samedi 3 août 2013

LETTRE OUVERTE DE LA DIRECTION DE L'APARC A CHRISTIAN DOUMERGUE



Monsieur Doumergue,

J’ai pris connaissance de votre réponse à Philippe Marlin et mon mari avec une certaine consternation devant le ton que vous employez, ainsi qu’une réelle stupéfaction devant vos allégations.
Je tiens donc à vous rappeler que vos querelles personnelles n’intéressent pas l’APARC, dont j’ai été élue présidente par une assemblée générale parfaitement légale, et que j’entends assumer cette présidence sans aucune allégeance. L’APARC est souveraine dans ses choix et le restera.

Nessie Rouelle-Moray,
Présidente de l’APARC.


Cher Christian,

Oui, je persiste à t’appeler « cher Christian » car, contrairement à ce que tu peux penser, ou ce que l’on a pu te faire croire, je n’ai jamais eu la moindre animosité envers toi, bien au contraire.
Cependant, il y a deux choses que je ne peux admettre, l’une dans ton ouvrage et l’autre dans ta réponse à notre critique.

Premièrement, avec mon Épouse et un ami qui – prudent – ne souhaite pas être cité, j’ai réellement participé à l’élaboration de « La Race Fabuleuse ». Concrètement. Et, je l’avoue, au cours de plusieurs joyeuses soirées en compagnie de Gérard de Sède. Ce livre a toujours été conçu comme un pastiche et un pamphlet des utopies de Pierre Plantard, et j’ai bien dit : « utopies ». Quand nous avons appris qu’il se revendiquait humblement de son ascendance, non seulement mérovingienne, mais encore christique, il nous a paru intéressant de poursuivre sa démarche jusqu’à sa limite philosophiquement acceptable par les « gens raisonnables » et nous l’avons envoyé aux extraterrestres.
Par curiosité. Pour voir l’effet que cela ferait. Et cela a marché ! Tellement bien marché que tu es tombé dans le panneau, comme beaucoup d’autres…
Je t’en avais déjà prévenu lors de ta conférence de la Sals, il y a quelques années. Je crois te l’avoir rappelé par après.
Bien entendu, les « gens raisonnables » me reprocheront de ne pas publier mes documents, de ne pas donner de preuves, comme si la photo de couverture de l’ouvrage ne suffisait pas.
Je ne vois pas quel droit ces gens s’arrogent pour m’intimer ainsi de publier des photos et des courriers qui sont du ressort de ma vie PRIVEE, et dont je ne dirai que ce qui me plaira quand ça me plaira.
Le plus beau des trésors de Rennes, parmi d’autres, c’est le plaisir de la recherche, de l’enquête, de la quête. Pourquoi leur mâcher la besogne ? Que ces gens cherchent eux-mêmes : à chacun son trésor, et Rennes sera riche.

Deuxièmement, et c’est ce qui me dérange le plus, c’est l’invective de ta réponse à Philippe Marlin et moi. Que l’on critique un ouvrage, c’est normal, c’est très sain et même constructif. Que l’on ne soit pas d’accord, on est là pour en discuter. Mais l’attaque « ad hominem », c’est moche, et même très moche, surtout quand l’article en question ne porte que sur ton livre et en aucune manière sur toi ni sur ton travail, que je respecte même si je ne partage pas tes vues.
C’est dommage, Christian. La Rennes que nous aimons tous deux méritait mieux que cela.

Paul Rouelle
Secrétaire Général de l'APARC

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