samedi 14 avril 2012

RENNES-LE-CHATEAU GARDE SON MYSTERE


Rennes le Château garde ses mystères et son secret

Abbé Béranger Saunière 1852-1917.jpgInvité par l’association Média’Cast pour la présentation de son ouvrage « L’affaire de Rennes le Château », Christian Doumergue a fait salle comble pour un sujet qui passionne toujours les esprits.
Le commentaire d’une vidéo a permis à l’historien de situer les lieux, les personnages, l’étrange histoire de ce curé pauvre subitement devenu riche, rappelant la tradition qui voudrait que depuis le Moyen-âge des trésors soient enterrés à Rennes le Château ou dans les environs, et énumérant la longue liste des ouvrages parus.
A l’évidence, rien de nouveau de ce qui est connu et rapporté sur l’énigmatique comportement de l’abbé Saunière, si ce n’est l’hypothèse avancée de nombreux dons qui lui auraient permis de financer la remise en état de l’église de Rennes le Château.
Toutes les factures d’achat ont figuré dans son dossier du tribunal de l’officialité de Carcassonne (archives départementales et diocésaines) y compris les achats de terrain pour construire la villa Béthanie.
Mais l’abbé Saunière a toujours gardé un silence total, même devant l’Evêque de Carcassonne, quant à l’origine de cette fortune. Pour le moins curieux la conduite de ce prêtre qui demandait aux paroissiens le sacrifice de un sou à la quête du dimanche pour financer les travaux de réfection de l’église, et qui n’a plus rien demandé du jour au lendemain, se livrant à des dépenses somptuaires.
Plutôt que de livrer son secret, l’abbé Saunière a préférer se laisser condamner par contumace à une  "suspense a divinis » qui le suivra jusqu’à sa mort, c'est-à-dire à être excommunié, Il sera relevé de cette suspense « In articulo mortis », ce qui permettra à l’abbé Rivière, curé doyen d’Espéraza, de lui donner les honneurs de la sépulture ecclésiastique.
A son image, sa servante Marie Denardaud a emporté ce secret dans l’Eternité. Elle a continué à vivre humblement jusqu’à sa mort dans l’ancien presbytère tout à côté de l’église, au pied de la villa Béthanie sans jamais l’habiter, n’ouvrant les portes de cette demeure luxueusement meublée, que pour une visite d’amis.
Photo : Abbé Béranger Saunière 1852-1917

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