mardi 11 avril 2017

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : THE NECROMANTIC GRIMOIRE OF AUGUSTUS RUPP

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Autre curiosité, The Necromantic Grimoire of Augustus Rupp qui fait son apparition en 1974 chez une petite maison d’édition de Waldwick, Bob Lynn, avec un tirage de 500 exemplaires numérotés. Il est diffusé avec une brochure annexe, Key to the Necromantic Grimoire,  sorte de guide pratique pour utiliser le livre. L’introduction est signée Anthony Raven auteur par ailleurs de la petite étude The Occult Lovecraft (1975, cf biblio). Il est divisé en trois parties :
° les créatures des ténèbres, une brève description des entités infernales,
° cercles, carrés en pentagrammes, un ensemble d’outils symboliques pour invoquer les dites entités,
° chants et invocations, rituels nécessaires aux opérations précédentes.
Cet ouvrage est supposé avoir été rédigé en 1846 par Augustus Rupp, professeur d’histoire de la Mésopotamie à l’Université de Stuttgart. Il s’agirait d’une compilation du Grimoire d’Honorus, de l’Heptameron et du Necronomicon. Ce livre, qui aurait disparu, serait revenu à la surface en 1890 grâce aux bons soins d’un certain Carter Stockdate, professeur à l’université de Cambridge.
Il s’agit de toute évidence d’une mystification assez grossière. La première partie sur les créatures n’est qu’une mauvaise compilation de ce que l’on peut trouver un peu partout sur les goules, vampires et autres bestioles sympathiques. Quant aux deux chapitres suivants, ils sont fortement inspirés par les « grimoires occultes du commerce ». On notera pourtant une petite couleur « mésopotamienne » dans la démarche « magick » qui précède de peu ce que nous proposera le Necronomicon de Simon.
Daniel Harms nous fait remarquer, dans les Necronomicon Files, que les initiales d’August Rupp et celles d’Anthony Raven sont les mêmes. Une façon de signer la plaisanterie ?

1 commentaire:

  1. À la seconde ligne, ce n'est pas Rob Lynn, mais Bob Lynn. Apparemment, vous ignorez ce qui se cache dans ce livre, ou bien, vous le savez, mais ce blog étant destiné aux profanes, vous préférez le taire. Je penche pour la seconde solution et vous faites bien ;-)

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