Avec un pareil titre, Le
Marchand de Livres Maudits (Marcello Simoni, Michel Lafon, 2013), je
m’attendais à une dégustation de choix. D’autant plus que le bandeau
indique : « Numéro 1 en Italie ; grand prix des
libraires ». Et c’est vrai que nous sommes en présence d’une nouvelle
« bibliofiction », genre décidément très à la mode. Le héros en est
cette fois L’Uter Ventorum, L’Outre
des Vents, un mystérieux manuscrit donnant la méthode pour accéder au savoir
angélique et donc à la connaissance ultime. Nous sommes dans une Europe
Méridionale où les derniers cathares n’en finissent plus d’agonir, en compagnie
d’un marchand de reliques chargé de récupérer pour le compte d’une haute
autorité religieuse le fameux ouvrage. Mais ce dernier a été découpé en quatre
parties, cachées sur quatre places différentes, et qu’il faudra identifier en
décryptant des parchemins codés. Il s’en dégage une forte impression de déjà lu,
et nous suivons notre dealer sans surprise dans une action linéaire et très
téléphonée. Evidemment, pour pimenter l’aventure, il faudra combattre les
« méchants » qui veulent s’emparer du trésor, méchants incarnés par
une redoutable société secrète, la Sainte Vehme…
Bof !
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