Extrait d'une lettre de Philippe de Chérisey à une amie
P.S. Sainte Madeleine fut ramenée en France à une
époque très ancienne. D'anciennes traditions plus ou moins légendaires font
état d'un pèlerinage à son sépulcre. A l'arrivée des "infidèles" on
la sortit de son sépulcre d'albâtre pour la mettre à l'abri dans un sépulcre de
marbre. On ne l'a jamais retrouvée. Certains prétendent qu'elle est dans une
grotte à flanc de montagne, à proximité d'une route et l'on donne même les
dimensions de cette grotte (29 x 24 x 4). Le bon roi René d'Anjou fit faire des
fouilles en Provence en 1448; il n'a pas preuve qu'elles aient abouti.
Il ne peut y avoir de confusion sur la personne car deux
saintes seulement ont porté le nom de Madeleine (la seconde est hors de
question, elle vécut au XVIIe siècle et porte le nom de sœur Catherine en
religion) il faut bien que ce soit celle qui répandit un parfum d'ambre sur le
Christ, pleure au calvaire. Elle avait, dit-on, de fort beaux cheveux qui lui
servirent d'appât lors de sa vie pécheresse et de manteau pour couvrir sa
nudité quand elle se fut retirée dans une caverne.
Que crois tu que j'aille chercher à Rennes le Château ? Prie
pour moi.
Si je réussis je n'aurai pas le droit d'en parler."
(6
novembre 1964)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire