Avec HPL
(1890-1991) (Le Cri Mécanique,
1995 ; Actu SF, 2008), le talentueux Roland C. Wagner répare une
erreur monumentale, celle de la mort prématurée de Lovecraft en 1937. Notre feu
ami va le faire vivre jusqu’à l’âge de 101 ans et lui permettre de poursuivre
une œuvre qui n’était alors qu’en gestation. L’Ermite de Providence va se
hisser dans le club très restreint des plus grands noms de la science-fiction,
comme K. Dick, Campbell ou Heinlein. C’est brillant et vaudra du reste à
l’auteur le prix Rosny Aîné en 1997. Et les amateurs de livres imaginaires se
régaleront à l’énoncé des titres de la post-production lovecraftienne :
Couleur
d’angoisse, in Les Meilleurs Récits d’Astounding Science-Fiction,
anthologie dirigée par Jacques Sadoul et Jacques Bergier, J’Ai Lu SF no 622,
1975. Un texte qui traite de la découverte d’un artefact extraterrestre et qui
marque le véritable début de l’auteur en SF.
La
Chaleur tombée du Ciel, in Astounding
1944 et Satellite no 11, nov
1958, traduction de Suzanne Rondard. Un texte qui décrit le fonctionnement
d’une bombe atomique et qui vaudra à
Lovecraft une enquête des Services Spéciaux américains !
Sur
les ailes du Chant (Gossamer
Wings paru en quatre livraison dans Astounding ;
J’Ai Lu SF no 638, 1975. Traduction de P.J. Izabelle). Une dystopie
cauchemardesque qui n’est pas sans rappeler 1984
de Orwell.
Diuretics, the devolution of a
fiction in Science Fantasy, 1950. Une
satire de Dianetics de Ron Hubbard.
Voix
vertes et violettes est une nouvelle co-écrite avec K Dick. « L’une
des plus curieuse de toute l’histoire de la SF., avec ses créatures vivant sur
plusieurs plan de réalité différents et ses Vers du Réel forant des passages
entre les probabilités. » Voices
green and purple in Œuvres Complètes de
Philip K. Dick, tome 2, Denoël/Omnibus, 1992, traduction de Jean-Daniel Brèque.
Une
question de temps (It’s
about time , Fiction no 11,
octobre 1954). Un voyage dans le temps dont le protagoniste, Joseph Edward,
veut éviter l’accident qui a coûté la vie à son peintre favori.
Le
Gardien des Clefs (Keeper
of the keys, in Galaxie no 8
(première série, juillet 1954). Frederik Pohl a qualifié ce texte de “l’une des
meilleures nouvelles jamais écrites sur les aberrations de la perception”.
J’ai
connu la terreur (An
experimented terror, Doubleday, 1954 ; Fleuve Noir, Angoisse, no 1,
traduction de B.R. Bruss). Un ouvrage qui déclencha l’enthousiasme des lecteurs
et de la critique.
Le
Cercle Intouché (May the
circle remain unbroken, in F&SF &
Fiction no 46, septembre 1957,
traduction d’Alain Dorémieux). Une charge virulente contre la tentation totalitaire.
Voyage
au bout de la journée (in F&SF
et Fiction no 61, février 1958,
traduction P.J. Izabelle). Idem.
Dans
la toile de l’araignée (Spider
and the fly in F&SF et J’ai
Lu SP no 638, traduction de Guy Abadia). Cet ouvrage fut un échec.
Cinq
années d’avance pour l’éternité (Five years ahead of his time, Bantam 1965 ; Presses Pocket SF no
5355, 1989). Ouvrage brillant sur le thème du prolongement de la vie qui vaudra
à son auteur le prix Hugo.
H.P.
Lovecraft, un disque de la Dunwich Records, Philips
P.H.S 600 252, 1967. Un album rock dont le groupe avait utilisé le nom de
l’auteur, avec son accord.
At
the mountains of madness, un second disque (Philips
P.H.S 600 279, 1968), qui sera le dernier, Lovecraft ayant trouvé hideuse
l’illustration « psychédélique » de la jacquette.
Rêves
de la nuit écoulée (I
had too much to Dram Last Night, 1970 ; Denoël, collection “Présence du
Futur”, no 206, 1976) est considéré comme le grand chef d’œuvre de l’auteur. Il
renoue avec le Mythe, retrouve les Grands Anciens, relit le Necronomicon et au passage règle ses comptes avec August Derleth
qui voyait en lui un grand initié et dans ses monstres des divinités.
Je
ne suis qu’un mal des pieds à la tête (I am a living sickness, Robert Heinlein SF Magazine, juillet 1979 ;
Univers 1984, J’Ai Lu SF no 1617,
1984) est son dernier texte publié.
Matters
of fact : an analysisof materialism in american Sci-Fi,
essai qu’il fit tirer à 300 exemplaires pour distribuer à ses fans.
Diuretics, the devolution of a fiction, Lovecraft aurait certainement écris ce livre
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