lundi 27 février 2023

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : L'INSTITUT, Stephen King

 


Stephen King a la forme, et son dernier thriller, L’Institut (Albin Michel 2020), est à mettre au-dessus du panier. On y retrouve une belle plume, l’environnement décadent de l’Amérique des profondeurs et un imaginaire étourdissant qui ne lasse pas de surprendre le lecteur. Un jeune garçon est enlevé de chez lui et se retrouve dans une chambre identique à la sienne, mais sans fenêtre. Et cet enfant, Like Ellis, est un surdoué qui était promis à de brillantes études. Il est désormais prisonnier d’un institut sans nom qui rassemble de jeunes pousses qui partagent toutes la particularité d’avoir des « dons » psychiques. Il s’agit manifestement d’un « élevage secret », géré par un encadrement strict, mais avec de curieuses libertés ; c’est ainsi que les enfants peuvent consommer de l’alcool et fumer des cigarettes. Après prise en mains et entraînements, les sujets disparaissent dans une partie ultra-protégée de l’Institut sur laquelle courent d’affreuses rumeurs. Luke prendra la tête d’une révolte fort discrète et parviendra à s’échapper. Les autorités démantèleront le dispositif qui n’est qu’un point dans réseau qui couvre l’ensemble de la planète. Et si ces fabriques de « bombes psychiques » avaient pour but de protéger l’humanité et prévenir de grandes catastrophes ? On aura droit ici à une sympathique petite « planche » sur les lois du hasard et les fausses probabilités mises en évidence par Bernoulli. Et puis, en bonus, on apprendra que lorsque les enfants sont en pleine action psychique éclatent dans leur tête des bulles de couleur. Stephen King les appelle « les lumières de Stasi », clin d’œil à la prison créée par l’Allemagne de l’Est pour infliger des tortures mentales.

Stephen King a la forme, et son dernier thriller, L’Institut (Albin Michel 2020), est à mettre au-dessus du panier. On y retrouve une belle plume, l’environnement décadent de l’Amérique des profondeurs et un imaginaire étourdissant qui ne lasse pas de surprendre le lecteur. Un jeune garçon est enlevé de chez lui et se retrouve dans une chambre identique à la sienne, mais sans fenêtre. Et cet enfant, Like Ellis, est un surdoué qui était promis à de brillantes études. Il est désormais prisonnier d’un institut sans nom qui rassemble de jeunes pousses qui partagent toutes la particularité d’avoir des « dons » psychiques. Il s’agit manifestement d’un « élevage secret », géré par un encadrement strict, mais avec de curieuses libertés ; c’est ainsi que les enfants peuvent consommer de l’alcool et fumer des cigarettes. Après prise en mains et entraînements, les sujets disparaissent dans une partie ultra-protégée de l’Institut sur laquelle courent d’affreuses rumeurs. Luke prendra la tête d’une révolte fort discrète et parviendra à s’échapper. Les autorités démantèleront le dispositif qui n’est qu’un point dans réseau qui couvre l’ensemble de la planète. Et si ces fabriques de « bombes psychiques » avaient pour but de protéger l’humanité et prévenir de grandes catastrophes ? On aura droit ici à une sympathique petite « planche » sur les lois du hasard et les fausses probabilités mises en évidence par Bernoulli. Et puis, en bonus, on apprendra que lorsque les enfants sont en pleine action psychique éclatent dans leur tête des bulles de couleur. Stephen King les appelle « les lumières de Stasi », clin d’œil à la prison créée par l’Allemagne de l’Est pour infliger des tortures mentales.

 

 

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