vendredi 29 décembre 2017

LE JOURNAL DE SAUNIERE DANS LA LETTRE DU CROCODILE



Une première chronique de notre dernier ouvrage. Rappelons que celui-ci est en vente en ligne (paiement sécurisé, net de port) sur

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Le journal de l’abbé Saunière 1901 à 1905. Un trésor à Rennes-le-Château commenté par Patrick Mensior. Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.

Après de nombreuses péripéties, voici publié le journal personnel de l’abbé Saunière qu’il rédigea avec application chaque jour du 26 mai 1901 au 19 septembre 1905. Il rend compte de la vie quotidienne au village de Rennes-le-Château et dans ses environs : météo, états des travaux dans le domaine, commandes de matériaux, activités des ouvriers, relations familiales, relations avec l’évêché, petits et grands déplacements… Le premier intérêt du journal est de découvrir la vie des habitants du village, l’abbé en premier, jour après jour. C’est un témoignage sur la vie difficile dans un village isolé.

Pris isolément, le journal semblerait rébarbatif à de nombreux lecteurs éloignés d’un intérêt socio-historique mais, croisé avec d’autres documents comme les carnets de correspondance de Saunière, le journal apporte des précisions utiles. L’appareil de notes qui accompagne le journal présenté en fac-similé et en transcription, permet de rendre vie au journal et de situer le quotidien de l’abbé dans le contexte de ses activités religieuses mais aussi de tout ce qui alimente le mystère entourant la personnalité de Saunière et le site de Rennes-le-Château. De plus, Patrick Mensior identifie ou dresse le portrait quand cela est nécessaire des personnages cités dans le journal.

Patrick Mensior aborde également la question du trésor et pose l’hypothèse d’un trésor matériel retrouvé par Saunière, probablement caché ou enfoui pendant la période révolutionnaire. Divers documents attestent que les membres du clergé de la région ont cherché à préserver les biens de l’Eglise en les dissimulant. L’abbé Saunière a pu découvrir une cache. Il est question d’un souterrain qui se serait effondré en 1905 justement. Patrick Mensior met en perspective des documents municipaux de l’époque avec les extraits du journal, ce qui vient étayer son hypothèse.

On peut penser que d’autres documents sont encore à découvrir, d’autres témoignages, qui contribueront à clarifier le mystère ou plus simplement les questions sans réponse.
Cette belle édition intéressera tous ceux qui s’intéressent, de près ou de loin, au trésor de Rennes-le-Château.

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