Le pillage des œuvres d’art par les nazis est décidément un
bon sujet pour la littérature d’imaginaire, et Steve Berry nous en fait une
brillante démonstration dans Le Musée
Perdu (2003 pour la VO ; Le Cherche Midi, 2010 ; Pocket, 2011).
Le thème n’est autre que celui de « la Chambre d’Ambre », surnommée « la
huitième merveille du monde », offerte par le roi de Prusse au Tsar de
Russie. Installée au palais de la Grande Catherine près de Saint-Pétersbourg,
elle fut dérobée par les nazis lors de l’invasion de Leningrad, déposée à
Königsberg avant de totalement disparaître. Et c’est à la recherche de cette
pièce unique que vont s’atteler les héros du roman, dont le chemin croisera en
permanence celle de redoutables chasseurs de trésors, mercenaires sans scrupules
au service de collectionneurs fous. L’intrigue est bien ficelée sur base d’une
excellente documentation historique. Et comme toujours chez Steve Berry (dont c’est
le premier roman), une petite postface vous donnera le vrai du faux et vous
incitera certainement à vous documenter plus avant sur cette fameuse « Bernsteinzimmer ».
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