"Et les enquêtes ne sont pas faciles, notamment à cause de l'omerta, la loi du silence, et de la mafia que les Corses appellent 'Brise de mer', du nom d'un café de Bastia où la mafia avait l'habitude de se réunir".
Il est clair que Limoux et son arrondissement vont lui paraître beaucoup plus calmes. Marié et père d'une jeune fille âgée de 17 ans, Yannick Lopès découvre Limoux pour la première fois, même s'il connaît d'autres régions de l'Aude. Il a débuté sa carrière en 1985, à Melun (Seine-et-Marne), comme gendarme mobile avant d'intégrer la brigade motorisée, à Fontainebleau (Seine-et-Marne) puis la section de recherches, à Orléans (Loiret), la brigade recherches, à Montargis (Loiret) et l'école des officiers de gendarmerie (Melun), de 2003 à 2005. Auparavant, il a suivi une formation de police judiciaire.
"J'ai également participé à des 'opex' (opérations extérieures) en Jordanie (pour une mission d'accompagnement) et au Cambodge (en tant que formateur assurant des cours de police judiciaire)". Et il a appris la langue arabe... à Strasbourg, au centre de formation interarmées.
Mais à Limoux, il faudra qu'il apprenne le Martien... Le 21 décembre est, en effet, le jour où le monde sera détruit, du moins si l'on en croit certaines officines occultes. Selon elles, le village de Bugarach sera épargné ; village surplombé par un pic abritant une base de soucoupes volantes...
Le nouveau commandant de compagnie va-t-il être surnommé "le capitaine de la fin du monde" ? L'expression le fait sourire. En tout cas, l'affaire Bugarach ne l'émeut pas. Ce en quoi il n'a pas tort.
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