Toulouse
Débat autour du buzz médiatique sur Bugarach
Le 25/10/2012 à 06h00 par Bruno Coince
| Mis à jour à 10h16
Après le 21 décembre, Bugarach continuera d'être le centre
d'intérêt des adeptes de l'irrationnel. Mais ça dure depuis déjà plus de
vingt-cinq ans... © Photo Guillaume
Aujourd'hui, à Toulouse, au centre
culturel de la rue Bellegarde (près de l'église Saint-Sernin), à partir
de 18 h, "Bugarach et les médias" sera le thème d'une conférence-débat
(entrée gratuite). Il s'agit de la première et elle a été initiée par le
Centre audiovisuel du Grand Toulouse, présidé par André Bourricaud.
Yves Lignon, spécialiste de parapsychologie, et ancien universitaire au
Mirail (Toulouse) ; Marc Menou, maître de conférence à Toulouse 1 et qui
étudie depuis longtemps le phénomène de la rumeur ; J.-Jacques Rouch,
journaliste et écrivain, Anne-Gaëlle Duvauchel, ancienne administratrice
de France 3 et coauteur d'un livre intitulé "La pierre noire de
Bugarach", s'exprimeront sur le sujet. Afin de bien cadrer le débat en
faisant comprendre au public l'ampleur prise par "l'affaire Bugarach",
un film vidéo sera projeté avant la conférence. Il montrera notamment
comment ce petit village des hautes Corbières, depuis décembre 2010, est
investi médiatiquement. Puis les invités tenteront de cerner les causes
d'un tel phénomène.
Regard sur les médias
"Nous porterons un regard sur le comportement des médias qui ont organisé le buzz sur cette fin du monde qui, soi-disant, épargnera Bugarach", confie Anne-Gaëlle Duvauchel : "Nous tenterons aussi de voir comment se répand une rumeur. Comment se croisent et se rencontrent la croyance en la fin du monde, les théories des ufologues et le calendrier maya... Autant de sujets dont raffolent les médias". Le sujet "Bugarach" est également instructif car il offre deux formes de regards, comme l'explique A.-G. Duvauchel : "D'un côté, il y a les intellectuels qui nous disent : 'Bugarach ? La fin du monde ? Bien sûr, tout cela est ridicule, mais on va vous en parler'. Et puis il y a ceux qui ne prennent aucun recul et vous balancent une bonne dose d'angoisse, car on sait que les gens ont besoin de rêver et de se faire peur".
Phénomène internet
À tel point (pour certains) qu'ils éludent toute explication rationnelle. C'est pourquoi le mythe "Bugarach" pourrait bien perdurer au-delà du 21 décembre. D'autant plus qu'il n'est pas apparu en 2010 avec la fin du monde : "Les sources magnétiques régénérantes, la base de soucoupes volantes installée sous le pic, une civilisation de surhommes habitant les profondeurs", etc, sont des aberrations qui ont déjà plus de trente ans d'âge. Mais aujourd'hui, il y a internet. Certes, grâce à lui, la culture, la connaissance et tout ce qui peut favoriser l'intelligence circulent plus rapidement. Mais la c... aussi.
Regard sur les médias
"Nous porterons un regard sur le comportement des médias qui ont organisé le buzz sur cette fin du monde qui, soi-disant, épargnera Bugarach", confie Anne-Gaëlle Duvauchel : "Nous tenterons aussi de voir comment se répand une rumeur. Comment se croisent et se rencontrent la croyance en la fin du monde, les théories des ufologues et le calendrier maya... Autant de sujets dont raffolent les médias". Le sujet "Bugarach" est également instructif car il offre deux formes de regards, comme l'explique A.-G. Duvauchel : "D'un côté, il y a les intellectuels qui nous disent : 'Bugarach ? La fin du monde ? Bien sûr, tout cela est ridicule, mais on va vous en parler'. Et puis il y a ceux qui ne prennent aucun recul et vous balancent une bonne dose d'angoisse, car on sait que les gens ont besoin de rêver et de se faire peur".
Phénomène internet
À tel point (pour certains) qu'ils éludent toute explication rationnelle. C'est pourquoi le mythe "Bugarach" pourrait bien perdurer au-delà du 21 décembre. D'autant plus qu'il n'est pas apparu en 2010 avec la fin du monde : "Les sources magnétiques régénérantes, la base de soucoupes volantes installée sous le pic, une civilisation de surhommes habitant les profondeurs", etc, sont des aberrations qui ont déjà plus de trente ans d'âge. Mais aujourd'hui, il y a internet. Certes, grâce à lui, la culture, la connaissance et tout ce qui peut favoriser l'intelligence circulent plus rapidement. Mais la c... aussi.
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