Le journal d’Alonzo Typer (1935, une révision pour William Lumley, in Weird Tales 1935). Il s’agit du récit
d’un érudit, dernier descendant d’une vieille famille du comté d’Ulster,
diplômé des Universités de Columbia et de Heidelberg et passionné de mystères
et de sciences occultes. Ex membre de la Society for Psychical Researches, il a
publié de nombreux articles sur les « pulp sciences ». Il s’est décidé
à percer le mystère d’une vieille demeure près d’Attica NY sur laquelle courent
de sinistres légendes. Cette maison est surplombée par une colline où se
dressent des pierres levées. Elle était la propriété de la famille van der Heyl
dont le dernier descendant a disparu mystérieusement en 1872. Les propriétaires
ultérieurs ont connu des sorts tragiques.
La
maison est vaste, noyée de poussière, mais semble familière au narrateur. Il
éprouve un sentiment de profond malaise en contemplant divers portraits
« de famille » qui ont un petit parfum non-humain. Dans la cave, il
repère une lourde porte fermée à clef derrière laquelle il entend des
chuchotements. Il trouve, dans la bibliothèque des ouvrages sulfureux comme Les Manuscrits Pnakotiques, Les Elytres
d’Eltdown, Le Necronomicon, Le livre d’Eibon, De Vermis Mysteriis et
surtout le journal de Claes van der Heyl. Ce dernier contient une gravure
représentant une créature blasphématoire, document annoté de hiéroglyphes
semblables à ceux figurant près de la serrure de la porte de la cave. Le journal, complété par un second fascicule
d’annexes, fait allusion aux premières peuplades de la terre et à la maléfique
cité de Yian-Ho (création de Lumley).
Alonso
se rend ensuite sur la colline où il perçoit des son flûtés et des chuintements
odieux, et il devine que le cercle de pierres est relié à la maison par un
souterrain. Il poursuit ses recherches dans les manuscrits qui font également
référence au Livre des choses cachées et
au Sept signes perdus de la terreur (créations
de Lumley). Il finit par décrypter les hiéroglyphes, trouve la clef de la porte
du caveau qu’il ouvre lors de la nuit de Walpurgis. Et c’est en découvrant la
monstruosité qui s’y terre qu’il a la révélation : il est de la lignée
maudite des van der Heyl et la créature l’attend pour lui faire expier les
fautes de la lignée.
Une
nouvelle bien construite qui montre le fonctionnement de « la mayonnaise
mythologique de Lovecraft ». Lumley utilise « l’existant » et y
rajoute ses livres et sa cité perdue. Et ça fonctionne bien ! Lovecraft
reprendra du reste Yian-Ho dans la nouvelle « A travers les portes de la
clef d’Argent », co-écrite avec Hoffman Price en 1934.
°
Livres
Les Elytres d’Eltdown
(d’après
la TocCyclopédie)...Et il fut écrit, en ces Temps reculés, qu'Om Oris, le
plus puissant des sorciers, prit au piège le démon Avaloth grâce à ses
connaissances en magie noire ; car Avaloth avait emprisonné la terre sous une
étrange couche de glace et de neige qui rampait comme une créature vivante,
toujours plus en direction du sud, avalant les montagnes et les forêts. Et le
résultat de cette lutte avec le démon n'est pas connu. Mais les magiciens de
cette époque affirment qu'Avaloth, qui n'était pas facilement discernable, ne
pouvait être détruit que par une grande chaleur, dont on ne connaissait pas la
puissance ; cependant, ces mêmes sorciers indiquaient qu'un jour lointain il
serait possible de créer une telle source de chaleur. Et pourtant, en ce
temps-là, les champs de glace commencèrent à reculer, avant de disparaître
entièrement. La terre fleurit et naquit à nouveau.
Fragment des Tessons
d'Eltdown
Dans [durant] la nuit [le temps] de l'obscurité, est tombé du ciel un objet [cube] qui apportait avec lui le temps [jour] de la lumière
Dans [durant] la nuit [le temps] de l'obscurité, est tombé du ciel un objet [cube] qui apportait avec lui le temps [jour] de la lumière
Fragment
Cet inquiétant et discutable
ensemble de tessons de poterie a été découvert en 1882 pendant une fouille
géologique près d'Eltdown, dans le sud de l'Angleterre (certains prétendent
qu'ils ont été découvert au Groenland en 1903). Il a été déterminé qu'ils
seraient antérieurs à l'Humanité elle-même. La strate géologique dans laquelle
ils ont été trouvés correspond au Trias, une période géologique s'étendant
entre -250 et -200 millions d'années environ.
Bien que ce soit difficilement crédible pour le commun des mortels, certaines sources prétendent que les Tessons ont été apportés sur Terre par les antiques créatures qui habitaient l'étoile Celaeno, dans les Pléiades. Et il se pourrait que ce soit réellement le cas... L'argile qui les compose est radicalement différente de celle qu'on trouve dans les strates voisines de celle où ils ont été découverts. Ce point milite en faveur de l'hypothèse d'une fabrication en un autre lieu et d'un transport ultérieur sur cet emplacement, où ils ont été secrètement enfouis pendant des éons.
Les scientifiques ont consacré beaucoup d'efforts et de temps à ces Tessons. Ce sont néanmoins les érudits férus d'occultisme qui se sont montrés les plus acharnés à en faire la traduction, malgré le fait que les premiers à les avoir étudiés, les Dr Woodford et Dalton, aient décrété qu'ils étaient intraduisibles. C'est d'un ecclésiastique anglais qu'est venue la solution : d'après lui les Tessons mentionnent, entre autres choses, la planète Yith et la Grande Race. Si ces éléments sont exacts, les Tessons pourraient bien avoir 150 millions d'années ! Le même ecclésiastique soutient que les Tessons ont un lien avec les Fragments Pnakotiques.
Le récit est confus, mais en résumé, les Tessons semblent raconter l'arrivée d'une race en forme de vers, appelée les " Yékubiens" qui grâce à leur technologie pouvaient créer des "ponts éthérés" leurs permettant d'échanger leurs esprits avec ceux d'habitants d'autres mondes. Il est également mentionner que suite à l'atterrissage d'un cube des Yékubiens, ces derniers trouvèrent la Terre déjà occupée par une race en forme de cône. Ce cube fut récupéré par cette race qui en découvrit les fonctions. La traduction, comme les tessons, est incomplète.
Bien que ce soit difficilement crédible pour le commun des mortels, certaines sources prétendent que les Tessons ont été apportés sur Terre par les antiques créatures qui habitaient l'étoile Celaeno, dans les Pléiades. Et il se pourrait que ce soit réellement le cas... L'argile qui les compose est radicalement différente de celle qu'on trouve dans les strates voisines de celle où ils ont été découverts. Ce point milite en faveur de l'hypothèse d'une fabrication en un autre lieu et d'un transport ultérieur sur cet emplacement, où ils ont été secrètement enfouis pendant des éons.
Les scientifiques ont consacré beaucoup d'efforts et de temps à ces Tessons. Ce sont néanmoins les érudits férus d'occultisme qui se sont montrés les plus acharnés à en faire la traduction, malgré le fait que les premiers à les avoir étudiés, les Dr Woodford et Dalton, aient décrété qu'ils étaient intraduisibles. C'est d'un ecclésiastique anglais qu'est venue la solution : d'après lui les Tessons mentionnent, entre autres choses, la planète Yith et la Grande Race. Si ces éléments sont exacts, les Tessons pourraient bien avoir 150 millions d'années ! Le même ecclésiastique soutient que les Tessons ont un lien avec les Fragments Pnakotiques.
Le récit est confus, mais en résumé, les Tessons semblent raconter l'arrivée d'une race en forme de vers, appelée les " Yékubiens" qui grâce à leur technologie pouvaient créer des "ponts éthérés" leurs permettant d'échanger leurs esprits avec ceux d'habitants d'autres mondes. Il est également mentionner que suite à l'atterrissage d'un cube des Yékubiens, ces derniers trouvèrent la Terre déjà occupée par une race en forme de cône. Ce cube fut récupéré par cette race qui en découvrit les fonctions. La traduction, comme les tessons, est incomplète.
Auteur
Le ou les auteurs des Tessons sont inconnus.
Le révérend Arthur Brooke Winters-Hall était un pasteur du Sussex ayant de solides connaissances en occultismes. Il laisse entendre qu'il en sait bien plus que ce qu'il a publié dans sa brochure. Brochure dans laquelle certaines découvertes ont été ignorées. Et de fait, Winters-Hall à longtemps étudié les Fragments Pnakotiques et il aurait rédigé un imposant manuscrit (non publié dans les années 20) sur le sujet dans lequel il fait un lien entre les Fragments Pnakotiques et les Tessons. Dans les années 20, il coule une paisible retraite dans un petit village du Sussex.
Où le trouver ?
• Dans les années 1910, le Dr Laban Shrewsbury, aurait détenu une traduction à son domicile du 498 Curwen Street à Arkham, Massachusetts.
• Une traduction est précieusement gardée dans la bibliothèque de l'université de Miskatonic, à Arkham dans le Massachusetts. Suite à l'affaire de Dunwich, en 1928, Henry Armitage porte l'ouvrage sur sa fameuse "liste rouge".
• Le British Museum de Londres possédait les Tessons originaux ainsi que leur traduction en anglais. A un moment imprécis entre la Deuxième Guerre mondiale et aujourd'hui, l'homologue britannique de Delta Green, PISCES, s'en serait emparé. On ignore si le musée est parvenu à en conserver au moins une copie...
• Les Réserves D de l'American Museum of Natural History de New York abritent une photocopie de la traduction anglaise. Cet exemplaire appartient au Dr Jensen Wu.
• La Destinée de Stephen Alzis en possède un exemplaire.
Format
• Vingt-trois galettes d'argile de formes et de tailles diverses, de couleur grise, plus dures et plus résistantes que tous les matériaux connus, forment les fragments "originaux".
• La traduction anglaise est une grande brochure de 64 pages publiée en 1912.
Le ou les auteurs des Tessons sont inconnus.
Le révérend Arthur Brooke Winters-Hall était un pasteur du Sussex ayant de solides connaissances en occultismes. Il laisse entendre qu'il en sait bien plus que ce qu'il a publié dans sa brochure. Brochure dans laquelle certaines découvertes ont été ignorées. Et de fait, Winters-Hall à longtemps étudié les Fragments Pnakotiques et il aurait rédigé un imposant manuscrit (non publié dans les années 20) sur le sujet dans lequel il fait un lien entre les Fragments Pnakotiques et les Tessons. Dans les années 20, il coule une paisible retraite dans un petit village du Sussex.
Où le trouver ?
• Dans les années 1910, le Dr Laban Shrewsbury, aurait détenu une traduction à son domicile du 498 Curwen Street à Arkham, Massachusetts.
• Une traduction est précieusement gardée dans la bibliothèque de l'université de Miskatonic, à Arkham dans le Massachusetts. Suite à l'affaire de Dunwich, en 1928, Henry Armitage porte l'ouvrage sur sa fameuse "liste rouge".
• Le British Museum de Londres possédait les Tessons originaux ainsi que leur traduction en anglais. A un moment imprécis entre la Deuxième Guerre mondiale et aujourd'hui, l'homologue britannique de Delta Green, PISCES, s'en serait emparé. On ignore si le musée est parvenu à en conserver au moins une copie...
• Les Réserves D de l'American Museum of Natural History de New York abritent une photocopie de la traduction anglaise. Cet exemplaire appartient au Dr Jensen Wu.
• La Destinée de Stephen Alzis en possède un exemplaire.
Format
• Vingt-trois galettes d'argile de formes et de tailles diverses, de couleur grise, plus dures et plus résistantes que tous les matériaux connus, forment les fragments "originaux".
• La traduction anglaise est une grande brochure de 64 pages publiée en 1912.
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