lundi 5 août 2013

NICOLAS PAVILLON SERA JEUDI SOIR DE RETOUR A ALET-LES-BAINS

Nicolas Pavillon sera de retour dans sa bonne cité d'Alet-les-Bains ce jeudi 08/08, à l'occasion d'une conférence qui sera donnée par l'Abbé Gilles Semenou.

Organisée par l'APARC, L'ODS/ARTBS, cette soirée aura lieu à l'Hostellerie de l'Evêché à partir de 21 heures. Possibilité de dîner sur place (menu conférence) à partir de 19h30.




Nicolas Pavillon naît le 17 novembre 1597 à Paris, dans une famille de parlementaires. Il fait ses études au collège de Navarre puis à la Sorbonne où il étudie la théologie, en même temps que Vincent de Paul, dont il sera le bras droit et le protégé. Ordonné prêtre à 30 ans, il prêche pour l’œuvre des Missions.
Après l'avoir entendu lors d'une octave du Saint-Sacrement, le cardinal de Richelieu le nomme, en 1637, évêque du petit diocèse d'Alet1, au sud-est de Toulouse. Sacré le 22 août 1639, il devient, selon sa propre expression, « évêque de village ».
Nicolas Pavillon réunit un synode en 1640 qui institue des conférences mensuelles pour redresser son clergé. Mais sa volonté de réformer les mœurs se heurte aux chanoines de sa cathédrale ainsi qu'à la noblesse locale, qui portent leurs griefs au parlement de Toulouse. C'est un arrêt du Conseil du roi qui met un terme à la querelle.
Il s'attache à préparer les nouveaux prêtres au ministère, ainsi qu'à l'évangélisation et à l'enseignement élémentaire des populations montagnardes. Après un premier séjour au séminaire qu'il a fondé, les candidats à la prêtrise sont envoyés dans les villages afin d'y tenir une école pour les garçons. Les meilleurs retournent à Alet pour y recevoir une formation qui les conduit à l'ordination. Des « régentes », filles de bonne famille, volontaires non organisées en communauté, sont vouées à l'enseignement des filles et à l'assistance des déshérités.


Nicolas Pavillon-gravure.jpg

Enfin, il est associé au mouvement janséniste et gallican, notamment par son refus de signer le Formulaire condamnant les propositions tirées de l’Augustinus de Jansénius.
Après être tombé malade le 15 octobre, il meurt le 8 décembre 1677 et devient vite un « héros » de la cause janséniste. Il repose dans le cimetière paroissial d'Alet-les-Bains, sous une dalle sans nom. (wiki)


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