20 –
Ohinéné (14 rue de la Chine, 75020 Paris,
tél 01 71 20 67 62). Ohinéné veut dire « belle femme » en ivoirien, et
c’est vrai que la patronne a du charme et des sourires à revendre. Nous sommes
ici dans un petit routier ivoirien (une dizaine de tables), au décor sobre et
(je le dis pour avoir fréquenté d’autres cantines africaines !) très
propre.
La cuisine est simple, mais à base de produits frais vraiment
délicieux. La carte se limite à trois ou quatre plats du jour, mais la surprise
est au rendez-vous. Et une surprise pour un prix ridicule ! On commencera par une belle salade dont on choisira les
ingrédients (ah la salade de patates douces !), puis on hésitera entre un
yassa de porc, un maffé au poulet, une dorade grillée ou un burger africain. Je
le suis laissé tenter par le yassa, une merveille, tout en louchant sur le burger
de ma voisine (au poulet je suppose) bien appétissant.
Pour les amateurs, on se
servira généreusement de ce fabuleux piment rouge africain en crème, à
réveiller un zombie. Je ne suis pas très dessert, mais la carte des douceurs
(maison) est tout à fait étonnante. Je me suis laissé tenter, sous les œillades
rigolardes d’Edith (la patronne), par le « 7ème Ciel ». Un
pot de crumble aux pommes et ananas avec une crème de spéculos (du Congo Belge
bien sûr).
Et si j’ajoute que la maison propose un petit merlot rosé glacé qui n’éteindra
certes pas les feux du piment, mais qui atténuera agréablement les douleurs
stomachales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire