samedi 27 novembre 2010
LE PETIT MENSIOR NOUVEAU ARRIVE !
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Déjà 7 numéros pour l’excellente revue de Patrick Mensior, Parle moi de Rennes-le-Château. Car il faut de la constance et beaucoup de travail pour « dénicher » sans cesse de nouveaux documents éclairant les lecteurs sur le contexte de l’affaire castelrennaise. Effort d’autant plus méritoire que la revue se double d’un site internet publiant chaque mois de nouvelles trouvailles (On clique sur le titre du message).
On commencera dans ce numéro par s’intéresser au « stage » effectué par l’abbé à Narbonne après son prône antirépublicain de 1885. Il ressort de l’enquête que si l’abbé fut effectivement muté jusqu’en juin 1886 au Petit Séminaire, quelques documents attestent de sa présence à Rennes-le-Château sur cette période. Les ponts n’étaient pas totalement coupés ! Suit un article de Mariano Tomatis (traduit par Marie-Christine Lignon) analysant le Grand Parchemin et sa transcription. Un travail très fouillé qui nous montre que les décrypteurs ont dû faire quelques entorses à la méthode utilisée pour arriver au résultat souhaité. Un procédé qui ne peut évidemment que conforter l’aspect mystification savante de l’affaire des parchemins. Petite détente ensuite avec la publication d’un article « collector », celui d’Ici Paris de fin avril 1956 signé Jean Bazal et relatant la découverte, lors de fouilles, de trois squelettes par le Docteur Malacan. Mais le plat principal de ce numéro s’organise autour de la publication d’une visite pastorale en 1808 à Rennes-le-Château, prétexte pour étudier les évolutions successives dans l’aménagement de l’église. Ce dossier est complété par de nombreuses annexes documentaires ayant trait au « Tombeau des Seigneurs », comme le testament d’Henry d’Haupoul de 1695 ou encore une notice sur la présence d’une crypte dans une église : une crypte n’a pas de raison d’être si elle ne contient pas le tombeau d’un saint…… Signalons encore la poursuite des travaux de Jérôme Choloux sur « la piste vendéenne », travail fort utile pour essayer d’identifier les donateurs de l’abbé. Une démarche qui devrait inspirer de nombreux chercheurs dans d’autres régions de France. La livraison 2010 se terminera par un papier sur Alfons Mucha, traité avec la passion (et la plume !) d’un véritable artiste, un certain Jean-Claude Rossignol.
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