Silence, on tourne la fin du monde
08/10/2012 05:35
Dans l'église Saint-Pierre, des rails ont été installés pour que
puisse glisser la caméra utilisée pour le tournage de « Ultime espoir ».
Un réalisateur du Lot est venu tourner un
court métrage dans le cadre d’un concours lancé par Arte. Le thème :
“ 21/12/2012, le jour le plus court ”.
Deuxième film à Parthenay
Pour enthousiasmer le jeune réalisateur, il a suffi d'une annonce du concours diffusée à la télévision. Une semaine et des coups de fil après, Alexandre Sahre quittait son Lot. Ce vendredi soir, il est là devant l'église Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux. Avec lui, une équipe d'une dizaine de personnes, « passionnées », venues de Saivres, de Nanteuil, ou encore de Tours. C'est « son » équipe. « Cela faisait un an qu'on n'avait pas travaillé ensemble, il était temps de se retrouver, » confie-t-il. Il y a un an, ils avaient tourné ensemble un autre court métrage : « Caïra ». A Parthenay, déjà. Sur la Place des bancs, cette fois-ci. C'était dans le cadre de Click Clap, un festival de Web fictions lancé par France Télévisions.
La raison de ce retour ? « L'accueil qu'on a eu de la part de la mairie, des services culturels. Ils se plient en quatre pour qu'on ait tout ce qu'il faut pour tourner. Pour l'ensemble des lieux, les services techniques de la Ville ont mis des éclairages à notre disposition », raconte Alexandre Sahre. Premier lieu de tournage ce vendredi : l'intérieur de l'église Saint-Pierre. Plus tard dans la soirée : l'église Saint-Laurent, en extérieur, avant la porte Saint-Jacques. Enfin, les dernières scènes de ce court métrage nommé « Ultime espoir », seront tournées chez un membre de l'équipe, à Saivres, dans une chambre.
Le montage fera le lien, donnera du sens. « Toute la difficulté consiste à faire une histoire qui vive en deux minutes. Tout est important. Il faut que très vite le spectateur comprenne ce qui se passe, et ce qu'on essaie de lui dire. » On sait que l'histoire se passe dix minutes avant la fin du monde, que le personnage va tenter d'arrêter le temps. Dans l'église, ce soir-là, tout le contraire se passait. Le temps filait. Parmi les quelques personnes présentes, Daniel Mosser. Réalisateur de documentaires et de films d'entreprise, venu de Saivres, il ne cachait pas son plaisir d'être là, après une première rencontre l'an dernier avec Alexandre Sahre : « C'est passionnant d'être dans les tournages comme ça. Surtout en équipe, ça change de quand on est tout seuls. Là, c'est de la production lourde. Regardez la caméra ! » Il a amené un ami avec lui, le Parthenaisien Michel Rouvreau, qui découvre. A bien regarder leurs yeux, on se dit que si, finalement. Le temps s'est arrêté.
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