jeudi 23 février 2017

JEAN-FRANÇOIS GÉRAULT NOUS PARLE D'HYPNOSE





Je pratique l’hypnose en soirées privées depuis 1983. Je suis toujours allé voir pour me perfectionner ce que l’on pourrait appeler la « concurrence », les autres hypnotiseurs. J’ai ainsi assisté au spectacle de Dominique Webb, d’André Revol, de Jean Gontier, de Danny Dan et pour les hypnotiseurs actuels à ceux de Messmer et de Cyrille Arnaud. J’ai eu aussi comme professeurs dans des stages que j’ai effectués deux grands hypnotiseurs, Olivier Lockert et Bertrand Millet. Voilà. Le décor est planté.

Eh bien, je n’ai pas honte de le révéler, malgré toutes les connaissances, toute les pratiques que j’ai emmagasinées, j’ai été scotché, étonné par Hypnosis, le spectacle d’Hervé Barbereau. Il fait faire des choses à ses sujets sous hypnose que je n’avais jamais eu l’idée d’effectuer et que je n’avais jamais vu réalisées sur scène. Ainsi, une dame est farouchement persuadée pendant tout le spectacle qu’elle a oublié chez elle un objet très précieux alors qu’elle l’a sur elle. Hervé Barbereau utilise aussi à la perfection ce qu’on appelle en hypnose de rue le « Freeze-Defreeze » http://street-hypnose.fr/freeze-defreeze/ pour subtiliser à un spectateur un objet qu’il a dans la poche. Je n’en dirai pas plus sur les expériences effectuées, allez voir le spectacle surtout si vous êtes sceptique, si vous ne croyez pas à la réalité de l’hypnose. Votre opinion pourrait totalement changer.

Je tiens à mentionner trois points qui sont pour moi très important en hypnose. Hervé Barbereau a de l’humour et même un humour très subtil. Effectuer une représentation d’une heure d’hypnose serait impossible selon moi sans y mettre un peu de légèreté. Deuxième point : notre hypnotiseur est toujours bienveillant avec ses spectateurs et il prend soin d’eux. Si une personne est un peu âgée, il la fait asseoir. Si une autre se réveille sur scène, il ne la force pas à continuer. De plus, il hypnotise en douceur sans effectuer de gestes brutaux qui seraient totalement inappropriés. Dernier point : je le sais par mon expérience de l’hypnose, Hervé Barbereau n’a pas de complice à la différence de certains célèbres hypnotiseurs. Il ne joue donc pas dans la facilité comme divers grands noms. Quand il arrive, il ne sait pas quelle sorte de public il aura devant lui et combien de personnes seront de bons sujets pour l’hypnose.

Si je voulais employer une comparaison, la carrière d’Hervé Barbereau, sa technique, sa présence sur scène me font penser à un grand maître de l’hypnose au dix-neuvième siècle, le belge Donato (ce qui n’est pas rien !)

En résumé, accourez voir ce spectacle. Si vous aimez déjà l’hypnose, vous assisterez peut-être à des phénomènes que vous n’avez pas encore vus. Si vous êtes totalement sceptique (ce que je trouve être, au départ seulement, une très bonne position intellectuelle), vous serez comme Saint-Thomas, vous toucherez à de l’hypnose véritable, vous admirerez des expériences qui vous paraissaient impossibles auparavant et vous pourrez même monter sur scène pour être hypnotisé. !

Je rappelle in fine qu’Hervé Barbereau est un hypnotiseur de spectacle mais que l’hypnose est un phénomène incroyablement puissant et utile dans la pratique médicale. Des centaines d’hypnohérapeutes en France guérissent des milliers de gens de leurs phobies, de leurs addictions, de leurs douleurs, etc. Elle est employée aussi par des dentistes pour les patients qui ne supportent pas l’anesthésie. Personnellement, j’utilise l’auto-hypnose dans ma pratique quotidienne pour dépasser certaines de mes limites et de mes blocages (voir sur ce sujet le remarquable livre de Sidney Rosen Ma voix ‘accompagnera, Milton H. Erickson raconte).

On pense que les prêtres égyptiens utilisaient déjà l’hypnose dans leurs temples pour provoquer d’incroyables hallucinations à leurs fidèles. Mais le premier grand hypnotiseur fut l’Abbé Faria (1756-1819) dont le nom est cité d’ailleurs par Alexandre Dumas (qui était grand amateur de prestidigitation et de phénomènes inexpliqués) dans Le Comte de Monte-Cristo. Il se contentait de dire « Dormez » à ses patients pour les plonger dans un profond état d’hypnose.
Ses successeurs furent le médecin anglais James Braid qui hypnotisait en faisant fixer un objet brillant (1795-1860) et le psychiatre français Jean-Martin Charcot (1825-1893) qui s’était spécialisé dans l’hypnose des hystériques.
Un des premiers à pratiquer l’hypnose de scène fut le belge Donato (Alfred-Edouard D’Hont : 1845-1900). L’hypnose a ensuite évolué grâce au psychiatre américain, Milton H. Erickson (1901-1980), qui y apporta de nouveaux concepts et des améliorations certaines. L’hypnose de spectacle a continué en France et dans le monde avec des showmen comme Dominique Webb ou comme tout récemment le canadien Messmer.
A présent, l’attention s’est portée sur l’hypnose de rue développée en France depuis 2008 par Jean-Emmanuel Combe après avoir vu un show du mentaliste Derren Brown. Il écrit en 2013 le livre La Voix de l’inconscient qui codifie ses différentes pratiques. Le défi de l’hypnose de rue est immense : à la différence d’un hypnotiseur de spectacle qui va hypnotiser uniquement les personnes les plus réceptives de la salle, ou d’un hypnotiseur thérapeutique qui va accueillir des personnes reposant tous leurs espoirs sur l’hypnose, l’hypnotiseur de rue est confronté tous les jours à des personnes qui ont les pires préjugés et clichés en tête sur l’hypnose.
Une procédure hypnotique, dans la rue mais aussi dans une soirée, peut être résumée en quatre étapes, les quatre « A » : Alliance, Annonce, Application, Apprentissage.
1)        L’Alliance.
Vous rencontrez une personne qui se promène et vous lui expliquez que vous pratiquez l’hypnose de rue. C’est la partie pédagogique, explicative, où vous détaillez ce qu’est réellement l’hypnose : ce n’est pas quelque chose de bizarre, c’est un état que l’on expérimente plusieurs fois dans la journée, sans s’en rendre compte, quand on lit et que l’on n’entend plus les personnes qui vous parlent, quand on est très attentif en conduisant, quand on court, quand on médite, etc. La seule différence que la personne ressentira, c’est qu’elle sera dirigée dans son état hypnotique. Vous lui expliquez aussi que, contrairement à ce qu’elle peut croire, contrairement à ce qu’elle a pu voir ou entendre, elle ne perdra pas son libre arbitre. Dites-lui aussi, que contrairement à ce qui a lieu dans un spectacle de Messmer ou d’autres hypnotiseurs, vous ne lui ferez pas mimer la poule ou alors vivre un rodéo pour la ridiculiser.
Cette partie est ce que Jean-Emmanuel Combe dans son livre La voix de l’inconscient appelle le « pré-talk ». Il écrit en substance : « Aussi fou que cela puisse paraître, il est pourtant la clé de votre réussite. » Elle permet à la personne qui va être hypnotisée d’évacuer ses peurs et ses fantasmes par rapport à l’état hypnotique : elle sera en conséquence moins crispée, plus relaxée, et prête à suivre, avec plus de décontraction, vos instructions.

2)        L’Annonce
Dans la théorie de l’hypnose, chaque fois que vous allez faire une action un peu notable, il faut l’annoncer auparavant. Donnez toujours une indication temporelle et respectez-la. Ensuite, effectuez toujours ce que vous avez annoncé. Décrivez clairement l’expérience pré-hypnotique que vous allez réaliser : par exemple la légèreté du bras droit et la lourdeur du bras gauche, phénomène de l’ascenseur (vous annoncez au choix un des cinq phénomènes pré-hypnotiques : la souplesse, les mains aimantées, l’anneau, les doigts collés ou l’ascenseur). Dites à la personne qu’ensuite elle tombera dans un sommeil agréable. Le ton de votre voix est déterminant, il doit être très convaincu et convainquant ! Je vous cite en complément une partie de l’induction que propose Jean-Emmanuel Combe dans son livre La voix de l’inconscient : « Tu resteras parfaitement conscient, lucide, et c’est simplement grâce à ton imagination et ta concentration que tu seras capable de vivre ce que l’on appelle les phénomènes hypnotiques. […] Tout devient possible grâce à l’hypnose. Et même quand je dirai tout à l’heure le mot « Dors », ça n’aura rien à voir avec le sommeil, il s’agira juste d’un état de profonde relaxation dans lequel tu resteras parfaitement conscient. Tu continueras de tout entendre, de tout ressentir. La seule différence, c’est que, si tu l’acceptes, tu pourras vivre des phénomènes que tu ignorais jusqu’à présent ». Expliquez à la personne (je le propose à chaque séance) que vous pratiquez ce qui s’appelle le « cadeau hypnotique » : vous pouvez lui permettre de vivre sous hypnose ce qu’elle a toujours désiré réaliser dans son existence. Personnellement, j’ai fait expérimenter par l’esprit à une personne passionnée de voitures la conduite d’une Ferrari à Imola, à une jeune actrice la participation à un film avec Isabelle Huppert, etc.

3)        L’Application.
L’idée principale est celle-ci : « Ce que j’avais dit, ce que j’avais promis, je le fais. »
Il y a quatre phases dans l’application. D’abord, vous proposez à la personne choisie un test pré-hypnotique, ensuite vous lui faites exécuter ce qu’on appelle une chute arrière, puis vous lui suggérez que ses paupières sont très lourdes, collées, impossibles à soulever, enfin vous débutez la transe hypnotique.
a)         Possibilité de choisir entre cinq expériences pré-hypnotiques.
Je vous donne un conseil personnel en abordant cette partie. Essayez le plus souvent de faire des décomptes. Comptez jusqu’à trois avant de faire le test pré-hypnotique par exemple de l’ascenseur, comptez avant de faire la chute arrière, comptez avant l’expérience des paupières collées, comptez avant d’induire la transe hypnotique.
Je vous propose cinq tests possibles mais vous n’en choisirez qu’un, celui qui vous plaît le plus, sur lequel vous avez le meilleur vécu :
          Les doigts collés
La personne joint les mains, les index pointés vers l’avant. Demandez-lui de les écarter à peu près d’un centimètre, ni trop, ni trop peu. Commencez votre décompte jusqu’à trois. Peu à peu, les index vont se rejoindre.
          L’ascenseur
Proposez à la personne de tendre les bras les mains tournées vers le ciel. Suggérez-lui que son bras droit est très léger tandis que le gauche est très lourd. Comptez jusqu’à trois.
          La souplesse
La personne tend les bras devant elle. Dites-lui de ramener le bras droit tendu en arrière jusqu’à un point qu’elle ne peut pas dépasser. Puis elle doit revenir à sa position initiale. Suggérez-lui alors de faire le mouvement en pensée en dépassant le point où elle s’était arrêtée. Recommencez le mouvement à nouveau dans l’espace. Vous verrez que la personne peut aller beaucoup plus loin !
          Les mains aimantées
Demandez à la personne de joindre les mains les coudes écartés. Suggérez-lui que ses mains sont collées, qu’il ne peut plus les séparer. Faites votre décompte.
          L’anneau
Dites à la personne de joindre le pouce droit au pouce gauche et l’index droit à l’index gauche de façon à former un cercle, un anneau. Suggérez-lui qu’une énergie énorme circule dans cet anneau, qu’elle passe à travers ses doigts. Comptez jusqu’à trois et persuadez-le qu’il ne peut plus séparer ses doigts.

b)        Chute arrière
Effectuez l’expérience de la chute arrière après le test pré-hypnotique. Vous vous positionnez derrière la personne et vous posez vos mains sur ses omoplates. En premier lieu, vous lui demandez de bien joindre les pieds, de fermer les yeux et vous lui suggérez que, progressivement, il va se sentir attiré vers l’arrière. Physiologiquement, nous avons tous tendance, quand nous avons les pieds joints et les yeux fermés, à tomber vers l’arrière (voir livre La Magie du corps par John Fisher, chapitre sur « Les demeures d’Hypnos ») Vous comptez jusqu’à trois en disant : « Un, vous sentez mes mains sur vos omoplates et, dans quelques instants, vous allez être attiré vers l’arrière. N’ayez pas peur, je vous retiendrai » ; « Deux, vous vous sentez progressivement attiré vers l’arrière » ; « Trois vous tombez vers l’arrière et je vous retiens. » Notez l’importance du « et » ericksonien dans la phrase « Vous sentez mes mains sur vos omoplates et, dans quelques instants, vous allez vous sentir attiré vers l’arrière. » Le « et », qui est normalement une conjonction de coordination entre deux parties de phrases équivalentes et qui sert à l’addition, devient l’équivalent de la conjonction « donc » qui implique la conséquence. Votre phrase signifie de manière subliminale : « Vous sentez mes mains sur vos omoplates donc, dans quelques instants, vous allez vous sentir attiré vers l’arrière ».
La personne tombe en effet vers l’arrière et vous la retenez.

c) Main qui vient toucher le visage, paupières collées et sommeil hypnotique.
Vous suggérez à la personne de tendre son bras devant elle et de regarder fixement la paume de sa main. Vous lui dites que, progressivement, sa main va se rapprocher de son visage et que, quand elle touchera celui-ci, ses yeux se fermeront et ses paupières resteront collées, provoquant un sommeil hypnotique. La main, en effet, se rapproche peu à peu du visage et touche les paupières. Vous comptez : « Un, vos paupières sont très lourdes » ; « Deux, vos paupières sont très lourdes et comme collées » « Trois, vos paupières sont collées à présent, très lourdes, vous ne pouvez plus les soulever et vous vous endormez. » Approfondissez cette suggestion avec ce que l’hypnotiseur Marcel Rouet appelait « La loi de l’effort inversé » : plus la personne hypnotisée essaye d’effectuer quelque chose, moins elle y arrive. C’est une loi psychologique naturelle : par exemple, plus quelqu’un va essayer d’être calme, plus il va devenir nerveux, tendu ; plus il essaiera d’avoir la maîtrise de lui-même, s’il a le trac, plus il perdra cette maîtrise sous l’effet de la panique, etc. Souvent, d’une manière générale, plus on veut effectuer une chose rapidement, plus on se crispe et plus on rate. C’est ainsi que votre sujet d’hypnose, en tentant avec force de soulever ses paupières, ne parviendra pas à les ouvrir.

d) La transe hypnotique
Trois expériences sont proposées entre plusieurs exemples possibles :
          Le chaud et le froid
Vous dites à la personne hypnotisée qu’elle peut voyager par l’esprit. Elle va se trouver maintenant en Norvège. Vous comptez jusqu’à trois et elle commencera à trembler de froid. « Un, vous êtes en Norvège et il neige » ; « Il neige et il fait très froid dehors » « Trois, la température tombe en dessous de zéro et vous vous mettez à trembler » Approfondissez la suggestion : « La température descend jusqu’à -15 degrés et vous avez de plus en plus froid. Vous tremblez de tout votre corps. » La personne va commencer à frissonner de manière convulsive.
Proposez-lui une nouvelle fois de changer d’endroit par l’esprit car c’est possible, dites-vous, dans l’état hypnotique où il se trouve. Suggérez-lui qu’elle est maintenant au Sahara et qu’il a très chaud. « Un, Le soleil est brûlant et il fait très chaud » ; « Deux, vous avez très chaud et vous commencez à transpirer » ; « Il fait quarante degrés à l’ombre et vous transpirez de plus en plus. » Votre sujet hypnotique commencera en effet à suer. Provoquez progressivement l’oubli de cet endroit et passez à l’expérience suivante.

          L’anesthésie
Pour cette expérience, procurez-vous une petite aiguille destinée à la couture. Dites à la personne de se concentrer sur son bras droit et effectuez le décompte suivant : « Un, votre bras droit va devenir insensible, comme s’il était recouvert d’une peau en cuir » ; « Deux, votre bras droit est insensible, vous ne ressentez aucune douleur au niveau de ce bras » ; « Vous ne percevez plus un souffle d’air au niveau de ce bras, il est anesthésié ».
Piquez alors la personne avec l’aiguille. Si elle est bien hypnotisée, elle n’aura même pas de sursaut, pas de réflexe cutané. Après avoir piqué votre sujet, vous pouvez légèrement enfiler l’aiguille sous la peau et montrer ainsi qu’il n’y a pas de douleur sous hypnose.
Ramenez ensuite par la parole votre volontaire à l’ici et maintenant.

          Suggestion sur la perte mémorielle au réveil du chiffre 9 (Ne lui faites pas oublier son nom de famille. C’est possible mais cela constitue une sorte de traumatisme psychologique.) « Un, tout à l’heure, quand vous vous réveillerez, vous aurez oublié le chiffre 9 » ; « Deux, plus vous essayerez de vous rappeler ce chiffre, plus vous l’oublierez » ; « Trois, à présent, vous avez définitivement oublié le chiffre 9 »

Réveillez à présent la personne progressivement. C’est important. Je vous suggère de compter encore : « Un, à présent, vous allez sortir de ce sommeil agréable et vous vous sentirez extrêmement bien, comme si vous aviez dormi une heure » ; « Deux, vous pouvez à présent commencer à ouvrir les yeux » ; « Trois, vous ouvrez les yeux, vous êtes bien, décontracté, relaxé ».

4) L’Apprentissage

Réalisez le test post-hypnotique prévu de l’oubli du chiffre 9. Cela peut constituer un petit intermède humoristique pour détendre l’atmosphère. Si la personne compte les chiffres à haute voix, elle ne pourra pas prononcer 9 et passera à 10 tout de suite en l’oubliant. Elle ne le mentionnera pas non plus si vous lui faites compter sur ses doigts et passera d’un doigt à l’autre en l’omettant. Inexplicablement, elle ne pourra pas donner non plus le résultat de l’opération 5 + 4 !

Juste après, la personne va retrouver ce chiffre progressivement, sans effort.

Demandez-lui ensuite, et c’est une étape essentielle, comment elle se perçoit maintenant et ce qu’elle a ressenti pendant l’hypnose. Cela vous permettra à vous de valider votre séance et à la personne de retrouver ses esprits, de sortir totalement de l’état où elle était. Ne laissez jamais repartir quelqu’un sans effectuer ce bilan avec lui, c’est mon dernier conseil.

Sites Internet sur l’hypnose de rue et l’hypnose en général :

1) Street Hypnose, le site très bien pensé et presque exhaustif de Jean-Emmanuel Combe : http://street-hypnose.fr/ 

2) Forum sur l’hypnose de rue toujours réalisé par Jean-Emmanuel Combe
http://street-hypnose.fr/forum/ 

3) L’ARCHE : Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose. Cette école située à Paris propose des stages d’hypnose de rue à la fois pointus et ouverts à tous : http://www.arche-hypnose.com/stage-coaching-hypnose-de-rue/# 

4) Une interview de Jean-Emmanuel Combe dans le magazine Réalités hypnotiques : http://www.realites-hypnotiques.fr/jean-emmanuel-combe-de-lhypnose-de-rue-a-la-formation-de-professionnels/ 

Bibliographie sommaire :
ROSEN, Sidney, Ma voix t’accompagnera, Milton H. Erickson raconte, Hommes et groupes, 1998 

COMBE, Jean-Emmanuel, La voix de l’inconscient, Auto-édition, 2008 

FISHER, John, La magie du corps, Editions techniques du spectacle, 1990 

ROUET, Marcel, Techniques et pratiques de l’hypnotisme, Productions de Paris, 1974 

MUTIGNY, Jean de, Toute la vérité sur l’hypnose, Editions techniques du spectacle, 1985 

LOCKERT, Olivier, Hypnose, Evolution humaine, Qualité de vie, Santé, Editions IFHE, 2001 
Le premier livre d’Olivier Lockert sur l’hypnose ericksonienne et la programmation neuro-linguistique. Beaucoup d’autres ont suivi après (trop ! Par la suite, Olivier Lockert reprend et délaye ses premières idées.)

Il y a eu, dans le journal Psychologies, un très bon article sur l’hypnose ericksonienne que l’on peut consulter sur Internet:
http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapies-breves/Articles-et-Dossiers/Methode-L-hypnose-ericksonienne 

On peut aussi aller sur le site de l’IFHE (Institut Français d’Hypnose Ericksonienne) qui donne une revue de presse   très complète.

Il ne faut pas oublier la thèse de médecine remarquable de Claude Virot, disponible en téléchargement sur Internet :
Hypnose, stratégie et psychothérapie, une approche clinique de Milton H. Erickson   .

Finalement, vous pouvez même rencontrer à Paris des spécialistes de l’hypnose de rue : le samedi et le dimanche, à Beaubourg et au Jardin du Luxembourg, des passionnés se réunissent pour pratiquer de manière conviviale.

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