainsi piquant, amusant, très agréable à lire. De surcroît, il me cite dans les remerciements avec ma bonne amie Rachel Salter: il nous présente comme les nouveaux bardes du Razès!
Le Razès est la région où nous vivons, et dont s'est beaucoup occupé Philippe.
C'est très flatteur. Merci.

jeudi 30 janvier 2020

LES EMMERDES DE MARLIN SUR LE BLOG DE MICHEL VALLET

Philippe Marlin. Ma vie, mes œuvres, mes emmerdes


L’année 2019 ne s’est pas terminée sans nous réserver un dernier avatar : un livre de Claude Arz, consacré à Philippe Marlin (à la ville, Philippe Miécret), sous la forme d’un long entretien, qui s’est égrené entre février 2018 et avril 2019, avec ce sous-titre : Un enfant de Planète.
Il ne s’agit pas de la planète Mars, mais bien de cette revue née au lendemain de l’engouement suscité par la parution du Matin des magiciens de Pauwels et Bergier.
Philippe Marlin s’y épanche en amont et en aval. Il raconte son métier de banquier, d’éditeur et de libraire. Il parle de ses rencontres (littéraires et intellectuelles) et de ses passions destroys (vampires, OVNI’s, sciences empiriques, hermétisme, etc). Mais, surtout, il saupoudre son récit de ses souvenirs Rhédesiens.
Notamment, sa découverte de Rennes en 1973 et l’achat de la librairie Empreinte en 2004. Il tombe juste au moment du Da Vinci Code, qui le grise et booste les ventes. Dans le même temps, Henry Lincoln devient son ami, ce qui n’est pas sans le flatter.
En revanche, petit coup de griffe à Dédé la Maquette, qui n’est qu’une réaction de dépit puisque notre narrateur a longtemps cru que ce moule théologique était  la « carte au trésor » de l’abbé Saunière.
Vint l’année 2011 où il est lui-même surpris par l’impact de l’affaire du pech d’En Couty. Etre passé au 20 h de TF1 a été un moment intense pour lui. Bien sûr, n’en connaissant ni les tenants ni les aboutissants, il l’a juge, à posteriori, « ridicule ».
En revanche, ce fut pain béni que ce pataquès de Fin du monde à Bugarach en décembre 2012, où notre ami s’est joyeusement engouffré.
Mais en 2016, il fut brutalement rappelé à la réalité. Les deux librairies conjointes, celle de la Rennes d’en Haut et celle de la Rennes d’en Bas, furent mises en cessation de paiement. Et comme il le souligne : « Il y a des moment dans la vie où il vaut mieux se couper un bras que voir son corps disparaître. » En même temps, il sacrifiait les déposants qui lui avaient accordé leur confiance.
Peut-être lirons-nous un jour ce livre sur les mystères de Rennes que prépare Jean-Marie Villette depuis plusieurs années, destiné aux éditions de l’O.D.S., mais envers lequel Philippe Marlin déplore qu’il soit « extrêmement lent à l’écriture ».
En attendant, l’ami Marlin peut se rassurer de détenir dans sa bibliothèque des livres ayant appartenu à l’abbé Saunière. Ainsi que le rappelle ce proverbe chinois : C’est de dormir toute la vie, que de croire en ses rêves.

L'ENFANT DE PLANETE PAR CRITICA MASONICA




Jean-Pierre Bacot

Philippe Marlin, un enfant de Planète. C’est sous ce titre fort bien choisi que le responsable des éditions de L’Œil du Sphinx publie, dans sa propre maison d’édition, des entretiens menés par Claude Arz, grand amateur de voyages sur les lieus réputés étranges. Au risque d’apparaître surplombant, « patronisant » dirait-on par anglicisme, nous n’hésiterons pas à qualifier ce texte d’essence biographique comme un matériau sociologique précieux. On traverse en effet avec le parcours de Philippe Marlin plusieurs plans qui se croisent et tissent un univers de pensée. L’entrevue retranscrite après une longue série de rencontres entre les deux hommes permet de suivre l’évolution de la situation politique et sociale depuis un demi-siècle, la transformation du paysage imaginaire pendant cette période, la mutation du monde éditorial, le pari de maintenir l’écrit, la présentation des amitiés, ainsi que des partenaires de recherche et d’édition, la détermination honnête des influences, l’hommage rendu aux écrivains jugés majeurs dans la transmission de l’imaginaire.

Le directeur d’Historia Occultae ne dit rien de sa vie personnelle, si ce n’est de temps en temps, une notation sur des beautés  féminines rencontrées au fil du temps. On ne saurait lui reprocher d’avoir évacué la lecture psychologique de son parcours, ce qui accentue l’intérêt historique et sociologique du portrait diachronique de cet acteur, au sens social du terme, adepte du fortéanisme, c’est dire d’une curiosité critique, marquée par la recherche d’un registre de preuve susceptible de faire passer les adeptes d’un statut de croyant-e à un registre de sachant-e. Cela nous semble d’autant plus intéressant à observer que cette attitude n’est pas la même que celle de la critique universitaire. Il ne s’agit pas là d’établir une hiérarchie entre les deux approches, mais, au contraire de tenter de nous repérer dans ce que Michel Foucault appelait les régimes de vérité, bref de tenter de comprendre épistémologiquement les choses.

Ainsi pourrons-nous tenter de lire ce livre ou le numéro 11 de la revue Historia Occultae sorti récemment d’un double point de vue critique et empathique. Une limite cependant doit être bien établie : traiter dans le seul registre de la critique, hors empathie, tout ce qui concerne une extrême-droite que l’on pourrait dire aujourd’hui postfasciste. Même si le vent est à reconnaître le rôle des émotions en politique, même si une sociologie compréhensive possède son intérêt qui  expliquera par exemple comment, par suite d’un sentiment de relégation, tel/le « gilet jaune » votera Marine Le Pen, notre non-religion est sur cet aspect inflexible. Un tel énoncé pourra sembler étrange à certain(e)s. Mais comment faire lorsque Philippe Marlin fait l’éloge d’une amie, Geneviève Béduneau qui, d’une part, pactisa avec le Front national et, d’autre part a participé d’une opération éditoriale de prétendus nouveaux magiciens que notre auteur n’apprécie que modérément ?

Quant à ce que l’on pourrait juger comme de doux délires, largement présents dans le mouvement Planète ancré sur Le Matin des Magiciens, mais à quoi on ne saurait réduire le phénomène, soyons clairs, ils ne datent pas des années 1960. En effet, le fait de croire, par exemple, aux soucoupes volantes qui témoigneraient d’une civilisation qui nous visiterait, voire qui nous aurait créés est-il plus délirant que de se référer à la résurrection du Christ ou à la virginité de Marie, sans préjudice d’autres croyances religieuses ? Que nenni !
Dans cet ouvrage, le choix d’un registre oral reprenant le verbatim des entretiens solidifie l’aspect témoignage. Philippe Marlin en ressort avec l’image d’un boulimique de lecture, tombant sur Planète et Le Printemps des Magiciens comme un mort de faim, dans ce que Hans Robert Jauss appelait un « horizon d’attente. » On suit les moments d’écriture, les rencontres, la bibliophilie, les voyages, le tout à la recherche des terres et ciels de l’ailleurs, des témoins, des lieux.

Si l’on regroupe ce livre de témoignage, la collection de la revue, les ouvrages consacrés à « la littérature maudite » et à d’autres sujets, tout cet ensemble témoigne de l’installation, pour ne pas dire de la gestion, d’un courant de pensée qu’on pourrait dire « spiritualiste littéraire », davantage intéressé par le présent que par le passé, sans négliger pour autant les mystères anciens, une configuration assez peu ésotériste, mais franchement occultiste, dans la mesure où la recherche d’une réalité cachée, souterraine, tient une grande place, plutôt qu’une recherche de sens accessible aux seuls initiés. À ce propos, Philippe Marlin qui n’a rien d’hostile envers la maçonnerie, puisqu’il participe chaque année à la Bellevilloise à Paris au salon du livre organisé par l’Institut maçonnique de France, n’est pas enfant de la veuve, même s’il dit avoir été souvent sollicité. Cela se sent dans la mesure où le terrain qu’il balaye est assez différent du corpus méta-religieux qui est souvent celui des maçons spiritualistes.

Philippe Marlin ne laboure pas non plus, malgré le fait que certains de ses amis aient posé le pied au delà de la ligne boueuse, dans les terres cultivées par la nouvelle droite, grande amatrice d’imaginaire. Le sphinx en chef est même plutôt de gauche, parfois piégé, oserons-nous dire, par le sentiment de proximité de celles et ceux qui partagent sa passion pour l’étrange.

On pourra aussi regretter la faible qualité des photographies, qui, certes, ajoute à l’effet de reportage dans le livre, mais est plus dommageable pour la revue dont nous voudrions maintenant  dire quelques mots.

La revue Historia Occultae

Historia Occultae, fondée en 2008 par Dominique Dubois, se porte bien. Sa périodicité augmente, passant d’annuelle, à semestrielle ou presque. Son format se maintient et l’équipe de rédaction s’élargit, toujours sous la direction d’Emmanuel Thibault. Philippe Marlin a donc de quoi se réjouir. Pas moins de quatorze articles dans cette dernière livraison, des notes de lecture, un sommaire des onze numéros parus et un index par thèmes, tout cela défie le résumé.

En feuilletant ce numéro, on comprend combien la revue est intégrée à un système, elle est parsemée de notes de lecture (avant celles de la fin du numéro) d’ouvrages publiés par L’Œil du Sphinx. Ce système est cohérent, les textes courts sont faciles à lire et les enfants des années 1960 restent fidèles à ce que fut leur émerveillement, tout en vivant dans leur époque et, nonobstant les amitiés sulfureuses, maintenant une veille de bon aloi face aux dérives.

Réenchantement, retour de la magie, Zauberflöte du conte mis en musique par Mozart pour les guider dans leur voyage, c’est peut-être d’un maintien qu’il s’agit, plutôt que d’un retour. Autrement dit, ni gâtisme, (m.d.r), ni retour en enfance, mais un maintien, le dernier épisode de Star Wars sort quarante deux ans après le premier, l’industrie du divertissement y pense aussi.
On notera à ce titre la deuxième partie de l’étude d’Olivier Steing, « Les musiques du chaos », consacré au rôle néfaste d’un appel fait à des groupes de Black Metal et de Dark Folk à la mythologie nazie, avec le grand danger de leur influence sur la jeunesse.

lundi 27 janvier 2020

L'ODS EN DECEMBRE-JANVIER


Mais non nous ne sommes pas des dilettantes ; mais non nous ne faisons pas appel au financement participatif. Et voilà nos 10 derniers livres en cette fin/début d'année. Et sont en chantier du Patrice Allart, du Roger Facon et notre Nouvelle Gazette Fortéenne.

L'IMI DEMARRE LA NOUVELLE ANNEE



  • Conférence de Miriam Gablier "La conscience et le psi"
Le samedi 1 février à 19h30 à l'IMI, plus de détails dans l'encart plus bas

  • Prochain atelier rêve lucide à l'IMI

En préalable à la conférence de Miriam Gablier, cet atelier aura lieu au siège de l'IMI, 51 rue de l'Aqueduc 75010 Paris et se tiendra de 14H30 à 17H30 environ ; la salle sera ouverte dès 14H.
Une collation, boissons fraiches ou chaudes, sera offerte durant la pause prévue en milieu de séance.
Une participation modeste aux frais de l’Institut est demandée, soit 3 euros pour les adhérents A-IMI et 5 euros pour les non-adhérents. Règlement sur place, merci de prévoir la monnaie.
Aucune inscription n’est indispensable, mais nous prévenir de votre présence sera un plus appréciable pour faciliter l’organisation à :
(Pensez à préciser vos noms et nombre de personnes)
A bientôt de vous y retrouver nombreux, nous l'espérons.
  • Sortie de Métapsychique 2
Le numéro 2 de Métapsychique, la revue de l’IMI, est paru fin 2019. Il est disponible en ligne pour les membres de l’A-IMI. Ce numéro, qui célèbre le centenaire de l’IMI se compose de 176 pages - plus de 30 pages que le numéro 1 ! -  et de plus d’une quinzaine d’articles originaux et d’interviews, associés à de très nombreuses brèves et liens renvoyant sur des sites et articles consultables en ligne.
A noter enfin que si la version papier est disponible pour 25 euros, vous pouvez obtenir, pour 5 euros supplémentaires (soit 30 euros), associé à la revue, le catalogue de l’exposition qui s’est tenue l’été dernier à l’occasion du centenaire de l’IMI à la galerie L’art absolument et intitulée l’Au-delà incarné - médiumnité, Art et Métapsychique.

  • Réédition de l'ouvrage "Apparitions et maisons hantées", aux Editions de l'IMI
Pour en savoir plus sur l'ouvrage, cliquez ici:

mardi 7 janvier 2020

LES TÉMOINS DE L'APOCALYPSE À SAINT-SULPICE





Les mardis littéraires de Jean-Lou Guérin ont lieu tous les mardis à 20 heures - au 1er étage du café de la Mairie8 place Saint Sulpice - Paris 6e - Métro  Saint Sulpice - Mabillon   

Programme des mardis littéraire de janvier 2020

Mardi 21 janvier 2020 - Les témoins de l’apocalypse - Jean-Charles Pichon – Présentation Charlotte Rita Pichon et Carole Détain. Réédition de ce roman  de science-fiction mettant  en évidence  les relations  entre l'écriture  romanesque  de Jean-Charles Pichon et  ses études  relatives  aux civilisations

jeudi 2 janvier 2020

AGENDA CONTRE-CULTUREL ODESIEN (janvier-février 2020)


 BELLE ANNÉE À TOUTES ET À TOUS ET EN ROUTE POUR UN NOUVEL ÉON



01/01/2020

Évènements récurrents


(Classés par date de fin de l’événement)


Exposition du 9 octobre 2019 au 19 janvier 2020 à la Cinémathèque Française, la légende du vampire.

Exposition JRR Tolkien du 21 octobre 2019 à Janvier 2020, Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac, 75006

Jusqu'à janvier 2020, le Musée du Design de Bois-le-Duc aux Pays-Bas consacre une exposition au design utilisé sous le IIIème Reich dans la propagation de l'idéologie nazie. L'initiative est vivement critiquée, notamment par des mouvements de gauche et des associations juives qui reprochent au musée un manque de contexte et craignent que des groupes néo-nazis s'emparent de l’événement.

Du 17 janvier au 17 février, Art Numérique avec Yan Minh à la Galerie Satellite, 7 rue de Neufchâteau, Paris 11ème.

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26 novembre 2019 - 1 mars 2020, Huysmans critique d’art, Musée d'Orsay.

Du 11 décembre au 7 juin 2020, exposition Cartomancie : entre mystère et imaginaire, Musée français de la carte à jouer, 16 rue Auguste Gervais, Issy-les-Moulineaux.

Jusqu’au 9 août 2020 à la Cité des Sciences de la Villette : ESPIONS, une exposition inédite réalisée avec les services de renseignements français et l'équipe de la série "Le Bureau des légendes" ouvre à la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris. Le parcours vous plonge dans une mission que vous confie "Moule à gaufre", le patron de la DGSE dans la série.

Du 17 novembre 2019 au 25 octobre 2020, une bien belle exposition aura lieu à la Maison d'Ailleurs d'Yverdon (en Suisse) autour des Cités obscures de Schuiten et Peeters



***

Évènements Ponctuels


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JEU., 2 JANV. 2020 À 20:30
Louis XIII ou la Conspiration de Cinq-Mars, une pièce de Jean Hautepierre

Samedi 11 janvier 2020 de 20:00 à 23:30 à la Seine Musicale (Paris), Ciné-Concert Le Seigneur des Anneaux.

Bibliothèque de la Part-Dieu le samedi 18 janvier 2020.
Regards croisés de France et d'Asie.
14h-15h30 - L’intelligence artificielle : désenchantement ou réenchantement du monde ? avec Xia Jia, Li-Cam, Gwennaël Gaffric, modération Sylvie Lainé.

L’exposition Roland Topor est à voir au musée de l’illustration jeunesse de Moulins sur Allier jusqu’au 2 février 2020.

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La comédie musicale "Le Chien des Baskerville" de Sir Arthur Conan Doyle sera présentée à Paris (à l'Espace Paris Plaine, 13 rue du Général Guillaumat - 75015 Paris) du Mercredi 22 Janvier 2020 au Dimanche 2 Février 2020.

2 février à 15 h, La légende des dieux vikings, un spectacle de Marie-Charlotte Delmas au Centre Culturel de Coye-la-Forêt

Les 15 et 16 février 2020 à Muret Yves Lignon parlera en deux volets de "main verte", de guérisseurs et d'homéopathie

29 février, Symposium « Nature Extraordinaire » au Casino Barrière à Toulouse.
La nature est vivante, intelligente... Comment pouvons-nous développer une nouvelle approche de l'écologie basée non pas sur la domination, l’exploitation et l’anthropocentrisme, mais sur une vision globale et spirituelle de notre place dans l'univers ? La forêt, les plantes, les écosystèmes et leur incroyable biodiversité ont tous développé des capacités presque surnaturelles pour survivre. Les animaux aussi semblent doués de capacités extraordinaires. Quels messages et enseignements la « Terre-Mère » a-t-elle à nous transmettre si nous apprenons à l’écouter ?
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mercredi 1 janvier 2020

MARLIN, PLANETE ET LA LETTRE DU CROCODILE




Philippe Marlin, un enfant de Planète, entretiens avec Claude Arz. Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.

Philippe Marlin est un enfant de Planète, de cette formidable ouverture que furent le mouvement et la revue Planète, sans équivalent à ce jour. Les enfants de Planète se reconnaissent par un appétit insatiable de connaissances et par un intérêt pour les marges, là où naissent les plus belles créations qu’elles soient scientifiques, artistiques ou spirituelles.
Dans sa préface, Claude Arz explique au lecteur que Philippe Marlin désigne ces marges comme la Matière :
« Pour désigner les territoires de ses recherches, il utilise ce terme de Matière qui explore les Terres de l’Ailleurs, par opposition aux terres balisées du Monde Connu.  Matière qu’il définit comme un domaine dont le contenu englobe Les littératures de l’imaginaire jusqu’à l’ésotérisme, en passant par le paranormal, les nombreuses disciplines du fortéanisme, les mythes et légendes, les mystères de l’histoire, l’ufologie. Une Matière trans-sociale, trans-idéologique. »

Cette Matière, nous pouvons la découvrir en étudiant le catalogue des Éditions L’œil du Sphinx, fondées par Philippe Marlin et de quelques autres maisons d’édition qui sont venues s’agréger à L’œil du Sphinx. A la lecture de ces entretiens, riches, vivants et parfois surprenants, le lecteur comprendra que L’œil du Sphinx est davantage qu’une maison d’édition, c’est un véritable mouvement de recherche qui rayonne autour de Philippe Marlin qui sait attirer et rassembler autour de lui des collaborateurs, permanents ou occasionnels, de grande qualité. C’est aussi une belle histoire d’amitiés.

L’ouvrage commence et se termine par Le Matin des Magiciens de Pauwels et Bergier. Philippe Marlin raconte comment ce livre fit l’effet d’une bombe culturelle lors de sa parution et comment il changea ou orienta sa vie. Philippe Marlin annonce aussi, à l’occasion du soixantième anniversaire de cette parution, la sortie d’un livre hommage au célèbre Matin, début 2020, rassemblant diverses contributions dans l’esprit de Planète.
Pendant ces soixante années écoulées, Philippe Marlin aura étudié ou exploré tous les domaines possibles de l’étrange, de l’initiation, de l’utopie, du mystère…

Claude Arz a organisé les entretiens avec Philippe Marlin de manière chronologique, depuis l’enfance, le lycée, jusqu’à nos jours. Les entretiens sont pleins de rencontres, de voyages, de surprises mais dessinent aussi un socle très solide et rigoureux de pensée.
Ce livre rend compte d’un itinéraire original, fécond, amical et bienveillant. Philippe Marlin est aussi un grand témoin des changements intervenus dans notre société, les ouvertures mais aussi les fermetures.
Il fait la promotion, par l’exemple, d’une liberté d’esprit et de corps, qu’il défend bec et ongles comme sauvegarde de notre humanité.
Philippe Marlin montre la voie.