La
Belle
Nuit
pour
un
Homme
mort
est
à
ce
point
différent
de
l’univers
du
grand
Bob
qu’on
le
croirait
écrit
par
quelqu’un
d’autre.
On
l’a
comparé
à
cette
oeuvre
de
Vian
(publiée
aussi
sous
un
pseudonyme)
:
J’irai
cracher
sur
vos
tombes.
On
a
même
dit
que
cette
Belle
Nuit
allait
beaucoup
plus
loin.
Et
il
faut
avouer
que
ce
genre
de
littérature
n’est
pas
destinée
aux
enfants
de
choeur.
Roman
étrange,
mêlant
fantastique,
onirisme,
thriller
et
érotisme
sulfureux.
On
est
loin
des
gentils
élans
amoureux
et
des
frôlements
de
soie
de
Miss
Ylang‐Ylang.
Les
descriptions
de
situations
“gorérotiques”
sont
sans
équivoque
et
l’on
suit
un
personnage
qui
veut
aller
au
bout
de
sa
dernière
nuit
en
commettant
un
maximum
de
meurtres
les
plus
sordides
et
les
plus
cruels
avant
de
lui‐même
mettre
un
terme
à
sa
fatigue
de
vivre.
Peu
importe
d’ailleurs
l’âge
de
la
victime
:
petite
fille
ou
femme
mûre,
mais
surtout
des
femmes.
A
tel
point
que
le
final
surprendra
plus
d’un
lecteur
et
que
je
m’en
voudrais
de
vous
le
dévoiler.
Il règne une telle ambiance glauque et surréaliste tout au long de ces 137 pages de cauchemar qu’il reste un opus difficile à cataloguer. Ni pure littérature, ni roman fantastique mais glissant sur l’horizon événementiel du rêve acide et de l’état de veille semi‐comateux. Et quand j’y pense, je me dis une fois de plus que Henri Vernes, quand il veut délaisser un peu le côté par trop “boy‐ scout/superman” de Bob Morane, est un écrivain majeur tant dans le domaine de la science‐fiction que celui du fantastique et peut trôner dignement aux côtés de Ray Bradbury, Philip José Farmer ou Stefan Wul, pour ne citer qu’eux.
El Jice
Pour la bonne compréhension du titre :
Les charcuteries ardennaises sont réputées, on le sait ! Tautrons à la compotée, crépinettes de la charbonnée, boulettes de viande et de pommes de terre, Vitolets comme à Haybes, Fumay, Revin… Terrines de jambon comme à Hargnies, boudin blanc de Rethel ou encore fromage de tête persillé et petites saucisses sèches de pays comme à Renwez… Le choix s'avère bien difficile pour les touristes qui veulent tout goûter en peu de temps !
A Haybes, on déguste généralement les Vitolets ou petites boulettes à la viande, le soir de la fête patronale ; s'ils ne sont pas très compliqués à réaliser, il est surtout plus rapide d'aller les acheter tout prêts dans les charcuteries locales.
Préparation
Selon le nombre des convives, il faut prévoir autant de viande hachée de porc que de bœuf. Ajouter, selon le goût, de l'oignon et des échalotes hachés, un peu de noix de muscade, du sel et du poivre. Lier le tout avec un ou deux œufs battus. Rouler en petites boulettes un peu plus grosses qu'un œuf de pigeon, sécher avec de la farine et passer en friture. Laisser refroidir puis, le lendemain, mettre à mijoter doucement dans un bouillon, bien relevé de pot-au-feu ou de poule, additionné de sauce tomate. Servir dans la sauce. Accompagner de pâtes fraîches ou de frites.
Recette collectée par Lise Bésème-Pia, auprès de Maurice Roffidal de Haybes. On peut se reporter à l'ouvrage : La cuisine des Ardennes aux Editions Noires Terres, Louvergny.
Il règne une telle ambiance glauque et surréaliste tout au long de ces 137 pages de cauchemar qu’il reste un opus difficile à cataloguer. Ni pure littérature, ni roman fantastique mais glissant sur l’horizon événementiel du rêve acide et de l’état de veille semi‐comateux. Et quand j’y pense, je me dis une fois de plus que Henri Vernes, quand il veut délaisser un peu le côté par trop “boy‐ scout/superman” de Bob Morane, est un écrivain majeur tant dans le domaine de la science‐fiction que celui du fantastique et peut trôner dignement aux côtés de Ray Bradbury, Philip José Farmer ou Stefan Wul, pour ne citer qu’eux.
El Jice
Pour la bonne compréhension du titre :
Saveurs d'ici / Les Vitolets de Haybes
Les charcuteries ardennaises sont réputées, on le sait ! Tautrons à la compotée, crépinettes de la charbonnée, boulettes de viande et de pommes de terre, Vitolets comme à Haybes, Fumay, Revin… Terrines de jambon comme à Hargnies, boudin blanc de Rethel ou encore fromage de tête persillé et petites saucisses sèches de pays comme à Renwez… Le choix s'avère bien difficile pour les touristes qui veulent tout goûter en peu de temps !
A Haybes, on déguste généralement les Vitolets ou petites boulettes à la viande, le soir de la fête patronale ; s'ils ne sont pas très compliqués à réaliser, il est surtout plus rapide d'aller les acheter tout prêts dans les charcuteries locales.
Préparation
Selon le nombre des convives, il faut prévoir autant de viande hachée de porc que de bœuf. Ajouter, selon le goût, de l'oignon et des échalotes hachés, un peu de noix de muscade, du sel et du poivre. Lier le tout avec un ou deux œufs battus. Rouler en petites boulettes un peu plus grosses qu'un œuf de pigeon, sécher avec de la farine et passer en friture. Laisser refroidir puis, le lendemain, mettre à mijoter doucement dans un bouillon, bien relevé de pot-au-feu ou de poule, additionné de sauce tomate. Servir dans la sauce. Accompagner de pâtes fraîches ou de frites.
Recette collectée par Lise Bésème-Pia, auprès de Maurice Roffidal de Haybes. On peut se reporter à l'ouvrage : La cuisine des Ardennes aux Editions Noires Terres, Louvergny.
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