Samedi 7 juin 2014
Les coulisses occultes d’un Colloque
Castelrennais
12
ème édition déjà pour notre colloque annuel d’Etudes et de Recherches sur
Rennes-le-Château organisé sous l’étiquette de l’ARTBS. Une belle enceinte pour
approfondir le contexte de l’affaire Saunière au-delà des hypothèses les plus
romantiques et des polémiques les plus stériles.
Nous
nous retrouvons donc dans la salle de la Capitelle, mise amicalement à notre
disposition par la Municipalité. Une salle décorée par une mini-exposition des
toiles d’Astrid Ancelle, notre nouveau « Pinceau du Razès ». (photo)
La séance sera ouverte par Geneviève
Béduneau qui, comme à l’accoutumée, nous surprendra par son incroyable
érudition en nous présentant Entre Aude
et Pyrénées, les sacralisations archaïques. Une communication qui nous
conduira à l’heure du déjeuner que nous partagerons chez Morgan, au Jardin de Marie. Nous serons obligés
d’adopter de strictes mesures de sécurité au restaurant, eu égard au nombre
anormal « d’hommes en noir » gravitant autour de la table de Jean
Robin. Il est vrai que ce dernier venait de se voir remettre, par l’Erudit de
Serres, une copie du légendaire Manuscrit
d’Arques.
Petit coup de fil cordial de l’excellent
Jacques L. qui s’excuse de ne pas être des nôtres, retenu par une parie de
pêche aux maquereaux écossais.
Le colloque reprend par un exposé d’Yves
Lignon sur Les Wisigoths, clair et
précis comme toujours chez notre ami.
Puis le micro sera passé à l’abbé Gilles
Semenou qui nous proposera un dossier très documenté sur Notre-Dame de Marceille, reprenant l’histoire du sanctuaire,
dénonçant les thèses farfelues dont il a fait l’objet sans fermer totalement la
porte au « mystère ».
Paul Rouelle clôturera la partie contributive
avec La Farce de la Race, expliquant,
en tant que collaborateur et ami de Gérard de Sède, comment la Race Fabuleuse avait été écrite sous
forme de pamphlet érudit pour se moquer de Pierre Plantard, le Rejeton Ardent.
Il n’aura pas du reste de mots assez durs pour dénoncer le côté cynique de ce
dernier personnage.
Jean Robin nous offrira un petit bonus,
nous expliquant la signification eschatologique de Rennes-le-Château. La région
est à l’extrémité de l’arbre de vie et a longtemps caché la pierre noire de la
régénérescence.
La journée se terminera par la remise,
par Monsieur le Maire, du prix Bérenger
2014 à Stéphanie Buttegeg pour la qualité de ses travaux dans le cadre de A la recherche du Secret Perdu.
Puis les
troupes se retrouveront au Dragon de
Rhedae pour partager le dîner de l’amitié.
Jean Robin et le Vieux
Philosophe de Couiza préféreront pour leur part s’éclipser afin de se pencher
dans le calme d’une cellule des Ducs de
Joyeuse sur le décryptage des onciales utilisées pour l’écriture du vieux
parchemin.
En
aparté
Nous avions déjà conté les extraordinaires
expériences de missing time d’Yves
Echaroux à l’Hostellerie de l’Evêché à Alet-les-Bains. :
Il nous confie avoir
subi le même phénomène en Normandie. Ce qui n’est pas surprenant : la
Normandie est le fief d’Arsène Lupin, de Mgr de Bonnechose et de Mgr Billard.
Mais je n’ai pu prolonger trop longtemps mon interrogatoire, Yves étant
complètement sous l’émotion de ses retrouvailles avec Stéphanie la lauréate.
Dimanche 8 juin 2014
Le
colloque se prolonge traditionnellement par une journée d’excursion pique nique
qui réunira encore 12 participants. Nous monterons à Rennes-le-Château par le
chemin du Ritou avec une petite escale à la base Van Buren. Un groupe de
touristes est sur place, attendant patiemment l’arrivée du cigare volant de
11h55.
Puis, par la route des loups garous, nous rejoignons le col de la Fage,
lieu de notre rendez-vous. Jean Robin est déjà là, en compagnie d’un couple
dont le mari est un gendarme à la retraite.
En nous voyant arriver, je
surprends Jean en train d’enfouir dans son blouson une grosse enveloppe en
kraft que venait de lui remettre son mystérieux interlocuteur. Décidément, la
recherche occulte semble progresser à grands pas.
Mon
sac étant vide, je me laisse nourrir par le Chef Pierre du Relais de la Madone
à Antugnac qui a préparé d’excellents sandwichs au saumon fumé. Une mention
spéciale également au gouleyant « vin de merde » qui semble
particulièrement réjouir Geneviève Béduneau.
Puis
ce sera la plongée sur Arques par la forêt du Rialsesse qui nous laisse admirer
cet extraordinaire « balcon sur le Bugarach ». Escale ensuite au Relais de Bugarach pour tester les
nouveaux sirops de Patrice. Très discrètement, comme à son habitude, Jean Robin
nouera enfin le « contact » tant attendu.
Direction
Caudiès en Fenouillet où nous irons saluer le fameux « cheval de
Dieu »
puis dislocation des troupes à l’Auberge du Rebenty tenu par un
sympathique couple belge. Toutes les bières belges sont au rendez-vous et
j’aurai droit de faire, en toute confidentialité, un « contrôle qualité »
sur les frites maison. Inutile de dire que le résultat a dépassé toutes mes
espérances.
Quel week end, les amis........
Paul Rouelle.....en tant que collaborateur et ami de Gérard de Sède....
RépondreSupprimerLui aussi ?
Les morts ont toujours beaucoup "d'amis"