Et de nous faire plonger cette fois dans les mystères de la vie, au prétexte d’un contact vraisemblablement extra-terrestre, connu sous le terme de wow, en provenance de Tau Sagittari et détecté par l’observatoire de l’Institut Seti de Hat Creek par l’Allen Telescope Array (15/8/1977). Sur la base de ce fait inexpliqué, mais aussi en se référant aux analyses d’échantillons martiens (par les sondes Viking ou par divers laboratoires ayant recueilli des météorites), l’auteur fabrique un thriller haletant, sorte de cocktail de (Premier) Contact, Seul dans l’Espace et Alien. Car le signal s’est répété et son décodage fait apparaître un message, le symbole Pi, écrit avec 42 chiffres, qui est le signe du cercle, mais aussi le calcul du périmètre de l’univers visible à partir du rayon d’un électron. Il y a de la vie dans l’univers, et cette vie n’est pas seulement biologique, mais consciente et obéissant à une intelligence. Mathématiques, physique quantique et astrobiologie sont largement sollicitées pour démontrer que le phénomène vital résulte d’un plan cosmique et qu’il est universel.
La localisation de ce signal montre qu’il se rapproche de la Terre et une mission internationale est mise rapidement sur pied pour aller à la rencontre de l’objet que nous envoient les émissaires de Tau Sagittari. Tomàs N. sera de l’équipe, en tant qu’historien-cryptologue de renommée mondiale, afin d’essayer de nouer contact avec les visiteurs. La Russie refusera de s’associer à la mission, faisant bande à part en estimant que ces extra-terrestres sont une menace et qu’il convient de les détruire.
Le trip spatial dans la navette Atlantis, remise en service pour l’occasion, est remarquablement bien documenté et la rencontre avec Phanès, nom de code de l’engin utilisé par les extra-terrestres, défiera toutes les prévisions. Sans donner la chute afin de ne pas gâcher la lecture, on y découvrira que la vie peut transcender la biologie et générer une intelligence post biologique dont la motivation n’est rien d’autre, dans le cadre du cycle de l’évolution, que de remplacer le maillon le plus faible de la chaîne.
Une lecture ébouriffante, très érudite, mais facilement digestible grâce à la technique d’écriture éprouvée de Dos Santos, des chapitres courts, nerveux et qui se terminent toujours par un rebondissement imprévu.
-->
Ton compte-rendu a fait coïncidence avec le mien (un peu moins enthousiaste).
RépondreSupprimer