Trouvé sur internet cet amusant article d'Alain Moreau. Je vous le passe, puisque l'auteur a piqué une de mes photos (la troisième), sans me citer. Ce qui est rigolo, c'est que cette photo est un trucage grossier. J'ai pris une photo au flash d'un tableau (sous vitre) du pech. Et les étranges phénomènes lumineux ne sont rien d'autre que les reflets du dit flash. Un de mes amis (n'est ce pas Rémy ?) avait du reste été interloqué et m'avait demandé ce que c'était !!!!
Base secrète Extraterrestre sous le Mont Bugarach
Le
mont Bugarach, situé dans l’Aude (sud de la
France), est, dans certains milieux, réputé être associé à une
activité OVNI. L’ufologue Ghislain Sanchez note, à ce propos, que le
Bugarach « est soupçonné d’abriter en son sous-sol un lac
gigantesque qui serait le refuge d’une base extraterrestre ». Des
habitants de la région ont aperçu des lumières étranges survolant le
massif rocheux, des manœuvres militaires empêchant l’accès
côté sud étant fréquentes… Les perturbations magnétiques sont
monnaie courante. Les téléphones portables « se mettent hors service
lorsque l’on s’approche d’un peu trop près, ainsi que les
ordinateurs portables qui se trouvent irrémédiablement endommagés ».
Il est même arrivé « que des batteries des caméscopes VHS fondent
littéralement !... ». Des membres du groupe ufologique
R.A.C.E.* ont rencontré une femme ayant affirmé avoir rencontré des «
êtres venus d’ailleurs ». Celle-ci, cependant, n’avait « pas l’air tout
à fait ‘‘saine d’esprit’’ »… (1) (* Rassembler,
Analyser, Comprendre, Elucider) Un internaute, qui s’est rendu au
Bugarach, a « grillé » deux portables.
Il
a bien failli en griller un troisième, seule une ligne de pixel sur
l’écran ne fonctionnant plus. Il évoque
un vieil homme, Jean Charlatte alias Jean de Rignies, qui vivait
dans la vallée de la Sals. Celui-ci croyait qu’il y a une base
extraterrestre sous sa maison, les extraterrestres étant identifiés
par lui aux "Elohim" du récit biblique, originaires d’Orion.
Malheureusement, il faisait écouter aux gens l’enregistrement du moteur
de son magnétophone, bruit identifié à celui de machines
rotatives extraterrestres !
L’amie
de Jean de Rignies a expliqué à l’internaute comment un soir d’automne
1976, en rentrant du travail, elle
et sa mère ont pris en stop « un couple d’Ummites au Bugarach »,
l’homme étant « d’une beauté inoubliable »… I. Une "photo-surprise" et
une entité humanoïde : Voici un élément important à verser
au dossier : une photo prise par Mijo Potier. Sur cette photo, prise
près du « Pic de Bugarach », on distingue, invisible à l’œil nu, un «
vaisseau-navette » (en bas à droite de la photo) : «
Plus tard, j’ai appris que dans cette région se trouvait une base
extraterrestre, ceci pouvant expliquer cela. » (2) Il s’agit donc, ici,
d’une « photo-surprise », comme il y en a au Col de Vence
(près de Nice). Le 6 octobre 2007, j'ai vu en couleurs cette photo
(elle est en noir et blanc dans le livre), à l'occasion d'une conférence
faite par Mijo à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Dans
le numéro 393 (daté de mars 2009) de la revue ufologique "Lumières dans
la nuit", Thierry Gaulin, Président
d'"OVNI-Languedoc", a évoqué un cas suprenant (survenu en
juillet/août 2008) comprenant notamment la vision d'une entité humanoïde
dans la région du Bugarach : Le 15 juillet 2008, dans l'Aude,
une famille fut réveillée vers 3 heures du matin par leur chien qui
aboyait pour rentrer dans la maison. "Un ballet aérien leur est offert
par un couple de sphères lumineuses, pendant qu'une
entité humanoïde évolue dans le champ voisin. Haute de deux mètres à
deux mètres cinquante, une petite sphère lumineuse au-dessus de sa
tête, elle va ''glisser'', comme sur un coussin d'air, dans
le champ voisin, durant une heure et demie, semblant chercher
quelque chose. Le caractère d'étrangeté est accru du fait que ses bras
sont décrits comme longs et fins, allant jusqu'aux genoux et
agités de mouvements fluides comparables à ceux des tentacules d'une
pieuvre.
Là
encore, quelques semaines plus tard, les mêmes témoins observeront un
nouveau ballet aérien inexpliqué, puis
un troisième. La région où ils vivent est propice aux manigestations
insolites : leur maison est à quelques kilomètres du Pic de Bugarach et
de Rennes-le-Château. On ne compte plus les
observations mystérieuses dans ce secteur." (Thierry Gaulin) (3) II.
Les "révélations" de Jean d'Argoun : Un auteur, qui écrit sous le
pseudonyme de Jean d’Argoun (son vrai nom étant Philippe
Julien), est un personnage incontournable lorsqu’on évoque les
mystères du Bugarach. Cet ésotériste, qui dit avoir bénéficié de toute
une série de contacts avec diverses entités (psychiques et
physiques), et avoir reçu des révélations sur le "Graal-Cristal" -
je ne peux pas détailler, ici, tous ces sujets -, prétend avoir
rencontré des êtres de l’espace dans la région du Bugarach. Il
est l’auteur de plusieurs livres parus chez Trédaniel : « Issahâ, la
Lumière qui vient » (réédition augmentée en 1997, avec une préface de
Serge Hutin, peu avant le décès de ce dernier en 1997),
« La Révélation d’Issahâ » (1998), « Bugarach, la montagne sacrée »
(2001), « L’ultime secret de Rennes-le-Château » (2003). Un autre livre
de Jean d’Argoun est paru en 2005 aux éditions Lanore :
« Rennes-le-Château. L’oeil de Dieu ». L’œuvre de cet auteur est
sévèrement critiquée par certains internautes.
L’un
d’eux, par exemple, parle notamment de « délires conspirationnistes »…
Les théories de Jean d’Argoun sont
qualifiées de « fumeuses » et sont réduites à des « élucubrations ».
Il est présenté comme quelqu’un qui croit « à ses propres inepties ».
Il « fantasme et vit dans un monde onirique »… Voici
néanmoins, que les écrits de cet auteur « inspiré » soient ou non
authentiques, les principaux éléments de son œuvre en relation avec le
sujet qui nous intéresse ici. Dans son premier livre, Jean
d’Argoun évoque son contact (présumé) avec la projection
holographique d’un être nommé « Arkâ », lequel se serait identifié à un «
Ummite en provenance du système d’Altaire ». (Il faut lire : «
Altaïr ».) Selon Jean d’Argoun, le Dieu des Ummites est "Issahâ".
Ceci, il faut le préciser, est inexact. Ceux qui connaissent bien le
dossier des « Ummites » (que ceux-ci existent ou non) ne me
contrediront pas.
En
langage ummite Dieu se dit WOA… Un autre internaute fait le parallèle
entre les récits de George Adamski, de
Claude Vorilhon (« Raël ») et de Jean d'Argoun. Il fait aussi un
parallèle entre les textes de Jean d’Argoun et la thématique de
science-fiction : « Porte des Etoiles », « armes à effets
paralysants ou mortels », téléportation, impact d’un météore ou
d’une comète avec la Terre, etc. Mais ces divers thèmes se rencontrent
dans bien d’autres sources (channeling, rencontres du
troisième ou quatrième type, etc.). Quant au parallèle fait avec
George Adamski et Raël, il ne concerne en fait que quelques éléments du
récit de Jean d’Argoun. De plus, la ressemblance alléguée
n’est pas significative. Si le récit de Raël peut être considéré
comme purement imaginaire, cela n’implique pas, pour autant, que tous
les récits de « contactés » le soient aussi…
On
peut évidemment penser que Jean d’Argoun ne met, dans ses écrits, que
ce qui «
lui passe par la tête », mais ce n’est là qu’une hypothèse qui ne
doit pas être érigée en certitude. Intéressons-nous à ses contacts
allégués avec des êtres de l’espace dans les environs du
Bugarach et aux messages relatifs à ce dernier. 1. Rencontres
extraterrestres au Bugarach ? Le 18 mai 1991, Jean d’Argoun marchait
seul dans une petite forêt située près de la Salse. A 23 heures,
il entendit un long sifflement très aigu accompagné « d’une étrange
odeur d’ozone ». Un engin sphérique, avec une coupole translucide,
descendit à la verticale et se posa sans bruit sur une sorte
de support rétractable… Un rayon éblouissant se dirigea vers le
témoin (présumé), et une ouverture se découpa dans le fuselage du
véhicule.
Alors
apparut un être humanoïde, vêtu d’une combinaison argentée, brillante.
Sur l’épaule droite scintillait une
petite lumière : une sorte de cristal vert pâle qui pulsait
doucement. Son aspect physique : longs cheveux blonds, yeux bleus,
visage de type nordique, traits d’une extrême finesse. Le témoin
capta un message de type télépathique : l’être, qui s’appellerait «
Arkâ », serait un « Ummite » en provenance d’Altaïr, et l’image perçue
ne serait qu’une image tridimensionnelle
(holographique), laquelle serait dotée « du son et du toucher »
(sic).
L’être
expliqua qu’il ne pouvait venir physiquement sans endommager sa «
structure bio-vibratoire » en raison de
la présence en ces lieux d’une base occupée par des « entités
négatives ». Une « bulle isolante » était censée protéger cette
rencontre. La race de l’être aurait pour dieu « Issahâ ». L’être
holographique tendit au témoin un feuillet (qui se matérialisa dans
sa main) et précisa qu’il s’agissait des 7 « logions » avec lesquels
Jean d’Argoun devait achever son livre. Le texte évoque
notamment la future apparition, au sommet du Bugarach, d’un immense
vaisseau spatial auréolé d’un halo orange…
Lors
d’un autre contact (non daté), Jean d’Argoun dit avoir rencontré, près
du Bugarach, un être. La veille,
quatre personnes avaient vu un énorme OVNI stationné au-dessus des
crêtes : une grande lumière ovoïde et pulsante de nuances rouges et
mauves. Il était 23 heures lors de la rencontre avec l’être.
Celui-ci, de haute taille, se présenta (toujours mentalement) sous
le nom d’« Orthûs », lequel serait l’un des « 7 Veilleurs du Bugarach ».
Il était grand, svelte, vêtu d’une combinaison
argentée. Il appartient, dit-il, à une race extraterrestre
protégeant la planète contre les visées maléfiques des « Gris » (dont le
vrai nom serait « la race maudite des Azriâs »).
Un
objet aurait surgi des mains d’« Orthûs » : un gros cristal mauve.
Ayant pris la pierre en main, Jean
d’Argoun se sentit comme aspiré dans sa structure interne et il se
vit dans un temple souterrain, en toge bleue azurée, posant ce cristal
sur le front de 77 personnes ou « initiés »… (4) En mai
1998, Jean d’Argoun se trouvait au Bugarach avec un petit groupe de
personnes. Vers 2 heures du matin, un point lumineux se mit à grossir et
à se rapprocher, ce point de lumière devenant un
cercle bien découpé de couleur orangée qui ne cessait de se
rapprocher : « Ce que nous avons sous nos yeux émerveillés est un
vaisseau, une immense structure de lumière qui flotte en silence dans
la nuit.
J’observe
des centaines de hublots circulaires et des baies translucides alignées
géométriquement le long de son
fuselage… Au centre de cette énorme nef apparaît un cercle
opalescent plus petit qui se met à pulser une lumière violette très
agréable au regard… Un rayon en jaillit et nous enveloppe d’une aura
luminescente de nuance mauve pâle. C’est alors qu’une sorte de Voix
se fait entendre dans notre cerveau, une voix douce mais très profonde :
le message que nous recevons est perçu – je le sais –
par nous tous… » (Jean d'Argoun) Cette « Voix » déclara être « un
envoyé d’Arkâ ». Elle annonça que le maître « Nemrod-Yhwh » allait
reprendre un corps sommeillant pour le moment au cœur du Pic
de Bugarach « à l’intérieur d’une ancienne nef oubliée »…. (5) Ceci
est la version 2001.
Dans
la version 2003, le groupe des sept personnes présentes évoquées est
réduit à trois, et les centaines de
hublots de l’engin sont devenues des dizaines… Jean d’Argoun nous
parle d’une grande sphère verte avec une belle luminescence dorée
autour. Le message mental évoqua la planète "Arkâ", ses
habitants utilisant, pour venir sur Terre, « un tunnel de lumière
baptisé Vortex dimensionnel ». Jean d’Argoun apprit qu’il avait vécu «
il y a des éons » sur "Arkâ" (une planète des Pléiades),
cette origine étant aussi celle des deux amis présents (un homme et
une femme prénommée Patricia)… (6)
On
l’aura compris, Jean d’Argoun fait partie de ceux que les ufologues
appellent les « contactés », ceux qui
disent avoir été contactés par des extraterrestres pour une mission
de divulgation d’informations. L’origine « ummite » évoquée plus haut (à
propos du premier contact allégué) n’est, pour qui
connaît le dossier Ummo, pas vraisemblable. Ceci dit, il ne
m’appartient pas de juger l’ensemble des propos de cet auteur, dont je
ne donne ici, du reste, qu’une petite partie (associée au
Bugarach). Dans son quatrième livre, Jean d’Argoun évoque d’autres
observations qui auraient été faites dans la région du Bugarach. Selon
lui, un satellite espion de la NASA serait, depuis 2001,
en un point fixe au-dessus des Pyrénées françaises, et il
enregistrerait toutes les variations sismiques de la région. En haut
lieu, aux Etats-Unis, des instances secrètes (les « Illuminatis »)
connaîtraient l’existence du vaisseau enfoui. Des agents seraient
présents sur le sol languedocien sous des apparences paisibles et
discrètes.
Une
amie décédée de Jean d’Argoun, Patricia (mentionnée ci-dessus), vivait
en ermite sur un mont situé face au
Pic de Bugarach : « A des périodes bien précises de l’année, des
nefs silencieuses, d’aspect cylindrique, apparaissaient subitement
au-dessus de sa maison et restaient en suspension parfois de
longs moments dans la nuit… » (Jean d'Argoun) Une nuit de mai 1996,
alors qu’elle parcourait les collines en solitaire, elle croisa un
groupe d’hommes étranges vêtus d’uniformes qui ne
correspondaient pas à ceux de l’armée ni à ceux de la police : «
Chaque personnage portait une casquette à visière et une tenue noire
avec le symbole grec Epsilon, gravé sur la poitrine en
caractères dorés. Nullement intimidée, elle leur demanda la raison
de leur présence en ce lieu désert. Un des êtres, au visage olivâtre,
avec des yeux curieusement bridés, lui retourna la
question dans un français un peu saccadé et lui répondit que son
groupe recherchait de l’uranium. Patricia lui dit, avec une pointe
d’ironie, que ce genre de prospection est peut-être plus
commode et plus fructueuse en plein jour… Avec la même ironie,
l’être lui répondit que la particularité de l’uranium est de briller la
nuit… » (Jean d'Argoun) Un autre être du groupe déclara que
ce site est d’une grande importance et qu’il n’est pas conseillé de
s’y aventurer seul. « Patricia fut invitée à retourner sur ses pas et à
ne pas se retourner. Ce qu’elle fit quand même quelques
minutes plus tard. Elle s’aperçut alors que l’étrange groupe avait
disparu et observa un engin bizarre de forme cylindrique qui s’élevait –
en silence – vers le ciel étoilé. »
Ce
type de personnage fut aussi croisé, en juin 2000, par Jean d’Argoun,
alors qu’il traversait une partie de la
forêt de Sougraigne qui s’étend de Rennes-les-Bains jusqu’au
Bugarach. Cette forêt, écrit-il, est propice en rencontres et
découvertes mystérieuses. Des millénaires plus tôt, elle abritait –
selon certaines légendes locales – une ethnie inconnue : le Peuple
des Châtaigniers, dont aucun vestige archéologique n’a jamais été
retrouvé… L’être croisé par Jean d’Argoun « avait l’apparence
d’un promeneur, d’un randonneur accompagné d’un chien ». Ses yeux
avaient les pupilles très dilatées comme celles d’un chat. Aussitôt,
avant que l’étrange personnage ne s’éloigne vers un buisson,
Jean d’Argoun reçoit une sorte de message télépathique disant en
substance : ‘‘Je suis – avec les autres – un auxiliaire, un serviteur
des Gardiens de Nemrod. J’assure une surveillance de cette
zone...’’ »
Une
autre nuit, alors que Patricia accompagnait un groupe de Jean d’Argoun
au sommet du Bugarach, un escarpement
rocheux s’illumina et, aussitôt, « 12 petits cônes brillants
d’aspect orangé » apparurent « en se déplaçant dans le plus grand
silence ». Ils flottèrent doucement au-dessus des aspérités
rocheuses. Une personne clairvoyante, présente sur le site, tenta de
nouer un contact psychique avec les 12 cônes. Elle entendit une voix
subtile disant : « Nous sommes les Gardiens. » Les cônes
diminuèrent d’intensité et s’estompèrent peu à peu dans les roches.
Une
autre nuit, Patricia aurait vu la montagne paraissant « devenir
transparente, diaphane, et irradier de
l’intérieur une immense lueur verte, d’un beau vert émeraude ». Elle
aurait perçu, mentalement, une voix cristalline, douce et profonde, qui
aurait annoncé : le temps est arrivé. Le soir
précédent, un énorme orage avait illuminé toute la région des
Corbières. Plusieurs personnes auraient vu un grand OVNI survoler
lentement la chaîne montagneuse… (7) 2. Le Bugarach : une montagne
sacrée ? Le 3 juillet 1996, vers 23 heures, « la conscience d’Issahâ
» (sous la forme d’une « belle sphère verte avec un œil doré au centre
») aurait révélé à Jean d’Argoun que son futur support
de chair (celui du « Messie »), qui était censé se manifester entre
1996 et 2004, se trouve caché depuis des millénaires au cœur du
Bugarach.
Le
corps reposerait dans un vaisseau (un "vimana") contenant « tout
l’antique héritage scientifique, culturel et
spirituel des Atlantes depuis 12.000 ans »… Ce corps extraterrestre
serait donc en léthargie à l’intérieur du Bugarach. Ce Pic, désigné
aussi par l’expression « la montagne rousse », abriterait
un Vortex, « La Porte des Atlantes ». C’est de ses flancs qu’était
censé sortir, entre 1999 et 2003, le vaisseau lumineux de "Sadrihanâ"…
(8) Mais il n'est pas sorti, pas plus que le "Messie" ne
n'est manifesté entre 1996 et 2004 ! La nuit du 17 mars 1996, une
entité (ayant l’aspect d’un scribe égyptien) nommée « Léhâ » aurait
révélé à Jean d’Argoun que le Bugarach est « la montagne
sacrée de la prochaine révélation » et recèle en ses flancs une
grande nef enfouie là depuis 9000 ans : un vaisseau issu de l’ancienne
Atlantis oubliée. Cette nef serait ovoïde et aurait un
diamètre de 300 mètres.
A
l’intérieur, « au cœur d’un métal inconnu et indestructible », se
trouverait « une sorte d’œuf, un cocon »
abritant un corps en léthargie, lequel serait le « dernier roi
d’Arkâ ». Il est identifié au « Messie Sadrihanâ »… Le champ magnétique
du vaisseau est censé provoquer un séisme de grande
intensité, et une immense colonne lumineuse apparaîtrait : un cône
orangé qui s’élèverait dans l’axe de la montagne jusqu’à 3000 mètres
d’altitude… Ainsi le vaisseau d’Arkâ (la « grande nef des
Néphilîm ») se trouverait à l’intérieur du Bugarach ou « Tislûr ».
Ce sont des émissaires du sage « Thôsz » (une incarnation atlante de
Jean d’Argoun) qui auraient caché cette immense nef, avec
des archives secrètes, dans le Mont Tislûr (parfois orthographié «
Tishlûr »). A l’époque, une belle cité aurait été créée au pied de la
future montagne sacrée, cette cité ayant donné naissance,
par la suite, au mythe du Paradis terrestre, du Jardin des
Hespérides, et à la légende de l’ancienne Arcadie…
Au
Bugarach, les Atlantes auraient aussi ouvert un « tunnel dimensionnel
», une porte vibratoire sur un autre
univers (un « monde fractal ») avec lequel ceux-ci auraient pris
contact grâce à certains cristaux… Le « Tishlûr » serait le mont Hermon
de "la Fin des Temps". Un initié capable de clairvoyance
pourrait percevoir « des millions de petites cases bleues et or,
d’aspect ellipsoïdal ». Il s’agirait d’un Vortex qui s’ouvrirait tous
les 25.000 ans… Ce mont recèlerait aussi le secret « de la
vraie Menorah recherchée depuis des siècles par la Diaspora Juive »,
dont le vrai nom serait « Hanoukah, le chandelier gnostique à neuf
branches lié au rituel des neuf bougies », ce chandelier
étant « la signature multi-millénaire des ‘‘Anges’’ de la planète
Arkâ ».
Dans
son quatrième livre, Jean d’Argoun évoque la « réactivation finale du
vaisseau enfoui qui est l’Arche du
roi Nemrod », le « premier souverain de la race humaine » étant prêt
à s’éveiller de « son long sommeil multimillénaire »… Cet objet
antédiluvien girait au cœur d’une immense géode naturelle au
sein du Bugarach, lequel a reçu, au fil du temps, des appellations
diverses : le Mont Hermon, le Tislur, le Mont des Borreps, la "Porte des
Atlantes", la "Porte de Nisnahâm". La nef enchâssée au
cœur de la Géode a été également diversement désignée : - Vaisseau
d’Arkâ. - Maison des dieux. - Arche du roi Nemrod. Jean d’Argoun dit
avoir une image précise du vaisseau, grâce à la
clairvoyance et à la "projection psychique". Le vaisseau du roi
Nemrod aurait l’apparence d’une énorme sphère verte, « lisse et sans la
moindre aspérité ». Un champ de force de nature
électromagnétique en assurerait la protection « contre d’éventuels
séismes ou mouvements de nature tectonique ».
Selon
Jean d’Argoun, l’intérieur du vaisseau se divise en trois niveaux
superposés : 1. Le niveau le plus bas
serait constitué d’une machinerie très complexe, d’un appareillage
cristallin. C’est celui-ci qui aurait permis à la nef de venir sur Terre
grâce à « une manipulation de l’espace-temps ». 2. Le
deuxième niveau de la nef comporterait des centaines de salles et de
pièces d’habitation destinées à la vie de l’équipage d’origine
(composé, selon Jean d’Argoun, de 777 êtres). Ce niveau est,
aujourd’hui, totalement vide et désactivé. 3. Le troisième niveau
(le plus élevé), positionné juste sous le dôme, serait occupé par des
centaines de sarcophages qui seraient, en fait, des
caissons d’hibernation, « avec des blocs de régénérescence pour un
retour à une vie normale ». Ces sarcophages seraient disposés en 7
cercles concentriques autour d’un grand sarcophage central
qui en constituerait l’axe symbolique. « Au sein de ce dernier
repose – depuis des éons – le roi Nemrod qui se nomme aussi "Yhyh". Le
cénotaphe est animé en permanence d’une sorte de brume, une
luminescence verte qui pulse selon un rythme précis. L’ensemble est
orné d’une écriture cunéiforme qui fut à la base des anciennes langues
sumérienne et égyptienne. Le matériau qui compose cet
ensemble est l’ancien orichalque connu des Atlantes… »
Le
mode d’ouverture de l’Arche serait lié à une empreinte génétique très
particulière, une empreinte digitale qui devrait être « en phase
avec le protocole vibratoire conçu, jadis, par les ingénieurs de l’Arche
». Cette empreinte correspondrait à celle du futur «
Grand Monarque » (annoncé par d’anciennes prophéties). Celui-ci
devrait appliquer la paume de sa main à la surface d’un cercle violet,
et un son particulier, phonétisé MEXEM, devrait être
prononcé sur un clavier digital en cristal « qui le restituera avec
sa sonorité précise ». C’est à l’intérieur du grand sarcophage
d’Orichalque que reposerait en léthargie le corps du roi
endormi, en état de vie suspendue.
Jean
d’Argoun annonce une future "opération Diotima" consistant en une
évacuation extraterrestre, cette
opération étant censée se produire un peu après le réveil du roi
Nemrod. L’axe de ce gigantesque plan d’évacuation serait coordonné à
partir de la montagne du Bugarach… (10) On notera que ce
thème de l’évacuation planétaire (consécutive à une catastrophe
planétaire) est présent chez de nombreux « contactés », channels ou «
abductés »… Dans un ouvrage publié en 2005, Jean d’Argoun a
apporté d’autres précisions sur la nef censée se trouver sous le
Bugarach. Il prétend avoir rencontré « Monsieur Thôt », celui-ci étant
censé être le comte de Saint-Germain (que l’auteur nomme
aussi « Orthôg Mathev »), le célèbre alchimiste du dix-huitième
siècle ! Voici les informations que « Monsieur Thôt » aurait révélées à
Jean d’Argoun à propos du vaisseau spatial enfoui sous le
Bugarach : La Nef se trouve enchâssée depuis 15.000 ans dans une
géode naturelle située au cœur de la montagne. Elle est indétectable aux
sondages car sa structure n’émet aucune radiation
particulière. Tout l’intérieur de la géode est tapissé d’un genre de
céramique avec un éclairage perpétuel. Chaque centimètre carré est
éclairé et pourtant il n’y a aucune source de lumière
visible. « On a l’impression que les murs, le sol et la voûte
luisent. Cependant il n’y a aucune ombre nulle part. Par contre l’ombre
d’une personne peut apparaître sur le vaisseau lui-même avec
un décalage d’une demi-seconde dans son déplacement. » (Jean
d'Argoun) L’alliage de la Nef est sensible à la chaleur et au froid. Ce
vaisseau a une forme ellipsoïdale, sphérique, de couleur vert
pâle, et son mode de propulsion serait assimilable « à un moteur à
rétention à fusion électromagnétique ». « Ce moteur fonctionne comme une
sphère magnétique à l’intérieur de laquelle se trouve
contenue la force du Soleil ou d’une bombe H en perpétuelle
détonation. La seule image pour comprendre cela est sans doute celle des
trous noirs du cosmos qui peuvent engloutir toute une galaxie
pleine de Soleils en leur point de singularité. Un trou noir n’a
aucune difficulté à contenir une telle énergie de fusion. Mais par quel
procédé inouï ce vaisseau peut reproduire ce phénomène à
une échelle plus réduite ? Monsieur Thôt a révélé qu’il existe une
façon mathématique de créer artificiellement un micro-trou noir
synthétique en se basant sur une conception en forme de huit.
Une fois stabilisé, il implosera toujours et se consumera sans rien
entraîner derrière lui. »
La
coque et l’intérieur du vaisseau ne comportent ni vis, ni rivet, ni
cordon de soudure. La Nef du roi Nemrod a
jadis été construite en apesanteur, c’est-à-dire dans l’espace, à
l’extérieur d’une planète. Le revêtement extérieur de la Nef est
toujours chaud et lisse comme une peau de bébé. Sa souplesse est
stupéfiante au toucher qui provoque, aussi, l’apparition de volutes
vertes et blanches qui descendent dans la coque du vaisseau. Il s’agit
d’un phénomène semblable aux longueurs d’ondes d’un
oscilloscope. On peut observer des sortes de vertèbres qui
bifurquent, en cascades, semblables à des fibres. Cela ressemble à des
câbles de fibres optiques remplis d’un liquide, mais il s’agit de
tubes très minuscules. Des millions de ces choses descendent en
cascade sur la coque du propulseur. Cela ressemble à des schémas de
synapses neuronaux. A l’intérieur du réacteur de la Nef se
trouvent des cristaux géants. Monsieur Thôt a précisé que le «
moteur » est équipé d’une sorte de système de ventilation qui permet de
déverser un plasma via une zone ressemblant aux branchies
d’un requin.
L’ensemble
est une vaste structure vivante, une symbiose entre l’organique et
l’inorganique. C’est un oxymore,
un être pensant qui autorégule lui-même son champ de confinement à
cristaux. Il est sensible aux ondes mentales de ceux qui s’en
approchent. On trouve, au cœur du vaisseau, un œuf de cristal
abritant, depuis plus de 15.000 ans, un corps en léthargie. Il
s’agit du corps « cryogénisé » du roi Nemrod, présenté comme étant le
premierer créateur de la race humaine. Son nom est "YWYW" et
son corps d’aspect humain est en état de vie suspendue. A environ
deux mètres du sarcophage d’hibernation il y a le « Tétratoèdre », un
cristal en forme de « pyramide carrée », lequel constitue
le cœur énergétique de la machinerie. Il pulse en permanence une
douce luminescence verte irisée. Ce « Tétratoèdre » est l’œuvre des
anciens "Néphilîm"… Il y a, dans une autre partie de la Nef,
un escalier en hélice qui conduit à une soute dans laquelle se
trouvent des centaines de robots désamorcés, des androïdes à l’image de
leurs anciens Maîtres. Alignés par rangées de 50, ils
constituaient jadis une unité d’intervention en territoire inconnu. «
Ces androïdes, baptisés "Andros", sont conçus pour effectuer des
travaux serviles. Ils réagissent aux ondes biologiques et
mentales d’un être humain. Le cerveau symbiotique mis à part, ils
sont absolument pareils aux hommes. En laboratoire sont reconstituées
les cellules exactes d’un corps humain autour d’un cerveau
électronique perfectionné. Ces Andros peuvent répondre à n’importe
quelle question et demander des ordres. Seulement, ils ne sont pas dotés
d’une conscience. Les robots sont omniprésents à
l’intérieur du vaisseau et pourraient s’activer automatiquement si
un danger se présentait à l’extérieur ou à l’intérieur de la géode
naturelle. » Il existe, à l’intérieur du vaisseau, d’autres
salles compartimentées, reliées par des coursives en cristal. On
trouve, dans ces salles, des robots plus rudimentaires, certains étant
de véritables robots de combat doués de réflexes
humains.
A
l’origine, ces cybernautes avaient pour mission de coloniser des
planètes inconnues, hostiles et peuplées de
formes de vie dangereuses. Les scientifiques de la planète "Arkâ"
ont créé une élite, la population étant moins nombreuse que sur Terre.
Les basses besognes sont effectuées par des androïdes (des
"Andros"), des êtres artificiels ou robots biologiques ayant un
aspect humain. Lorsqu’ils sont activés, ils paraissent réellement
vivants en dépit de leur chair faite de matière plastique. Il
suffit, pour les activer, d’appuyer sur une petite touche digitale
couleur de nacre située sous l’oreille droite. (11) A noter que le «
contacté » se contredit sur certains points : - Les
centaines de hublots sont transformées ultérieurement en dizaines de
hublots, et les sept personnes présentes deviennent ensuite trois
personnes. - Le « vimana » est censé se trouver dans le
Bugarach depuis 9000 ans, puis on apprend qu'il est là depuis 15.000
ans. III. Ma visite au Bugarach : Je me suis rendu au Bugarach, en
compagnie de deux autres personnes, du 31 mai au 2 juin
2004. Nous n’avons pas bénéficié de grâce qui, à défaut d’être
divine, aurait pu être extraterrestre ! Nous n’avons vu aucun OVNI et
les photos étaient normales. Donc, pas de « photos-surprises
».
Lors
de notre montée au Bugarach nous avons tout au plus entendu (et vu pour
l’un de mes collègues) un avion de
l’armée. Par contre, mon petit appareil photo s’est bloqué alors que
j’essayais de prendre une photo, au pied du Bugarach, de paisibles
ruminants. J’avais fait l’acquisition de cet appareil au
début des années 1990 et je n’avais jamais eu de problème avec. Il a
fallu que je me rende au Bugarach pour que celui-ci finisse par devenir
non utilisable ! Résultat : je n'ai pu prendre aucune
photo à Rennes-le-Château ! L’appareil numérique de mon collègue a,
lui, très bien fonctionné. Lors de notre arrivée, un restaurateur nous a
montré une photo prise par un touriste, photo qui est
vendue sous forme de carte postale (que je me suis procurée). On
voit sur cette photo, prise en 2001, quelques structures triangulaires,
dans le ciel et en plein jour. S'agit-il d'OVNIs ? Le même
restaurateur nous a dit que quelques semaines auparavant on avait vu
un nuage noir à l’intérieur duquel on pouvait voir un triangle blanc.
Il nous a parlé de Jean d’Argoun et de ses visites
guidées… Et il nous a confirmé que Steven Spielberg s’était inspiré
du Bugarach pour son film « Rencontre du Troisième Type » !
La
veille de notre départ, alors que nous nous trouvions à
Rennes-le-Château, mon attention a été attirée par
une discussion « de comptoir » dans laquelle les personnes parlaient
notamment du Bugarach et de « soucoupes volantes ». Cela devenait un
peu intéressant, car je me voyais partir (il y avait
quand même, le lendemain, la montée prévue du Bugarach, avant le
retour chez nous) sans avoir glané quelque chose de vraiment
significatif sur un site associé aux OVNIs, ce qui aurait été
frustrant ! (Il est vrai que, malheureusement, mon séjour a été bien
trop court.) Mes deux collègues, eux, étaient venus pour « méditer » au
sommet du Bugarach, mais, pour ma part, c’était du
concret et du tangible que je voulais ! Justement, alors que nous
allions prendre congé, j’ai discuté un peu avec le restaurateur à qui
j’ai signalé mon intérêt à propos du sujet OVNI, ainsi que
notamment mon travail sur un livre relatif aux OVNIs, dont un
chapitre serait consacré au Bugarach. Il m’a alors précisé qu’il
connaissait quelqu’un qui voyait souvent des OVNIs. Il s’agit d’une
dame habitant à environ deux kilomètres du Bugarach, laquelle a pris
des photos (dont une montrant une « soucoupe »). Il est parti au
comptoir pour me donner les numéros de téléphone grâce
auxquels je pourrai joindre la dame, qui est une amie à lui !
Malheureusement, nous devions partir dès le lendemain et il ne m’a donc
pas été possible de prendre contact avec cette dame….
Le
Bugarach est-il une base d’OVNIs ? J’ai donné plus haut des exemples
allégués d’observations d’OVNIs dans la
région du Bugarach. Voici ce qu’on lit dans le numéro 73 (mars/avril
2011) de « Nexus » : En 1999, Jean-Jacques Vélasco, alors directeur du
SEPRA, a confié à Yves Lignon qu’il n’y a pas, dans les
archives du service du CNES, de dossier OVNIs relatif au Bugarach ou
à Rennes-le-Château. Si l’on consulte les dossiers du GEIPAN, onze
observations de phénomènes aérospatiaux non identifiés ont
été rapportées dans l’Aude durant la période 1981-2009, mais aucune
près du Bugarach. La plus spectaculaire observation concerne la
rencontre avec six humanoïdes, en 1987 à Narbonne, près d’une
usine de traitement d’uranium (aujourd’hui Comurhex-Areva).
PHOTO PIQUEE ET TRUQUEE
«
La réputation du Bugarach comme ‘‘garage à ovnis’’ doit beaucoup aux
témoignages pour le moins fumeux
recueillis par l’écrivain de science-fiction Jimmy Guieu auprès de
l’auteur Jean-Michel Thibaux et du ‘‘médium’’ Jean de Rignies. » Le 25
juin 1958, des amis musiciens auraient assisté, médusés,
à l’atterrissage, devant eux, et au milieu de la route, d’un OVNI.
Des témoins auraient vu des « hommes en noir ». Une femme et sa fille
auraient pris en stop « un couple d’Ummites ». D’autres
témoins auraient vu venir vers eux une nappe de brouillard surgie de
nulle part…
Voici
un cas rapporté par l’ufologue Thierry Gaulin. Le 15 juillet 2008, une
famille fut réveillée vers 3 heures
du matin par le chien qui aboyait. Ils observèrent alors le ballet
aérien de deux sphères lumineuses, pendant qu’une entité humanoïde
évoluait dans le champ voisin. L’une des sphères se déplaça
pendant une heure et demie à la surface du champ. Dans les jours qui
suivirent, le même spectacle se reproduisit à deux reprises. J’ai
évoqué ce cas plus haut. « Le 26 août 2009, Marie-France et
Alain Pasty observent une ‘‘entité lumineuse’’ au bord de la route
menant à Rennes-les-Bains. Un peu plus loin, trois énormes disques plats
ondulent au-dessus des champs puis disparaissent
brutalement. Un peu sonné, le couple arrive au camping et là,
Marie-France Garaude-Pasty a une ‘‘communication télépathique’’ qui lui
annonce un ‘‘cataclysme le 27 février 2010’’. Or, cette date
est celle de la tempête Xynthia qui a notamment dévasté la zone de
La Faute-sur-Mer en Vendée. ‘‘La prémonition est avérée’’, reconnaît
Yves Lignon qui a enquêté sur le sujet. ‘‘En revanche, on
peut s’interroger sur le comportement ultérieur et les motivations
du couple.’’
Les
Pasty animent désormais les ‘‘Repas ufologiques du Razès’’, où ils se
sont installés, forts d’une réputation
assise sur cette ‘‘rencontre rapprochée du 3ème type’’. » On
observe, dans la région du Bugarach, « des ballets de nuages parfois
étranges », à l’exemple de celui rapporté par Genny Rivière dans
son livre « L’appel du Bugarach ». Un soir vers 21 heures, elle a
observé, avec son compagnon, « des formes de petite taille, comme des
nuages très noirs », qui sortaient, à intervalles
réguliers, du centre de la montagne. « Ils montent tout droit, les
uns après les autres, et se regroupent sur la gauche pour former une
masse qui se remplit progressivement. (…) Puis cette masse
à son tour monte très vite et disparaît au loin en se fondant dans
le ciel. Une autre grappe prend la suite (…). Il n’y a pas de vent ni
aucun autre nuage dans le ciel. » (G. Rivière) Thomas
Gottin, doctorant en anthropologie, dit qu’il s’est rendu compte,
sur place, que le phénomène OVNIs, « au sens d’observation de soucoupes
», avait plus ou moins disparu. « Ce n’était plus
vraiment d’actualité et les gens que j’ai rencontrés étaient plutôt
des détracteurs. » Faisant référence aux stages effectués dans la
région, il précise qu’on n’y parle pas d’OVNIs, mais plutôt «
de vaisseaux, de phénomènes, d’entités, d’êtres de lumière, etc. » «
Il y a un mythe cosmogonique extraterrestre, mais ils cherchent à se
distinguer de l’ufologie en tant que telle.
Le
milieu ‘‘Next Age’’ insiste sur des notions comme la lumière, l’amour
inconditionnel. (…) » (12) V. Le
Bugarach et Steven Spielberg : J’ai eu la surprise de lire ce
passage dans un texte de Jocelin Morisson, publié dans le numéro 73
(mars/avril 2011) de « Nexus » : « Car pour finir, signalons que
rien ne confirme que Steven Spielberg soit venu au Bugarach, comme
le répète à l’envie des auteurs qui se recopient les uns les autres.
L’une de ces sources est l’écrivain Alain Moreau, qui dit
tenir l’information d’un restaurateur local… » (13) Alain Moreau,
c’est évidemment moi. Or, qu’ai-je écrit plus haut à propos du
restaurateur évoqué ? Ceci : Et il nous a confirmé que Steven
Spielberg s’était inspiré du Bugarach pour son film « Rencontre du
Troisième Type » ! COMME ON LE VOIT, JE N’AI PAS ECRIT QUE LE
RESTAURATEUR M’AVAIT DIT QUE STEVEN SPIELBERG ETAIT ALLE AU
BUGARACH. Et au cas où on me suspecterait d’avoir modifié ma
citation, je peux fournir à toute personne qui le demanderait le scan de
la page correspondante de mon article sur le sujet, publié
dans le numéro 313 (2005) de « Le monde de l’inconnu ». Cette
inexactitude dans le texte de Jocelin Morisson peut avoir deux origines :
- Soit il s’est référé à un ou plusieurs commentateurs (sur
des sites Internet) ayant consulté le présent texte (avant les
ajouts de mars 2011 : Le Bugarach est-il une base d’OVNIs ? ; Le
Bugarach et Steven Spielberg ; 2012 et le Bugarach) et s’étant
mépris sur le contenu exact de ma citation. - Soit c’est Jocelin
Morisson qui a « mal compris » et qui n’a donc pas correctement
transcrit mon écrit (et donc ma pensée). J’ajoute que je n’ai fait
que rapporter ce que le restaurateur m’avait dit, et que je ne peux
évidemment pas savoir si la déclaration selon laquelle Steven Spielberg
s’est réellement inspiré du Bugarach pour son film est
conforme à la réalité. (Il faudrait demander cela à Steven Spielberg
lui-même, et je ne l’ai pas dans mon carnet d’adresses !) En tout cas,
le restaurateur ne m’a pas dit que Steven Spielberg est
allé au Bugarach ! VI. Sources "canalisées" : Voici quelques sources
reçues en channeling faisant état du Bugarach : 1. Ramathis-Mam : En
2004, est paru aux éditions Ariane un fort intéressant
ouvrage intitulé : « Révélations d’Arcturus ». Le channel espagnol
ayant canalisé les informations provenant des sources extraterrestres
concernées est connu sous le pseudonyme de
Ramathis-Mam.
Voici
ce que l’on peut lire à propos du mont Bugarach : « Ajoutons quelques
mots sur ce lieu. Autrefois une base
souterraine de la Confédération, il a été abandonné pour des raisons
de logistique et de fonctionnement. Toutefois, à cet endroit se trouve
un grand modulateur d’énergie qui sert à capter, à
distribuer et à relier la radiation cosmique que la Confédération
est en train de distribuer aux différentes villes souterraines et bases
marines qui sont nôtres sur votre planète. » (14) 2. Tom
Kenyon : Voici le témoignage du "canal" Tom Kenyon : "Alors que je
séjournais dans le Languedoc, je partais chaque jour en randonnée
jusqu'à une crête. Là-bas, j'entendais continuellement, en
mode parapsychique, des sons provenant du pic du Bugarach, qui se
trouvait nettement à quelques kilomètres. Il circule bien des récits sur
cette montagne, et pour de nombreuses personnes de la
région le mont Bugarach est un port intergalactique. J'ai commencé à
recevoir des impressions d'un grand vaisseau.
Un
jour, en marchant jusqu'à la crête, j'ai fait la rencontre
parapsychique d'un être qui disait venir du
vaisseau arcturien stationné sur ce pic. J'ai eu des conversations
mentales très vivantes avec cet être, et cela s'est poursuivi pendant
plusieurs jours. Le dernier jour de mon échange avec lui,
il a dit quelque chose qui m'a paru une "manoeuvre psychologique" et
j'ai abruptement terminé notre conversation. Je me suis retourné et
j'ai parcouru le sentier qui descendait vers la vallée,
puis je lui ai dit que pour que je croie à sa réalité il aurait à
faire quelque chose de physique. Il m'a répondu : "Et si je faisais
briller le Soleil de façon que tu puisses le voir?" Je lui ai
dit : "Peu m'importe pourvu que cela apparaisse avant que j'atteigne
la vallée", et je suis descendu d'un pas vigoureux. J'étais très
contrarié par cette rencontre et je ne savais pas si elle
était "réelle" ou "imaginaire". En descendant le sentier, je me suis
retourné en direction de la crête. Le ciel était complètement couvert
de sombres nuages et je ne pouvais pas du tout savoir où
se trouvait le Soleil. Puis je l'ai vu se dégager un peu. J'étais
incrédule. Je me suis mis à marcher plus vite car, selon l'entente, cet
être allait dégager le ciel suffisamment pour que je voie
le Soleil avant d'avoir atteint la vallée. Effectivement, le ciel
s'est éclairci petit à petit dans une zone directement devant le Soleil,
et j'ai commencé à voir à travers la brume. Au moment où
j'atteignais la vallée, il était clairement visible, bien que
couvert d'un peu de brume.
Ce
soir-là, j'ai de nouveau entendu les sons en mode parapsychique et j'ai
décidé d'enregistrer mes impressions
mentales. Quand j'ai fini d'enregistrer la piste, ce qui a nécessité
de nombreuses heures d'enregistrement multipiste, je l'ai fait jouer
pour que l'être l'entende. Il m'a donné son approbation
après avoir toutefois suggéré quelques petits changements au mixage.
Tous les sons du CD sont ceux de ma voix. Il n'y a ni filtres ni
générateurs de tonalité électroniques, ni instrumentation
électronique d'aucune sorte. Le seul effet est une légère
réverbération. Les pulsations se produisent quand certaines des 48
pistes vocales se chevauchent d'une manière qui modifie la forme
d'onde. Ces pulsations sonores se rapprochent de mes impressions
auditives parapsychiques des moteurs du vaisseau qui sont propulsés par
la lumière - d'où le nom, "Vaisseau de lumière". Ce qu'il
y a d'incroyable, c'est que, lors de notre récent voyage dans la
région, un photographe et auteur de l'endroit m'a montré une
photographie qu'il avait prise du pic du Bugarach. On y voyait un
très grand nuage très semblable à l'image que j'avais du vaisseau.
Cette image, qu'un illustrateur a dessinée à ma demande, figure sur la
pochette du CD." (15) 3. Centre énergétique et ville
souterraine : En 2004 est paru, aux éditions Ariane, un livre dont
le contenu a été transmis à une jeune channel française, Nathalie
Chintanavitch : « La délivrance par le Soleil ». Les
intervenants (ou sources « canalisées ») sont Chandra, Hildon et
Flex, de la « civilisation ascensionnée Inca ». Voici un passage de ce
livre : « Très prochainement, vos guides vous mèneront vers
deux centres énergétiques sous lesquels sont établies deux villes
souterraines qui oeuvrent actuellement pour les hommes de la Terre. Ces
centres sont situés dans la chaîne montagneuse que vous
appelez les Alpes. Un troisième s’ouvrira également sous vos pieds,
dans une région que beaucoup connaissent déjà, au pied des Pyrénées dans
le sud de la France. » (16) Ce troisième centre
correspond probablement au Bugarach. VII. Bases extraterrestres :
Terminons en précisant que les Pyrénées semblent d’ailleurs plutôt bien «
loties » en matière de bases extraterrestres : Le 18
août 1979, le « contacté » français Pierre Monnet (décédé en janvier
2009) a reçu l’information suivante : « … Nous avons des bases dans les
Pyrénées et du matériel important dans les sous-sols
du Mont Ventoux. » (17) Certains spécialistes américains de la «
vision à distance » (clairvoyance de lieux et d’événements éloignés) ont
eu des visions non seulement d’OVNIs, mais aussi de bases
« aliens » souterraines. L’une de ces bases a été localisée dans le
versant espagnol des Pyrénées, au Monte Perdido : « Base protégée par
des systèmes d’alarme qui la rendent indécelable.
‘‘Unités locales’’ ( ?) avec des systèmes ‘‘em’’* artificiels. Selon
Skip Atwater, c’est une base principale d’où partent des ovnis en
opérations. » (18) (* Je suppose que ‘‘em’’ est
l’abréviation pour ‘‘électromagnétique’’.) VIII. 2012 et le Bugarach
: Voici ce qu’on lisait sur "Zigonet", le 16 décembre 2010, sous le
titre : "Un village français épargné par l'apocalypse de
2012 ?" « Les habitants de Bugarach, dans le sud de la France, sont
inquiets de la rumeur sur Internet qui fait de leur village un lieu
épargné par l'apocalypse que certains prévoient pour
2012.
Dans
le sud de la France, la municipalité du village Bugarach craint de voir
débarquer des "illuminés" venus se
protéger de la fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012. En
effet, les ésotériques accordent au pic situé non loin de là des
qualités qui font de ce lieu un endroit d'exception, épargné en
cas d'apocalypse. Pour eux, cette montagne est "sacrée". Le village
est d'ailleurs déjà "envahi" par les ésotériques, qui pensent que le
mont Bugarach est la destination préférée des
extraterrestres. Si les habitants s'étaient habitués aux chercheurs
d'Ovnis dans le village, ils craignent cependant de voir débarquer des
personnes qui viendraient se mettre à l'abri pour 2012.
Le maire du village, Jean-Pierre Delord, explique que l'information
sur les vertus de la montagne est en train de circuler sur Internet.
D'où la crainte que les habitants ressentent : "Internet
est capable de toutes les folies et nous, à 200, on ne va pas
pouvoir résister", confirme le premier magistrat du village, relayé par
l'AFP.
Pourtant,
un habitant affirme que "depuis un an que je suis là, je n'ai pas
encore vu une seule soucoupe
volante". » Dans l’émission "On n’est pas couché" (sur France 2), du
26 février 2011, l’animateur Laurent Ruquier a évoqué (avec en toile de
fond un article de journal - "Le Parisien", me
semble-t-il) les « malades » (sic) qui vont au Bugarach, ce qui est «
sympa ». Certes, aller au Bugarach pour échapper le 21 décembre 2012 à
une fin du monde qui ne va pas avoir lieu, cela ne
témoigne pas d’un esprit très sain. Dans le numéro de mars/avril
2011 de "Nexus", Jocelin Morisson décrit ainsi les attentes de certains
individus associant le 21 décembre 2012 à l’émergence d’un
immense vaisseau au-dessus du mont Bugarach : « Le 21 décembre 2012,
le mont Bugarach va s’ouvrir en deux et, des entrailles de la Terre,
surgira un immense vaisseau, enfoui là depuis des
millénaires, qui prendra à son bord les humains les plus méritants
pour les sauver du cataclysme prédit par les Mayas, le Yi-king et
d’autres sources encore. Un conseil donc : préparez-vous à
gravir les parois du Bugarach à cette période et purifiez-vous d’ici
là car il n’y aura pas de place pour tout le monde ! Ce scénario, pour
absurde qu’il semble, serait pris au sérieux par
beaucoup, au point que ces dernières semaines des dizaines
d’articles et de reportages (jusqu’au ‘‘New York Times’’ !) ont relayé
l’information dans le monde entier, non sans ironie. Selon le
quotidien local ‘‘Le Midi Libre’’, c’est un premier article paru
dans ses colonnes le 30 novembre 2010 qui a mis le feu aux poudres. Le
maire du village, Jean-Pierre Delord, s’alarmait : ‘‘Il n’y
a pas de quoi rire. Si demain 10 000 personnes débarquent, étant une
commune de 200 habitants, nous ne pourrons pas faire face. J’ai fait
part de nos inquiétudes aux autorités, et je veux que
l’armée puise être là si besoin en décembre 2012.’’ La question a
été soulevée en conseil municipal, mais le maire avait déjà dénoncé
d’étranges pèlerinages sur son secteur quelques années plus
tôt. C’est que le foncier et la pierre flambent ; et le tourisme New
Age supplante les simples amateurs de randonnées pédestres. Tiens,
tiens…, n’y aurait-il pas là finalement de quoi se réjouir
pour la petite commune qui pourrait profiter d’une notoriété
comparable à celle de la localité voisine : Rennes-le-Château ? C’est à
se demander si l’édile ne joue pas un double jeu, car avant
qu’il ne tienne ces propos dans la presse, l’évocation du Bugarach
comme sanctuaire sacré et refuge pour la fin du monde était limitée à
quelques sites Internet ‘‘spécialisés’’. Désormais, à en
croire certains articles qui ont fait enfler la rumeur, des hordes
de ‘‘fin-du-mondistes’’ s’apprêteraient à déferler tels des zombies sur
le paisible village audois. Selon ‘‘Le Figaro’’, la
Miviludes prend très au sérieux les mouvements apocalyptiques, qui
seraient une trentaine en France et réuniraient près de 30 000 membres.
Le président de la mission, Georges Fenech, sait s’y
prendre pour dédramatiser puisqu’il évoque d’emblée le suicide
collectif de plus de 900 personnes en Guyane en novembre 1978. Pour
autant, ‘‘il n’y a pas lieu de paniquer’’, précise-t-il,
annonçant qu’il prépare un rapport pour le mois d’avril. Ouf, nous
voilà rassurés. » (19) Je passe sur les allégations ou les rumeurs
associées au Bugarach : accès au monde souterrain de
l’Agartha, etc. S’agissant des attentes apocalyptiques relatives à
2012, j’ai donné mes « pronostics » dans mon texte (rubrique « Enigmes
») : « 2012 : l’apocalypse ? ». J’écris clairement dans
ce texte qu’il n’y aura pas cette année-là de cataclysme mondial
(collision avec un astéroïde ou une comète, déplacement de l’axe de la
Terre), et pas davantage de « retour de la planète Nibiru
»… Et j’ajoute, ici, que le 21 décembre 2012 un immense vaisseau ne
sortira pas des flancs du Bugarach pour emmener et sauver des humains
d’un cataclysme qui ne se produira pas et qui n’a
d’ailleurs même pas été prédit par les Mayas (entre autres). 2012
est tout au plus une « fin de cycle » (un universitaire prétendant en
outre que le calendrier maya se termine en fait en… 1546
!), mais ce n’est évidemment pas la « fin du monde » ! Ce qui est
beaucoup plus préoccupant, c’est le discrédit que ce genre de
prédictions fantaisistes, fortement médiatisées (et vouées au
discrédit lorsque les prédictions alarmistes ne se seront pas
réalisées), apporte à certains sujets. Car, en la matière, les amalgames
sont aisés…
Alain Moreau
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