vendredi 18 novembre 2011

LE MISSEL DE L'ABBE SAUNIERE

 

Missel de l'abbé Saunière : le maire n'a pas diffamé

Le 18/11/2011 à 06h00
Non coupable." Le tribunal de police a rendu, hier après-midi, sa décision concernant la plainte pour diffamation déposée contre Alexandre Painco, maire de Rennes-le-Château.
La juridiction a déclaré "irrecevable" les demandes de dommages et intérêts du petit-neveu de l'abbé Saunière qui s'estimait diffamé dans une lettre du premier magistrat. Rappelons que le maire avait laissé entendre, dans un courrier adressé à d'autres héritiers de Béranger Saunière, que le requérant avait "récupéré" le missel de l'abbé lors de l'exhumation de son corps en 2004.
L'affaire avait été longuement plaidée le 15 septembre dernier, donnant lieu à des passes d'armes entre l'actuel maire et son prédécesseur Jean-François Lhuilet, alors premier magistrat de cette commune lors de l'exhumation du corps du plus célèbre des Castelrennois.


Samedi 19 Nov - 09:56 - Saint Tanguy
Publié le 19/11/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Limoux. 

Qui veut le missel de l'abbé Saunière?

justice

Le tribunal de police de Carcassonne a déclaré irrecevable la plainte pour diffamation déposée par le petit neveu de l'abbé Béranger Saunière contre le maire de Rennes-le-Château, Alexandre Painco. Ce dernier avait accusé le plaignant dans des courriers adressés à d'autres héritiers de l'abbé, d'avoir subtilisé le missel au cours du transfert des restes du prélat, du cimetière dans son nouveau tombeau. Un fait démenti par la dizaine de personnes présentes ce matin-là, dont le sous-préfet de l'époque. Si ce jugement satisfait pleinement M.Painco, « une décision sage et juste», il soulève dans ses conclusions quelques questions qui égratignent, et le mot est faible, le droit du respect aux défunts, l'inviolabilité des sépultures et des objets qui y ont été déposés. En effet, le tribunal estime que «le fait de s'être emparé ou d'avoir pris possession d'un objet perdu ou abandonné ne saurait constituer, en l'absence d'autres accusations, une diffamation». Un missel, un chapelet, un bijou, glissés dans un cercueil auprès du défunt pour son ultime voyage, doivent-ils être considérés comme des objets perdus ou abandonnés, que tout le monde peut s'approprier, au mépris du respect des rituels funéraires, et de l'offense faite aux familles? Faut-il conclure que désormais les biens affleurant au dessus des tombes, au gré d'intempéries ou d'affaissements du sol, peuvent être récupérés sans risque de détournement de vol par des collectionneurs peu scrupuleux, qui se trouveraient alors dans leur droit? Un jugement consternant.

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