lundi 2 mai 2011

SERPENT ROUGE



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La théofiction aux couleurs castelrennaises se porte bien, même si elle a parfois tendance à tourner en rond. Tout semble avoir été dit depuis le Da Vinci Code. Avec Serpent Rouge (Galathée 2010), Henri Ludianov ne parvient pas réellement à renouveler le genre. Mais il apporte à une queste désormais classique quelques touches originales qui rendent l’ouvrage plaisant à lire. Un jeune prêtre, officiant à Notre-Dame de Paris, se trouve entraîné dans une aventure qui participe bien sûr à la découverte du plus lourd secret de l’humanité. Mais il est vrai que c’est un descendant de la famille des Blanchefort et que, nul autre que lui, ne pouvait se voir confier de mystérieux indices (un autre tableau de Poussin, une ancienne clef, un codex oublié etc….) par de non moins mystérieux émissaires (un bibliophile fou, un nazi aveugle ou encore de délicieux moines-tueurs). Le cadre habituel du Razès englobe cette fois le Bugarach et la bonne ville d’Espéraza. Et pour corser le tout, le jeune ecclésiastique croisera le chemin d’une jeune et jolie femme policière qui ne fera pas seulement que de participer à la résolution de l’énigme. Certains vœux sont décidément bien difficiles à respecter sous le soleil de la Septimanie.

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