mardi 24 janvier 2012

PHILIPPE HEURTEL, ON EN PARLE

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  • Objets du désir : Embauché par une Agence pour enquêter sur le mystérieux piratage d’une publicité, un détective va devoir affronter un ennemi impitoyable.
  • Cheval de Troie : La technologie a fait d’immense progrès et le piratage a été totalement dépassé puisqu’il est désormais possible de directement « copier » des objets à distance grâce au Transmat. Alors, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et tout est à portée de tout le monde…
  • Appuyez sur le bouton : Alors qu’un jeu sème le trouble dans le monde entier en ayant entraîné la chute de nombreuses marchés, l’internet est en voie d’être coupé.
  • Entomo Park : Deux chasseurs de classe internationale se lance dans un nouveau type de chasse, encore jamais tenté !
  • La question de Madame Pandore : Madame Pandore, une femme de ménage, apprécie ses discussions avec le professeur Dumont, qui accepte de répondre à ses questions en se mettant à son niveau… Sa question sur l’apparition des poussières va semer le trouble…
  • Paradoxe : Une fois sa machine à explorer le temps constuite, Frédéric Braun va se cantonner à faire des voyages qui n’auront aucun impact sur l’histoire, en tout cas, c’est ce qu’il espère profondément.
  • Le miracle du Mont des Oliviers : Un voyageur surgit à proximité du Mont des Oliviers, espérant participer à l’histoire.
  • Le Tour du Monde en Quatre-Vingts millisecondes : Herbert a réussi à inventer sa machine à voyager dans le temps, qui ne reste plus qu’à être testée.
  • Les trois petites victimes et le grand méchant Psycho : L’oncle Freddy, Psycho de son état, raconte un nouveau conte aux enfants qu’ils gardent.
  • Gloria Mundi : Luis Frecci rejoint un groupe de musique entraînant le succès mais à quel prix.
  • L’affaire Sandra Lion : Un détective privé se voit confier la mission de retrouver Sandra Lion, jeune femme dont il ne reste que le prénom et une chaussure, perdue alors qu’elle quittait précipitamment à minuit le bal.
  • Sortilège : Lorsqu’on ne se pousse pas suffisamment vite du chemin d’une sorcière, on risque fortement la malédiction.
  • Achille contre Zenon : Achille semble être un demi-dieu et pour connaître les origines de sa naissance, il rejoindra rapidement Homère et tentera de percer le secret de sa naissance.
  • Contre-Inférences : Packman a attéri sur une étrange planète où les conséquences des effets semblent être connues avant leurs causes. Alors quand on vient le chercher pour lutter contre l’envahisseur, il s’inquiète…
  • Blanc comme un astéroïde : Deux routards de l’espace se sont retrouvés condamnés à repeindre les astéroïdes en blanc suite à leur dernière mission.
  • Les derniers dinosaures : nous retrouvons nos deux routards dans une aventure « Cinématographique » de grande envergure.
  • Les aventuriers de la sonde perdue : Troisième aventure des routards qui se mettent à disposition d’un collectionneur à la poursuite d’une pièce très rare…
C’est un drôle de monde que celui dans lequel nous vivons. Il vous oblige à déménager des villes entières à l’autre bout de la planète et vous force à congeler votre meilleur ami après avoir torturé un magnétoscope libidineux.
Nous avions pu découvrir Philippe Heurtrel au travers du roman Psykoses paru chez Rivière Blanche, c’est donc avec plaisir que j’ai dévoré ce recueil de nouvelles qui nous permet qui plus est, de retrouver l’étrange univers des Psychos. Comme nous l’avions déjà signalé dans ce roman, l’humour de l’auteur et l’angle sous lequel il attaque notre quotidien sont tordants… Beaucoup de sujets y passent et parmi lesquels les contes de fées, Internet et ces jeux tous plus inutiles les uns que les autres (dans Appuyez sur le bouton).
En ce qui concerne les contes, nous avons notamment les trois petits cochons mode Psycho et une version moderne de Cendrillon.
Ce qui est juste dommage est que l’ensemble reste malgré tout très court à notre plus grande tristesse… J’aurai aimé notamment lire plus sur le duo de chasseurs interstellaires.
Qu’à cela ne tienne, je suis persuadé que Philippe sera à même de nous faire connaître d’autres bons moments de lecture.
Un recueil à découvrir !
L’Oeil du Sphinx (Décembre 2011) – 162 pages – 16.00 € – 9782914405713
Couverture :
Vincent Corlaix
Publiées pour la plupart dans des revues francophones bien connues (Luna Fatalis, Lanfeust, Hors Service, etc.), les nouvelles de Philippe Heurtrel rassemblées dans ce recueil réjouiront le lecteur par leur humour toujours un peu décalé, marqué du sceau de la dérision cher à l’auteur, ainsi que de nombreuses références à notre cadre de vie familier. Elles se situent dans la droite ligne de l’esprit de la littérature S-F classique, dans une version mise à jour façon XXIè siècle. 



Dimanche 8 janvier 2012

"Blanc comme un astéroïde" de Philippe Heurtel


Je rappelle que j’alimente ma bibliothèque et, par suite, ce blog perdu, de deux manières : j’achète des livres chez les libraires et mon pote Hervé me refile des trucs qu’on lui a passés pour moi en SP. Dans le cas présent nous sommes dans la deuxième catégorie et, exceptionnellement, il s’agit d’un petit éditeur, les Editions de l’Œil du Sphinx.
J’ai déjà dit du mal de ces courageux entrepreneurs qui, à l’instar de la majorité des écrivains, font ce travail par passion et non pour gagner leur croûte (même s'ils en rêvent). Une des caractéristiques de ces téméraires est de faire les originaux avec la mise en page, les polices de caractères et les illustrations de couverture, gâchant ainsi l’esthétique sobre nécessaire à la lecture. On est dans ce cas de figure.
Sinon, il s’agit d’un recueil de nouvelles courtes déjà publiées dont le point commun est leur caractère parodique : ré écriture et « adaptation » de contes, fables, légendes, mythes et mènes. L’honnêteté me contraint à dire que je ne goûte pas cet humour bien actuel, à la canal plus, fait de dérision et de second degré. J’ai lu un peu plus de la moitié de ces textes, sans m’ennuyer vraiment mais sans éprouver la moindre émotion ni esquisser un sourire.
J’arrête donc là cette expérience inutile et m’en excuse auprès de l’auteur. Comme ceux qui ne partagent pas mes goûts sont nombreux, j’espère sincèrement que ce bouquin trouvera son lectorat.

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