jeudi 12 janvier 2017

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LE FEU D'ASSHURBANIPAL, R.E. Howard





Le Feu d’ Asshurbanipal (1936, Robert E. Howard, The Fire of Asshurbanipal, in Weird Tales, 1936). Joshi dira de cette nouvelle qu’elle synthétise parfaitement la plume de Howard et l’influence de Lovecraft. C’est effectivement un bel exemple de ce que le « Circle » peut faire de meilleur. Deux aventuriers amis, l’américain Steve Clarney et l’afghan Yar Ali, arpentent le désert du Turkestan à la poursuite d’une chimère ; dans les bas-fonds de Shiraz, un vieux marchand persan leur a en effet parlé de la mystérieuse Cité des Démons, Beled-el-Djinn ou encore Kara-Shehr ou Cité Noire. Il s’agirait de la Cité du Mal évoquée dans le Necronomicon et dont le temple abriterait un squelette serrant dans ses doigts osseux une gemme flamboyante, le Le Feu d’ Asshurbanipal. Après d’épiques aventures qui sentent bon la poudre et le sang, les deux compères, épuisés et morts de soif, retrouvent la cité et son trésor. Mais ils sont surpris par une bande de pillards dirigés par un aventurier auquel Steve Clarney avait déjà eu affaire. Le chef des brigands, malgré les protestations de ses troupes qui le mettent en garde contre la malédiction, s’empare du gemme. Les murs se mettent à trembler et une créature sans nom fait une petite fête amicale au profanateur. C’était énorme, noir et chimérique ; c’était une monstruosité lourde et puissante qui marchait et se tenait debout comme un homme, mais cela ressemblait aussi à un crapaud, et cela avait des ailes et des tentacules. Les noms de Yog-Sothoth et de Cthulhu sont murmurés par les spectateurs terrorisés. Et Howrd d’injecter sa petite touche « d’horreur cosmique » : l’Homme ne fut pas le premier habitant sur terre ; d’autres Êtres vivaient ici avant sa venue

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