Le filon
de la littérature de fiction
bugarachienne ne s'est pas tari, malgré le grand ratage de "la
fin du monde" de décembre 2012. Régine Salvat nous propose, avec Bugarach, le mystère de la femme à
l'oiseau (TDO,
juin 2013), un excellent roman dans lequel le pech partage la vedette avec le
village de Rennes-les-Bains, véritable centre de gravité de l'intrigue. Un village bien croqué, avec ses pailloux, son libraire (!), son bistrot de la
place et son tenancier gay. Une jeune femme part à la recherche d'une amie
disparue, son dernier signe de vie étant un courrier posté de la station balnorennaise. Et de pénétrer, au prétexte de faire des recherches en botanique, dans les
milieux marginaux qui hantent le café pour mener en toute discrétion son enquête. On y côtoie des personnages haut en couleurs, qui participent tous
à un lourd secret. Il y a bien évidemment une odeur de secte qui plane sur le passé de la communauté, mais il y a surtout dans le
récit un paysage magnifique que la plume de l'auteur nous
restitue parfaitement. A consommer sans modération par tous les amoureux
des Deux Rennes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire