mercredi 14 décembre 2011

LE BUGARACH PAR ALAIN MOREAU

  Trouvé sur internet cet amusant article d'Alain Moreau. Je vous le passe, puisque l'auteur a piqué une de mes photos (la troisième), sans me citer. Ce qui est rigolo, c'est que cette photo est un trucage grossier. J'ai pris une photo au flash d'un tableau (sous vitre) du pech. Et les étranges phénomènes lumineux ne sont rien d'autre que les reflets du dit flash. Un de mes amis (n'est ce pas Rémy ?) avait du reste été interloqué et m'avait demandé ce que c'était !!!!



Base secrète Extraterrestre sous le Mont Bugarach
 
 
 
Une base secrète sous le Mont Bugarach ?
 
 
 
 Le mont Bugarach, situé dans l’Aude (sud de la France), est, dans certains milieux, réputé être associé à une activité OVNI. L’ufologue Ghislain Sanchez note, à ce propos, que le Bugarach « est soupçonné d’abriter en son sous-sol un lac gigantesque qui serait le refuge d’une base extraterrestre ». Des habitants de la région ont aperçu des lumières étranges survolant le massif rocheux, des manœuvres militaires empêchant l’accès côté sud étant fréquentes… Les perturbations magnétiques sont monnaie courante. Les téléphones portables « se mettent hors service lorsque l’on s’approche d’un peu trop près, ainsi que les ordinateurs portables qui se trouvent irrémédiablement endommagés ». Il est même arrivé « que des batteries des caméscopes VHS fondent littéralement !... ». Des membres du groupe ufologique R.A.C.E.* ont rencontré une femme ayant affirmé avoir rencontré des « êtres venus d’ailleurs ». Celle-ci, cependant, n’avait « pas l’air tout à fait ‘‘saine d’esprit’’ »… (1) (* Rassembler, Analyser, Comprendre, Elucider) Un internaute, qui s’est rendu au Bugarach, a « grillé » deux portables.
Il a bien failli en griller un troisième, seule une ligne de pixel sur l’écran ne fonctionnant plus. Il évoque un vieil homme, Jean Charlatte alias Jean de Rignies, qui vivait dans la vallée de la Sals. Celui-ci croyait qu’il y a une base extraterrestre sous sa maison, les extraterrestres étant identifiés par lui aux "Elohim" du récit biblique, originaires d’Orion. Malheureusement, il faisait écouter aux gens l’enregistrement du moteur de son magnétophone, bruit identifié à celui de machines rotatives extraterrestres !
L’amie de Jean de Rignies a expliqué à l’internaute comment un soir d’automne 1976, en rentrant du travail, elle et sa mère ont pris en stop « un couple d’Ummites au Bugarach », l’homme étant « d’une beauté inoubliable »… I. Une "photo-surprise" et une entité humanoïde : Voici un élément important à verser au dossier : une photo prise par Mijo Potier. Sur cette photo, prise près du « Pic de Bugarach », on distingue, invisible à l’œil nu, un « vaisseau-navette » (en bas à droite de la photo) : « Plus tard, j’ai appris que dans cette région se trouvait une base extraterrestre, ceci pouvant expliquer cela. » (2) Il s’agit donc, ici, d’une « photo-surprise », comme il y en a au Col de Vence (près de Nice). Le 6 octobre 2007, j'ai vu en couleurs cette photo (elle est en noir et blanc dans le livre), à l'occasion d'une conférence faite par Mijo à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Dans le numéro 393 (daté de mars 2009) de la revue ufologique "Lumières dans la nuit", Thierry Gaulin, Président d'"OVNI-Languedoc", a évoqué un cas suprenant (survenu en juillet/août 2008) comprenant notamment la vision d'une entité humanoïde dans la région du Bugarach : Le 15 juillet 2008, dans l'Aude, une famille fut réveillée vers 3 heures du matin par leur chien qui aboyait pour rentrer dans la maison. "Un ballet aérien leur est offert par un couple de sphères lumineuses, pendant qu'une entité humanoïde évolue dans le champ voisin. Haute de deux mètres à deux mètres cinquante, une petite sphère lumineuse au-dessus de sa tête, elle va ''glisser'', comme sur un coussin d'air, dans le champ voisin, durant une heure et demie, semblant chercher quelque chose. Le caractère d'étrangeté est accru du fait que ses bras sont décrits comme longs et fins, allant jusqu'aux genoux et agités de mouvements fluides comparables à ceux des tentacules d'une pieuvre.
Là encore, quelques semaines plus tard, les mêmes témoins observeront un nouveau ballet aérien inexpliqué, puis un troisième. La région où ils vivent est propice aux manigestations insolites : leur maison est à quelques kilomètres du Pic de Bugarach et de Rennes-le-Château. On ne compte plus les observations mystérieuses dans ce secteur." (Thierry Gaulin) (3) II. Les "révélations" de Jean d'Argoun : Un auteur, qui écrit sous le pseudonyme de Jean d’Argoun (son vrai nom étant Philippe Julien), est un personnage incontournable lorsqu’on évoque les mystères du Bugarach. Cet ésotériste, qui dit avoir bénéficié de toute une série de contacts avec diverses entités (psychiques et physiques), et avoir reçu des révélations sur le "Graal-Cristal" - je ne peux pas détailler, ici, tous ces sujets -, prétend avoir rencontré des êtres de l’espace dans la région du Bugarach. Il est l’auteur de plusieurs livres parus chez Trédaniel : « Issahâ, la Lumière qui vient » (réédition augmentée en 1997, avec une préface de Serge Hutin, peu avant le décès de ce dernier en 1997), « La Révélation d’Issahâ » (1998), « Bugarach, la montagne sacrée » (2001), « L’ultime secret de Rennes-le-Château » (2003). Un autre livre de Jean d’Argoun est paru en 2005 aux éditions Lanore : « Rennes-le-Château. L’oeil de Dieu ». L’œuvre de cet auteur est sévèrement critiquée par certains internautes.
L’un d’eux, par exemple, parle notamment de « délires conspirationnistes »… Les théories de Jean d’Argoun sont qualifiées de « fumeuses » et sont réduites à des « élucubrations ». Il est présenté comme quelqu’un qui croit « à ses propres inepties ». Il « fantasme et vit dans un monde onirique »… Voici néanmoins, que les écrits de cet auteur « inspiré » soient ou non authentiques, les principaux éléments de son œuvre en relation avec le sujet qui nous intéresse ici. Dans son premier livre, Jean d’Argoun évoque son contact (présumé) avec la projection holographique d’un être nommé « Arkâ », lequel se serait identifié à un « Ummite en provenance du système d’Altaire ». (Il faut lire : « Altaïr ».) Selon Jean d’Argoun, le Dieu des Ummites est "Issahâ". Ceci, il faut le préciser, est inexact. Ceux qui connaissent bien le dossier des « Ummites » (que ceux-ci existent ou non) ne me contrediront pas.
En langage ummite Dieu se dit WOA… Un autre internaute fait le parallèle entre les récits de George Adamski, de Claude Vorilhon (« Raël ») et de Jean d'Argoun. Il fait aussi un parallèle entre les textes de Jean d’Argoun et la thématique de science-fiction : « Porte des Etoiles », « armes à effets paralysants ou mortels », téléportation, impact d’un météore ou d’une comète avec la Terre, etc. Mais ces divers thèmes se rencontrent dans bien d’autres sources (channeling, rencontres du troisième ou quatrième type, etc.). Quant au parallèle fait avec George Adamski et Raël, il ne concerne en fait que quelques éléments du récit de Jean d’Argoun. De plus, la ressemblance alléguée n’est pas significative. Si le récit de Raël peut être considéré comme purement imaginaire, cela n’implique pas, pour autant, que tous les récits de « contactés » le soient aussi…
On peut évidemment penser que Jean d’Argoun ne met, dans ses écrits, que ce qui « lui passe par la tête », mais ce n’est là qu’une hypothèse qui ne doit pas être érigée en certitude. Intéressons-nous à ses contacts allégués avec des êtres de l’espace dans les environs du Bugarach et aux messages relatifs à ce dernier. 1. Rencontres extraterrestres au Bugarach ? Le 18 mai 1991, Jean d’Argoun marchait seul dans une petite forêt située près de la Salse. A 23 heures, il entendit un long sifflement très aigu accompagné « d’une étrange odeur d’ozone ». Un engin sphérique, avec une coupole translucide, descendit à la verticale et se posa sans bruit sur une sorte de support rétractable… Un rayon éblouissant se dirigea vers le témoin (présumé), et une ouverture se découpa dans le fuselage du véhicule.
Alors apparut un être humanoïde, vêtu d’une combinaison argentée, brillante. Sur l’épaule droite scintillait une petite lumière : une sorte de cristal vert pâle qui pulsait doucement. Son aspect physique : longs cheveux blonds, yeux bleus, visage de type nordique, traits d’une extrême finesse. Le témoin capta un message de type télépathique : l’être, qui s’appellerait « Arkâ », serait un « Ummite » en provenance d’Altaïr, et l’image perçue ne serait qu’une image tridimensionnelle (holographique), laquelle serait dotée « du son et du toucher » (sic).
L’être expliqua qu’il ne pouvait venir physiquement sans endommager sa « structure bio-vibratoire » en raison de la présence en ces lieux d’une base occupée par des « entités négatives ». Une « bulle isolante » était censée protéger cette rencontre. La race de l’être aurait pour dieu « Issahâ ». L’être holographique tendit au témoin un feuillet (qui se matérialisa dans sa main) et précisa qu’il s’agissait des 7 « logions » avec lesquels Jean d’Argoun devait achever son livre. Le texte évoque notamment la future apparition, au sommet du Bugarach, d’un immense vaisseau spatial auréolé d’un halo orange…
 
Une base secrète sous le Mont Bugarach ? 
 
Lors d’un autre contact (non daté), Jean d’Argoun dit avoir rencontré, près du Bugarach, un être. La veille, quatre personnes avaient vu un énorme OVNI stationné au-dessus des crêtes : une grande lumière ovoïde et pulsante de nuances rouges et mauves. Il était 23 heures lors de la rencontre avec l’être. Celui-ci, de haute taille, se présenta (toujours mentalement) sous le nom d’« Orthûs », lequel serait l’un des « 7 Veilleurs du Bugarach ». Il était grand, svelte, vêtu d’une combinaison argentée. Il appartient, dit-il, à une race extraterrestre protégeant la planète contre les visées maléfiques des « Gris » (dont le vrai nom serait « la race maudite des Azriâs »).
Un objet aurait surgi des mains d’« Orthûs » : un gros cristal mauve. Ayant pris la pierre en main, Jean d’Argoun se sentit comme aspiré dans sa structure interne et il se vit dans un temple souterrain, en toge bleue azurée, posant ce cristal sur le front de 77 personnes ou « initiés »… (4) En mai 1998, Jean d’Argoun se trouvait au Bugarach avec un petit groupe de personnes. Vers 2 heures du matin, un point lumineux se mit à grossir et à se rapprocher, ce point de lumière devenant un cercle bien découpé de couleur orangée qui ne cessait de se rapprocher : « Ce que nous avons sous nos yeux émerveillés est un vaisseau, une immense structure de lumière qui flotte en silence dans la nuit.
J’observe des centaines de hublots circulaires et des baies translucides alignées géométriquement le long de son fuselage… Au centre de cette énorme nef apparaît un cercle opalescent plus petit qui se met à pulser une lumière violette très agréable au regard… Un rayon en jaillit et nous enveloppe d’une aura luminescente de nuance mauve pâle. C’est alors qu’une sorte de Voix se fait entendre dans notre cerveau, une voix douce mais très profonde : le message que nous recevons est perçu – je le sais – par nous tous… » (Jean d'Argoun) Cette « Voix » déclara être « un envoyé d’Arkâ ». Elle annonça que le maître « Nemrod-Yhwh » allait reprendre un corps sommeillant pour le moment au cœur du Pic de Bugarach « à l’intérieur d’une ancienne nef oubliée »…. (5) Ceci est la version 2001.
Dans la version 2003, le groupe des sept personnes présentes évoquées est réduit à trois, et les centaines de hublots de l’engin sont devenues des dizaines… Jean d’Argoun nous parle d’une grande sphère verte avec une belle luminescence dorée autour. Le message mental évoqua la planète "Arkâ", ses habitants utilisant, pour venir sur Terre, « un tunnel de lumière baptisé Vortex dimensionnel ». Jean d’Argoun apprit qu’il avait vécu « il y a des éons » sur "Arkâ" (une planète des Pléiades), cette origine étant aussi celle des deux amis présents (un homme et une femme prénommée Patricia)… (6)
On l’aura compris, Jean d’Argoun fait partie de ceux que les ufologues appellent les « contactés », ceux qui disent avoir été contactés par des extraterrestres pour une mission de divulgation d’informations. L’origine « ummite » évoquée plus haut (à propos du premier contact allégué) n’est, pour qui connaît le dossier Ummo, pas vraisemblable. Ceci dit, il ne m’appartient pas de juger l’ensemble des propos de cet auteur, dont je ne donne ici, du reste, qu’une petite partie (associée au Bugarach). Dans son quatrième livre, Jean d’Argoun évoque d’autres observations qui auraient été faites dans la région du Bugarach. Selon lui, un satellite espion de la NASA serait, depuis 2001, en un point fixe au-dessus des Pyrénées françaises, et il enregistrerait toutes les variations sismiques de la région. En haut lieu, aux Etats-Unis, des instances secrètes (les « Illuminatis ») connaîtraient l’existence du vaisseau enfoui. Des agents seraient présents sur le sol languedocien sous des apparences paisibles et discrètes.
Une amie décédée de Jean d’Argoun, Patricia (mentionnée ci-dessus), vivait en ermite sur un mont situé face au Pic de Bugarach : « A des périodes bien précises de l’année, des nefs silencieuses, d’aspect cylindrique, apparaissaient subitement au-dessus de sa maison et restaient en suspension parfois de longs moments dans la nuit… » (Jean d'Argoun) Une nuit de mai 1996, alors qu’elle parcourait les collines en solitaire, elle croisa un groupe d’hommes étranges vêtus d’uniformes qui ne correspondaient pas à ceux de l’armée ni à ceux de la police : « Chaque personnage portait une casquette à visière et une tenue noire avec le symbole grec Epsilon, gravé sur la poitrine en caractères dorés. Nullement intimidée, elle leur demanda la raison de leur présence en ce lieu désert. Un des êtres, au visage olivâtre, avec des yeux curieusement bridés, lui retourna la question dans un français un peu saccadé et lui répondit que son groupe recherchait de l’uranium. Patricia lui dit, avec une pointe d’ironie, que ce genre de prospection est peut-être plus commode et plus fructueuse en plein jour… Avec la même ironie, l’être lui répondit que la particularité de l’uranium est de briller la nuit… » (Jean d'Argoun) Un autre être du groupe déclara que ce site est d’une grande importance et qu’il n’est pas conseillé de s’y aventurer seul. « Patricia fut invitée à retourner sur ses pas et à ne pas se retourner. Ce qu’elle fit quand même quelques minutes plus tard. Elle s’aperçut alors que l’étrange groupe avait disparu et observa un engin bizarre de forme cylindrique qui s’élevait – en silence – vers le ciel étoilé. »
Ce type de personnage fut aussi croisé, en juin 2000, par Jean d’Argoun, alors qu’il traversait une partie de la forêt de Sougraigne qui s’étend de Rennes-les-Bains jusqu’au Bugarach. Cette forêt, écrit-il, est propice en rencontres et découvertes mystérieuses. Des millénaires plus tôt, elle abritait – selon certaines légendes locales – une ethnie inconnue : le Peuple des Châtaigniers, dont aucun vestige archéologique n’a jamais été retrouvé… L’être croisé par Jean d’Argoun « avait l’apparence d’un promeneur, d’un randonneur accompagné d’un chien ». Ses yeux avaient les pupilles très dilatées comme celles d’un chat. Aussitôt, avant que l’étrange personnage ne s’éloigne vers un buisson, Jean d’Argoun reçoit une sorte de message télépathique disant en substance : ‘‘Je suis – avec les autres – un auxiliaire, un serviteur des Gardiens de Nemrod. J’assure une surveillance de cette zone...’’ »
Une autre nuit, alors que Patricia accompagnait un groupe de Jean d’Argoun au sommet du Bugarach, un escarpement rocheux s’illumina et, aussitôt, « 12 petits cônes brillants d’aspect orangé » apparurent « en se déplaçant dans le plus grand silence ». Ils flottèrent doucement au-dessus des aspérités rocheuses. Une personne clairvoyante, présente sur le site, tenta de nouer un contact psychique avec les 12 cônes. Elle entendit une voix subtile disant : « Nous sommes les Gardiens. » Les cônes diminuèrent d’intensité et s’estompèrent peu à peu dans les roches.
Une autre nuit, Patricia aurait vu la montagne paraissant « devenir transparente, diaphane, et irradier de l’intérieur une immense lueur verte, d’un beau vert émeraude ». Elle aurait perçu, mentalement, une voix cristalline, douce et profonde, qui aurait annoncé : le temps est arrivé. Le soir précédent, un énorme orage avait illuminé toute la région des Corbières. Plusieurs personnes auraient vu un grand OVNI survoler lentement la chaîne montagneuse… (7) 2. Le Bugarach : une montagne sacrée ? Le 3 juillet 1996, vers 23 heures, « la conscience d’Issahâ » (sous la forme d’une « belle sphère verte avec un œil doré au centre ») aurait révélé à Jean d’Argoun que son futur support de chair (celui du « Messie »), qui était censé se manifester entre 1996 et 2004, se trouve caché depuis des millénaires au cœur du Bugarach.
Le corps reposerait dans un vaisseau (un "vimana") contenant « tout l’antique héritage scientifique, culturel et spirituel des Atlantes depuis 12.000 ans »… Ce corps extraterrestre serait donc en léthargie à l’intérieur du Bugarach. Ce Pic, désigné aussi par l’expression « la montagne rousse », abriterait un Vortex, « La Porte des Atlantes ». C’est de ses flancs qu’était censé sortir, entre 1999 et 2003, le vaisseau lumineux de "Sadrihanâ"… (8) Mais il n'est pas sorti, pas plus que le "Messie" ne n'est manifesté entre 1996 et 2004 ! La nuit du 17 mars 1996, une entité (ayant l’aspect d’un scribe égyptien) nommée « Léhâ » aurait révélé à Jean d’Argoun que le Bugarach est « la montagne sacrée de la prochaine révélation » et recèle en ses flancs une grande nef enfouie là depuis 9000 ans : un vaisseau issu de l’ancienne Atlantis oubliée. Cette nef serait ovoïde et aurait un diamètre de 300 mètres.
A l’intérieur, « au cœur d’un métal inconnu et indestructible », se trouverait « une sorte d’œuf, un cocon » abritant un corps en léthargie, lequel serait le « dernier roi d’Arkâ ». Il est identifié au « Messie Sadrihanâ »… Le champ magnétique du vaisseau est censé provoquer un séisme de grande intensité, et une immense colonne lumineuse apparaîtrait : un cône orangé qui s’élèverait dans l’axe de la montagne jusqu’à 3000 mètres d’altitude… Ainsi le vaisseau d’Arkâ (la « grande nef des Néphilîm ») se trouverait à l’intérieur du Bugarach ou « Tislûr ». Ce sont des émissaires du sage « Thôsz » (une incarnation atlante de Jean d’Argoun) qui auraient caché cette immense nef, avec des archives secrètes, dans le Mont Tislûr (parfois orthographié « Tishlûr »). A l’époque, une belle cité aurait été créée au pied de la future montagne sacrée, cette cité ayant donné naissance, par la suite, au mythe du Paradis terrestre, du Jardin des Hespérides, et à la légende de l’ancienne Arcadie…
Au Bugarach, les Atlantes auraient aussi ouvert un « tunnel dimensionnel », une porte vibratoire sur un autre univers (un « monde fractal ») avec lequel ceux-ci auraient pris contact grâce à certains cristaux… Le « Tishlûr » serait le mont Hermon de "la Fin des Temps". Un initié capable de clairvoyance pourrait percevoir « des millions de petites cases bleues et or, d’aspect ellipsoïdal ». Il s’agirait d’un Vortex qui s’ouvrirait tous les 25.000 ans… Ce mont recèlerait aussi le secret « de la vraie Menorah recherchée depuis des siècles par la Diaspora Juive », dont le vrai nom serait « Hanoukah, le chandelier gnostique à neuf branches lié au rituel des neuf bougies », ce chandelier étant « la signature multi-millénaire des ‘‘Anges’’ de la planète Arkâ ».
Dans son quatrième livre, Jean d’Argoun évoque la « réactivation finale du vaisseau enfoui qui est l’Arche du roi Nemrod », le « premier souverain de la race humaine » étant prêt à s’éveiller de « son long sommeil multimillénaire »… Cet objet antédiluvien girait au cœur d’une immense géode naturelle au sein du Bugarach, lequel a reçu, au fil du temps, des appellations diverses : le Mont Hermon, le Tislur, le Mont des Borreps, la "Porte des Atlantes", la "Porte de Nisnahâm". La nef enchâssée au cœur de la Géode a été également diversement désignée : - Vaisseau d’Arkâ. - Maison des dieux. - Arche du roi Nemrod. Jean d’Argoun dit avoir une image précise du vaisseau, grâce à la clairvoyance et à la "projection psychique". Le vaisseau du roi Nemrod aurait l’apparence d’une énorme sphère verte, « lisse et sans la moindre aspérité ». Un champ de force de nature électromagnétique en assurerait la protection « contre d’éventuels séismes ou mouvements de nature tectonique ».
Selon Jean d’Argoun, l’intérieur du vaisseau se divise en trois niveaux superposés : 1. Le niveau le plus bas serait constitué d’une machinerie très complexe, d’un appareillage cristallin. C’est celui-ci qui aurait permis à la nef de venir sur Terre grâce à « une manipulation de l’espace-temps ». 2. Le deuxième niveau de la nef comporterait des centaines de salles et de pièces d’habitation destinées à la vie de l’équipage d’origine (composé, selon Jean d’Argoun, de 777 êtres). Ce niveau est, aujourd’hui, totalement vide et désactivé. 3. Le troisième niveau (le plus élevé), positionné juste sous le dôme, serait occupé par des centaines de sarcophages qui seraient, en fait, des caissons d’hibernation, « avec des blocs de régénérescence pour un retour à une vie normale ». Ces sarcophages seraient disposés en 7 cercles concentriques autour d’un grand sarcophage central qui en constituerait l’axe symbolique. « Au sein de ce dernier repose – depuis des éons – le roi Nemrod qui se nomme aussi "Yhyh". Le cénotaphe est animé en permanence d’une sorte de brume, une luminescence verte qui pulse selon un rythme précis. L’ensemble est orné d’une écriture cunéiforme qui fut à la base des anciennes langues sumérienne et égyptienne. Le matériau qui compose cet ensemble est l’ancien orichalque connu des Atlantes… »
Le mode d’ouverture de l’Arche serait lié à une empreinte génétique très particulière, une empreinte digitale qui devrait être « en phase avec le protocole vibratoire conçu, jadis, par les ingénieurs de l’Arche ». Cette empreinte correspondrait à celle du futur « Grand Monarque » (annoncé par d’anciennes prophéties). Celui-ci devrait appliquer la paume de sa main à la surface d’un cercle violet, et un son particulier, phonétisé MEXEM, devrait être prononcé sur un clavier digital en cristal « qui le restituera avec sa sonorité précise ». C’est à l’intérieur du grand sarcophage d’Orichalque que reposerait en léthargie le corps du roi endormi, en état de vie suspendue.
Jean d’Argoun annonce une future "opération Diotima" consistant en une évacuation extraterrestre, cette opération étant censée se produire un peu après le réveil du roi Nemrod. L’axe de ce gigantesque plan d’évacuation serait coordonné à partir de la montagne du Bugarach… (10) On notera que ce thème de l’évacuation planétaire (consécutive à une catastrophe planétaire) est présent chez de nombreux « contactés », channels ou « abductés »… Dans un ouvrage publié en 2005, Jean d’Argoun a apporté d’autres précisions sur la nef censée se trouver sous le Bugarach. Il prétend avoir rencontré « Monsieur Thôt », celui-ci étant censé être le comte de Saint-Germain (que l’auteur nomme aussi « Orthôg Mathev »), le célèbre alchimiste du dix-huitième siècle ! Voici les informations que « Monsieur Thôt » aurait révélées à Jean d’Argoun à propos du vaisseau spatial enfoui sous le Bugarach : La Nef se trouve enchâssée depuis 15.000 ans dans une géode naturelle située au cœur de la montagne. Elle est indétectable aux sondages car sa structure n’émet aucune radiation particulière. Tout l’intérieur de la géode est tapissé d’un genre de céramique avec un éclairage perpétuel. Chaque centimètre carré est éclairé et pourtant il n’y a aucune source de lumière visible. « On a l’impression que les murs, le sol et la voûte luisent. Cependant il n’y a aucune ombre nulle part. Par contre l’ombre d’une personne peut apparaître sur le vaisseau lui-même avec un décalage d’une demi-seconde dans son déplacement. » (Jean d'Argoun) L’alliage de la Nef est sensible à la chaleur et au froid. Ce vaisseau a une forme ellipsoïdale, sphérique, de couleur vert pâle, et son mode de propulsion serait assimilable « à un moteur à rétention à fusion électromagnétique ». « Ce moteur fonctionne comme une sphère magnétique à l’intérieur de laquelle se trouve contenue la force du Soleil ou d’une bombe H en perpétuelle détonation. La seule image pour comprendre cela est sans doute celle des trous noirs du cosmos qui peuvent engloutir toute une galaxie pleine de Soleils en leur point de singularité. Un trou noir n’a aucune difficulté à contenir une telle énergie de fusion. Mais par quel procédé inouï ce vaisseau peut reproduire ce phénomène à une échelle plus réduite ? Monsieur Thôt a révélé qu’il existe une façon mathématique de créer artificiellement un micro-trou noir synthétique en se basant sur une conception en forme de huit. Une fois stabilisé, il implosera toujours et se consumera sans rien entraîner derrière lui. »
La coque et l’intérieur du vaisseau ne comportent ni vis, ni rivet, ni cordon de soudure. La Nef du roi Nemrod a jadis été construite en apesanteur, c’est-à-dire dans l’espace, à l’extérieur d’une planète. Le revêtement extérieur de la Nef est toujours chaud et lisse comme une peau de bébé. Sa souplesse est stupéfiante au toucher qui provoque, aussi, l’apparition de volutes vertes et blanches qui descendent dans la coque du vaisseau. Il s’agit d’un phénomène semblable aux longueurs d’ondes d’un oscilloscope. On peut observer des sortes de vertèbres qui bifurquent, en cascades, semblables à des fibres. Cela ressemble à des câbles de fibres optiques remplis d’un liquide, mais il s’agit de tubes très minuscules. Des millions de ces choses descendent en cascade sur la coque du propulseur. Cela ressemble à des schémas de synapses neuronaux. A l’intérieur du réacteur de la Nef se trouvent des cristaux géants. Monsieur Thôt a précisé que le « moteur » est équipé d’une sorte de système de ventilation qui permet de déverser un plasma via une zone ressemblant aux branchies d’un requin.
L’ensemble est une vaste structure vivante, une symbiose entre l’organique et l’inorganique. C’est un oxymore, un être pensant qui autorégule lui-même son champ de confinement à cristaux. Il est sensible aux ondes mentales de ceux qui s’en approchent. On trouve, au cœur du vaisseau, un œuf de cristal abritant, depuis plus de 15.000 ans, un corps en léthargie. Il s’agit du corps « cryogénisé » du roi Nemrod, présenté comme étant le premierer créateur de la race humaine. Son nom est "YWYW" et son corps d’aspect humain est en état de vie suspendue. A environ deux mètres du sarcophage d’hibernation il y a le « Tétratoèdre », un cristal en forme de « pyramide carrée », lequel constitue le cœur énergétique de la machinerie. Il pulse en permanence une douce luminescence verte irisée. Ce « Tétratoèdre » est l’œuvre des anciens "Néphilîm"… Il y a, dans une autre partie de la Nef, un escalier en hélice qui conduit à une soute dans laquelle se trouvent des centaines de robots désamorcés, des androïdes à l’image de leurs anciens Maîtres. Alignés par rangées de 50, ils constituaient jadis une unité d’intervention en territoire inconnu. « Ces androïdes, baptisés "Andros", sont conçus pour effectuer des travaux serviles. Ils réagissent aux ondes biologiques et mentales d’un être humain. Le cerveau symbiotique mis à part, ils sont absolument pareils aux hommes. En laboratoire sont reconstituées les cellules exactes d’un corps humain autour d’un cerveau électronique perfectionné. Ces Andros peuvent répondre à n’importe quelle question et demander des ordres. Seulement, ils ne sont pas dotés d’une conscience. Les robots sont omniprésents à l’intérieur du vaisseau et pourraient s’activer automatiquement si un danger se présentait à l’extérieur ou à l’intérieur de la géode naturelle. » Il existe, à l’intérieur du vaisseau, d’autres salles compartimentées, reliées par des coursives en cristal. On trouve, dans ces salles, des robots plus rudimentaires, certains étant de véritables robots de combat doués de réflexes humains.
A l’origine, ces cybernautes avaient pour mission de coloniser des planètes inconnues, hostiles et peuplées de formes de vie dangereuses. Les scientifiques de la planète "Arkâ" ont créé une élite, la population étant moins nombreuse que sur Terre. Les basses besognes sont effectuées par des androïdes (des "Andros"), des êtres artificiels ou robots biologiques ayant un aspect humain. Lorsqu’ils sont activés, ils paraissent réellement vivants en dépit de leur chair faite de matière plastique. Il suffit, pour les activer, d’appuyer sur une petite touche digitale couleur de nacre située sous l’oreille droite. (11) A noter que le « contacté » se contredit sur certains points : - Les centaines de hublots sont transformées ultérieurement en dizaines de hublots, et les sept personnes présentes deviennent ensuite trois personnes. - Le « vimana » est censé se trouver dans le Bugarach depuis 9000 ans, puis on apprend qu'il est là depuis 15.000 ans. III. Ma visite au Bugarach : Je me suis rendu au Bugarach, en compagnie de deux autres personnes, du 31 mai au 2 juin 2004. Nous n’avons pas bénéficié de grâce qui, à défaut d’être divine, aurait pu être extraterrestre ! Nous n’avons vu aucun OVNI et les photos étaient normales. Donc, pas de « photos-surprises ».
Lors de notre montée au Bugarach nous avons tout au plus entendu (et vu pour l’un de mes collègues) un avion de l’armée. Par contre, mon petit appareil photo s’est bloqué alors que j’essayais de prendre une photo, au pied du Bugarach, de paisibles ruminants. J’avais fait l’acquisition de cet appareil au début des années 1990 et je n’avais jamais eu de problème avec. Il a fallu que je me rende au Bugarach pour que celui-ci finisse par devenir non utilisable ! Résultat : je n'ai pu prendre aucune photo à Rennes-le-Château ! L’appareil numérique de mon collègue a, lui, très bien fonctionné. Lors de notre arrivée, un restaurateur nous a montré une photo prise par un touriste, photo qui est vendue sous forme de carte postale (que je me suis procurée). On voit sur cette photo, prise en 2001, quelques structures triangulaires, dans le ciel et en plein jour. S'agit-il d'OVNIs ? Le même restaurateur nous a dit que quelques semaines auparavant on avait vu un nuage noir à l’intérieur duquel on pouvait voir un triangle blanc. Il nous a parlé de Jean d’Argoun et de ses visites guidées… Et il nous a confirmé que Steven Spielberg s’était inspiré du Bugarach pour son film « Rencontre du Troisième Type » !
La veille de notre départ, alors que nous nous trouvions à Rennes-le-Château, mon attention a été attirée par une discussion « de comptoir » dans laquelle les personnes parlaient notamment du Bugarach et de « soucoupes volantes ». Cela devenait un peu intéressant, car je me voyais partir (il y avait quand même, le lendemain, la montée prévue du Bugarach, avant le retour chez nous) sans avoir glané quelque chose de vraiment significatif sur un site associé aux OVNIs, ce qui aurait été frustrant ! (Il est vrai que, malheureusement, mon séjour a été bien trop court.) Mes deux collègues, eux, étaient venus pour « méditer » au sommet du Bugarach, mais, pour ma part, c’était du concret et du tangible que je voulais ! Justement, alors que nous allions prendre congé, j’ai discuté un peu avec le restaurateur à qui j’ai signalé mon intérêt à propos du sujet OVNI, ainsi que notamment mon travail sur un livre relatif aux OVNIs, dont un chapitre serait consacré au Bugarach. Il m’a alors précisé qu’il connaissait quelqu’un qui voyait souvent des OVNIs. Il s’agit d’une dame habitant à environ deux kilomètres du Bugarach, laquelle a pris des photos (dont une montrant une « soucoupe »). Il est parti au comptoir pour me donner les numéros de téléphone grâce auxquels je pourrai joindre la dame, qui est une amie à lui ! Malheureusement, nous devions partir dès le lendemain et il ne m’a donc pas été possible de prendre contact avec cette dame….
Le Bugarach est-il une base d’OVNIs ? J’ai donné plus haut des exemples allégués d’observations d’OVNIs dans la région du Bugarach. Voici ce qu’on lit dans le numéro 73 (mars/avril 2011) de « Nexus » : En 1999, Jean-Jacques Vélasco, alors directeur du SEPRA, a confié à Yves Lignon qu’il n’y a pas, dans les archives du service du CNES, de dossier OVNIs relatif au Bugarach ou à Rennes-le-Château. Si l’on consulte les dossiers du GEIPAN, onze observations de phénomènes aérospatiaux non identifiés ont été rapportées dans l’Aude durant la période 1981-2009, mais aucune près du Bugarach. La plus spectaculaire observation concerne la rencontre avec six humanoïdes, en 1987 à Narbonne, près d’une usine de traitement d’uranium (aujourd’hui Comurhex-Areva).
 
Une base secrète sous le Mont Bugarach ?

PHOTO PIQUEE ET TRUQUEE
 
« La réputation du Bugarach comme ‘‘garage à ovnis’’ doit beaucoup aux témoignages pour le moins fumeux recueillis par l’écrivain de science-fiction Jimmy Guieu auprès de l’auteur Jean-Michel Thibaux et du ‘‘médium’’ Jean de Rignies. » Le 25 juin 1958, des amis musiciens auraient assisté, médusés, à l’atterrissage, devant eux, et au milieu de la route, d’un OVNI. Des témoins auraient vu des « hommes en noir ». Une femme et sa fille auraient pris en stop « un couple d’Ummites ». D’autres témoins auraient vu venir vers eux une nappe de brouillard surgie de nulle part…
Voici un cas rapporté par l’ufologue Thierry Gaulin. Le 15 juillet 2008, une famille fut réveillée vers 3 heures du matin par le chien qui aboyait. Ils observèrent alors le ballet aérien de deux sphères lumineuses, pendant qu’une entité humanoïde évoluait dans le champ voisin. L’une des sphères se déplaça pendant une heure et demie à la surface du champ. Dans les jours qui suivirent, le même spectacle se reproduisit à deux reprises. J’ai évoqué ce cas plus haut. « Le 26 août 2009, Marie-France et Alain Pasty observent une ‘‘entité lumineuse’’ au bord de la route menant à Rennes-les-Bains. Un peu plus loin, trois énormes disques plats ondulent au-dessus des champs puis disparaissent brutalement. Un peu sonné, le couple arrive au camping et là, Marie-France Garaude-Pasty a une ‘‘communication télépathique’’ qui lui annonce un ‘‘cataclysme le 27 février 2010’’. Or, cette date est celle de la tempête Xynthia qui a notamment dévasté la zone de La Faute-sur-Mer en Vendée. ‘‘La prémonition est avérée’’, reconnaît Yves Lignon qui a enquêté sur le sujet. ‘‘En revanche, on peut s’interroger sur le comportement ultérieur et les motivations du couple.’’
Les Pasty animent désormais les ‘‘Repas ufologiques du Razès’’, où ils se sont installés, forts d’une réputation assise sur cette ‘‘rencontre rapprochée du 3ème type’’. » On observe, dans la région du Bugarach, « des ballets de nuages parfois étranges », à l’exemple de celui rapporté par Genny Rivière dans son livre « L’appel du Bugarach ». Un soir vers 21 heures, elle a observé, avec son compagnon, « des formes de petite taille, comme des nuages très noirs », qui sortaient, à intervalles réguliers, du centre de la montagne. « Ils montent tout droit, les uns après les autres, et se regroupent sur la gauche pour former une masse qui se remplit progressivement. (…) Puis cette masse à son tour monte très vite et disparaît au loin en se fondant dans le ciel. Une autre grappe prend la suite (…). Il n’y a pas de vent ni aucun autre nuage dans le ciel. » (G. Rivière) Thomas Gottin, doctorant en anthropologie, dit qu’il s’est rendu compte, sur place, que le phénomène OVNIs, « au sens d’observation de soucoupes », avait plus ou moins disparu. « Ce n’était plus vraiment d’actualité et les gens que j’ai rencontrés étaient plutôt des détracteurs. » Faisant référence aux stages effectués dans la région, il précise qu’on n’y parle pas d’OVNIs, mais plutôt « de vaisseaux, de phénomènes, d’entités, d’êtres de lumière, etc. » « Il y a un mythe cosmogonique extraterrestre, mais ils cherchent à se distinguer de l’ufologie en tant que telle.
Le milieu ‘‘Next Age’’ insiste sur des notions comme la lumière, l’amour inconditionnel. (…) » (12) V. Le Bugarach et Steven Spielberg : J’ai eu la surprise de lire ce passage dans un texte de Jocelin Morisson, publié dans le numéro 73 (mars/avril 2011) de « Nexus » : « Car pour finir, signalons que rien ne confirme que Steven Spielberg soit venu au Bugarach, comme le répète à l’envie des auteurs qui se recopient les uns les autres. L’une de ces sources est l’écrivain Alain Moreau, qui dit tenir l’information d’un restaurateur local… » (13) Alain Moreau, c’est évidemment moi. Or, qu’ai-je écrit plus haut à propos du restaurateur évoqué ? Ceci : Et il nous a confirmé que Steven Spielberg s’était inspiré du Bugarach pour son film « Rencontre du Troisième Type » ! COMME ON LE VOIT, JE N’AI PAS ECRIT QUE LE RESTAURATEUR M’AVAIT DIT QUE STEVEN SPIELBERG ETAIT ALLE AU BUGARACH. Et au cas où on me suspecterait d’avoir modifié ma citation, je peux fournir à toute personne qui le demanderait le scan de la page correspondante de mon article sur le sujet, publié dans le numéro 313 (2005) de « Le monde de l’inconnu ». Cette inexactitude dans le texte de Jocelin Morisson peut avoir deux origines : - Soit il s’est référé à un ou plusieurs commentateurs (sur des sites Internet) ayant consulté le présent texte (avant les ajouts de mars 2011 : Le Bugarach est-il une base d’OVNIs ? ; Le Bugarach et Steven Spielberg ; 2012 et le Bugarach) et s’étant mépris sur le contenu exact de ma citation. - Soit c’est Jocelin Morisson qui a « mal compris » et qui n’a donc pas correctement transcrit mon écrit (et donc ma pensée). J’ajoute que je n’ai fait que rapporter ce que le restaurateur m’avait dit, et que je ne peux évidemment pas savoir si la déclaration selon laquelle Steven Spielberg s’est réellement inspiré du Bugarach pour son film est conforme à la réalité. (Il faudrait demander cela à Steven Spielberg lui-même, et je ne l’ai pas dans mon carnet d’adresses !) En tout cas, le restaurateur ne m’a pas dit que Steven Spielberg est allé au Bugarach ! VI. Sources "canalisées" : Voici quelques sources reçues en channeling faisant état du Bugarach : 1. Ramathis-Mam : En 2004, est paru aux éditions Ariane un fort intéressant ouvrage intitulé : « Révélations d’Arcturus ». Le channel espagnol ayant canalisé les informations provenant des sources extraterrestres concernées est connu sous le pseudonyme de Ramathis-Mam.
Voici ce que l’on peut lire à propos du mont Bugarach : « Ajoutons quelques mots sur ce lieu. Autrefois une base souterraine de la Confédération, il a été abandonné pour des raisons de logistique et de fonctionnement. Toutefois, à cet endroit se trouve un grand modulateur d’énergie qui sert à capter, à distribuer et à relier la radiation cosmique que la Confédération est en train de distribuer aux différentes villes souterraines et bases marines qui sont nôtres sur votre planète. » (14) 2. Tom Kenyon : Voici le témoignage du "canal" Tom Kenyon : "Alors que je séjournais dans le Languedoc, je partais chaque jour en randonnée jusqu'à une crête. Là-bas, j'entendais continuellement, en mode parapsychique, des sons provenant du pic du Bugarach, qui se trouvait nettement à quelques kilomètres. Il circule bien des récits sur cette montagne, et pour de nombreuses personnes de la région le mont Bugarach est un port intergalactique. J'ai commencé à recevoir des impressions d'un grand vaisseau.
Un jour, en marchant jusqu'à la crête, j'ai fait la rencontre parapsychique d'un être qui disait venir du vaisseau arcturien stationné sur ce pic. J'ai eu des conversations mentales très vivantes avec cet être, et cela s'est poursuivi pendant plusieurs jours. Le dernier jour de mon échange avec lui, il a dit quelque chose qui m'a paru une "manoeuvre psychologique" et j'ai abruptement terminé notre conversation. Je me suis retourné et j'ai parcouru le sentier qui descendait vers la vallée, puis je lui ai dit que pour que je croie à sa réalité il aurait à faire quelque chose de physique. Il m'a répondu : "Et si je faisais briller le Soleil de façon que tu puisses le voir?" Je lui ai dit : "Peu m'importe pourvu que cela apparaisse avant que j'atteigne la vallée", et je suis descendu d'un pas vigoureux. J'étais très contrarié par cette rencontre et je ne savais pas si elle était "réelle" ou "imaginaire". En descendant le sentier, je me suis retourné en direction de la crête. Le ciel était complètement couvert de sombres nuages et je ne pouvais pas du tout savoir où se trouvait le Soleil. Puis je l'ai vu se dégager un peu. J'étais incrédule. Je me suis mis à marcher plus vite car, selon l'entente, cet être allait dégager le ciel suffisamment pour que je voie le Soleil avant d'avoir atteint la vallée. Effectivement, le ciel s'est éclairci petit à petit dans une zone directement devant le Soleil, et j'ai commencé à voir à travers la brume. Au moment où j'atteignais la vallée, il était clairement visible, bien que couvert d'un peu de brume.
Ce soir-là, j'ai de nouveau entendu les sons en mode parapsychique et j'ai décidé d'enregistrer mes impressions mentales. Quand j'ai fini d'enregistrer la piste, ce qui a nécessité de nombreuses heures d'enregistrement multipiste, je l'ai fait jouer pour que l'être l'entende. Il m'a donné son approbation après avoir toutefois suggéré quelques petits changements au mixage. Tous les sons du CD sont ceux de ma voix. Il n'y a ni filtres ni générateurs de tonalité électroniques, ni instrumentation électronique d'aucune sorte. Le seul effet est une légère réverbération. Les pulsations se produisent quand certaines des 48 pistes vocales se chevauchent d'une manière qui modifie la forme d'onde. Ces pulsations sonores se rapprochent de mes impressions auditives parapsychiques des moteurs du vaisseau qui sont propulsés par la lumière - d'où le nom, "Vaisseau de lumière". Ce qu'il y a d'incroyable, c'est que, lors de notre récent voyage dans la région, un photographe et auteur de l'endroit m'a montré une photographie qu'il avait prise du pic du Bugarach. On y voyait un très grand nuage très semblable à l'image que j'avais du vaisseau. Cette image, qu'un illustrateur a dessinée à ma demande, figure sur la pochette du CD." (15) 3. Centre énergétique et ville souterraine : En 2004 est paru, aux éditions Ariane, un livre dont le contenu a été transmis à une jeune channel française, Nathalie Chintanavitch : « La délivrance par le Soleil ». Les intervenants (ou sources « canalisées ») sont Chandra, Hildon et Flex, de la « civilisation ascensionnée Inca ». Voici un passage de ce livre : « Très prochainement, vos guides vous mèneront vers deux centres énergétiques sous lesquels sont établies deux villes souterraines qui oeuvrent actuellement pour les hommes de la Terre. Ces centres sont situés dans la chaîne montagneuse que vous appelez les Alpes. Un troisième s’ouvrira également sous vos pieds, dans une région que beaucoup connaissent déjà, au pied des Pyrénées dans le sud de la France. » (16) Ce troisième centre correspond probablement au Bugarach. VII. Bases extraterrestres : Terminons en précisant que les Pyrénées semblent d’ailleurs plutôt bien « loties » en matière de bases extraterrestres : Le 18 août 1979, le « contacté » français Pierre Monnet (décédé en janvier 2009) a reçu l’information suivante : « … Nous avons des bases dans les Pyrénées et du matériel important dans les sous-sols du Mont Ventoux. » (17) Certains spécialistes américains de la « vision à distance » (clairvoyance de lieux et d’événements éloignés) ont eu des visions non seulement d’OVNIs, mais aussi de bases « aliens » souterraines. L’une de ces bases a été localisée dans le versant espagnol des Pyrénées, au Monte Perdido : « Base protégée par des systèmes d’alarme qui la rendent indécelable. ‘‘Unités locales’’ ( ?) avec des systèmes ‘‘em’’* artificiels. Selon Skip Atwater, c’est une base principale d’où partent des ovnis en opérations. » (18) (* Je suppose que ‘‘em’’ est l’abréviation pour ‘‘électromagnétique’’.) VIII. 2012 et le Bugarach : Voici ce qu’on lisait sur "Zigonet", le 16 décembre 2010, sous le titre : "Un village français épargné par l'apocalypse de 2012 ?" « Les habitants de Bugarach, dans le sud de la France, sont inquiets de la rumeur sur Internet qui fait de leur village un lieu épargné par l'apocalypse que certains prévoient pour 2012.
Dans le sud de la France, la municipalité du village Bugarach craint de voir débarquer des "illuminés" venus se protéger de la fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012. En effet, les ésotériques accordent au pic situé non loin de là des qualités qui font de ce lieu un endroit d'exception, épargné en cas d'apocalypse. Pour eux, cette montagne est "sacrée". Le village est d'ailleurs déjà "envahi" par les ésotériques, qui pensent que le mont Bugarach est la destination préférée des extraterrestres. Si les habitants s'étaient habitués aux chercheurs d'Ovnis dans le village, ils craignent cependant de voir débarquer des personnes qui viendraient se mettre à l'abri pour 2012. Le maire du village, Jean-Pierre Delord, explique que l'information sur les vertus de la montagne est en train de circuler sur Internet. D'où la crainte que les habitants ressentent : "Internet est capable de toutes les folies et nous, à 200, on ne va pas pouvoir résister", confirme le premier magistrat du village, relayé par l'AFP.
Pourtant, un habitant affirme que "depuis un an que je suis là, je n'ai pas encore vu une seule soucoupe volante". » Dans l’émission "On n’est pas couché" (sur France 2), du 26 février 2011, l’animateur Laurent Ruquier a évoqué (avec en toile de fond un article de journal - "Le Parisien", me semble-t-il) les « malades » (sic) qui vont au Bugarach, ce qui est « sympa ». Certes, aller au Bugarach pour échapper le 21 décembre 2012 à une fin du monde qui ne va pas avoir lieu, cela ne témoigne pas d’un esprit très sain. Dans le numéro de mars/avril 2011 de "Nexus", Jocelin Morisson décrit ainsi les attentes de certains individus associant le 21 décembre 2012 à l’émergence d’un immense vaisseau au-dessus du mont Bugarach : « Le 21 décembre 2012, le mont Bugarach va s’ouvrir en deux et, des entrailles de la Terre, surgira un immense vaisseau, enfoui là depuis des millénaires, qui prendra à son bord les humains les plus méritants pour les sauver du cataclysme prédit par les Mayas, le Yi-king et d’autres sources encore. Un conseil donc : préparez-vous à gravir les parois du Bugarach à cette période et purifiez-vous d’ici là car il n’y aura pas de place pour tout le monde ! Ce scénario, pour absurde qu’il semble, serait pris au sérieux par beaucoup, au point que ces dernières semaines des dizaines d’articles et de reportages (jusqu’au ‘‘New York Times’’ !) ont relayé l’information dans le monde entier, non sans ironie. Selon le quotidien local ‘‘Le Midi Libre’’, c’est un premier article paru dans ses colonnes le 30 novembre 2010 qui a mis le feu aux poudres. Le maire du village, Jean-Pierre Delord, s’alarmait : ‘‘Il n’y a pas de quoi rire. Si demain 10 000 personnes débarquent, étant une commune de 200 habitants, nous ne pourrons pas faire face. J’ai fait part de nos inquiétudes aux autorités, et je veux que l’armée puise être là si besoin en décembre 2012.’’ La question a été soulevée en conseil municipal, mais le maire avait déjà dénoncé d’étranges pèlerinages sur son secteur quelques années plus tôt. C’est que le foncier et la pierre flambent ; et le tourisme New Age supplante les simples amateurs de randonnées pédestres. Tiens, tiens…, n’y aurait-il pas là finalement de quoi se réjouir pour la petite commune qui pourrait profiter d’une notoriété comparable à celle de la localité voisine : Rennes-le-Château ? C’est à se demander si l’édile ne joue pas un double jeu, car avant qu’il ne tienne ces propos dans la presse, l’évocation du Bugarach comme sanctuaire sacré et refuge pour la fin du monde était limitée à quelques sites Internet ‘‘spécialisés’’. Désormais, à en croire certains articles qui ont fait enfler la rumeur, des hordes de ‘‘fin-du-mondistes’’ s’apprêteraient à déferler tels des zombies sur le paisible village audois. Selon ‘‘Le Figaro’’, la Miviludes prend très au sérieux les mouvements apocalyptiques, qui seraient une trentaine en France et réuniraient près de 30 000 membres. Le président de la mission, Georges Fenech, sait s’y prendre pour dédramatiser puisqu’il évoque d’emblée le suicide collectif de plus de 900 personnes en Guyane en novembre 1978. Pour autant, ‘‘il n’y a pas lieu de paniquer’’, précise-t-il, annonçant qu’il prépare un rapport pour le mois d’avril. Ouf, nous voilà rassurés. » (19) Je passe sur les allégations ou les rumeurs associées au Bugarach : accès au monde souterrain de l’Agartha, etc. S’agissant des attentes apocalyptiques relatives à 2012, j’ai donné mes « pronostics » dans mon texte (rubrique « Enigmes ») : « 2012 : l’apocalypse ? ». J’écris clairement dans ce texte qu’il n’y aura pas cette année-là de cataclysme mondial (collision avec un astéroïde ou une comète, déplacement de l’axe de la Terre), et pas davantage de « retour de la planète Nibiru »… Et j’ajoute, ici, que le 21 décembre 2012 un immense vaisseau ne sortira pas des flancs du Bugarach pour emmener et sauver des humains d’un cataclysme qui ne se produira pas et qui n’a d’ailleurs même pas été prédit par les Mayas (entre autres). 2012 est tout au plus une « fin de cycle » (un universitaire prétendant en outre que le calendrier maya se termine en fait en… 1546 !), mais ce n’est évidemment pas la « fin du monde » ! Ce qui est beaucoup plus préoccupant, c’est le discrédit que ce genre de prédictions fantaisistes, fortement médiatisées (et vouées au discrédit lorsque les prédictions alarmistes ne se seront pas réalisées), apporte à certains sujets. Car, en la matière, les amalgames sont aisés…
 
Alain Moreau

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