Champagne-Ardenne : débat autour du monument aux morts allemand
D.W. | Publié le 14.04.2014, 00h00LE PARISIEN
Le Monument aux morts érigé par
les Allemands en 1915 dans le cimetière Saint-Charles à Sedan (Ardennes)
défraye de nouveau la chronique. Cette arche de béton construite
pendant la Première Guerre mondiale a connu bien des péripéties.
Considérée comme un symbole de l'occupation allemande, elle était
menacée de destruction juste avant la Seconde Guerre mondiale, avant
d'être sauvée par l'armée d'Hitler en 1940.
Mais depuis la Libération, le monument a été laissé à l'abandon. En 2012, la municipalité a pris la décision de le démolir. Considéré par certains comme un édifice de provocation, en mauvais état, il était devenu dangereux pour la population. Finalement, la destruction avait été évitée de justesse. A l'approche des commémorations du début de la Grande Guerre, des voix s'élèvent pour sauver ce que certains estiment être « un élément majeur du patrimoine de la Première Guerre mondiale ». Plusieurs personnes se sont émues en Allemagne de voir ce bâtiment promis à la ruine. D'autres, en France, considèrent que sa restauration constituerait un symbole de la réconciliation franco-allemande. Mais il faudrait pour cela trouver plus de 50 000 euros pour réaliser une simple consolidation. Aucune décision n'a encore été arrêtée.
Mais depuis la Libération, le monument a été laissé à l'abandon. En 2012, la municipalité a pris la décision de le démolir. Considéré par certains comme un édifice de provocation, en mauvais état, il était devenu dangereux pour la population. Finalement, la destruction avait été évitée de justesse. A l'approche des commémorations du début de la Grande Guerre, des voix s'élèvent pour sauver ce que certains estiment être « un élément majeur du patrimoine de la Première Guerre mondiale ». Plusieurs personnes se sont émues en Allemagne de voir ce bâtiment promis à la ruine. D'autres, en France, considèrent que sa restauration constituerait un symbole de la réconciliation franco-allemande. Mais il faudrait pour cela trouver plus de 50 000 euros pour réaliser une simple consolidation. Aucune décision n'a encore été arrêtée.
Le Parisien
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