L’exécuteur des hautes œuvres (1929, une révision pour Adolpho de Castro, The electric exutioner in Weird Tales 1930). Une réécriture
complète d’un « embryon » de nouvelle. Il s’agit du récit d’un
expert-comptable, employé dans une compagnie minière dont le siège est à San
Francisco, et chargé d’enquêter sur la disparition mystérieuse de l’un des
responsables d’une exploitation dans les montagnes de San Mateo au Mexique. Ce
collaborateur, du nom d’Arthur Feldon, s’est volatilisé avec documents et
argent. A la fin d’un voyage ferroviaire mouvementé, l’enquêteur partage son
compartiment avec un être étrange qui ne cesse de l’observer. Ce dernier ouvre
une valise pleine de matériel électrique et explique au voyageur qu’il vient de
mettre au point un nouveau système d’électrocution, dans le cadre des nouvelles
dispositions prises pour exécuter les condamnés à mort aux Etats-Unis. Et il l’a choisi comme cobaye ! Le
voyageur essaie de retarder l’issue fatale en lui demandant l’autorisation de
rédiger son testament qu’il devra remettre à sa famille. Suit un dialogue
surréaliste au cours duquel le voyageur persuade le savant fou d’enfiler le
casque pour lui montrer comment il devra faire. Et évidemment, suite à une
fausse manœuvre, la machine est actionnée et l’inventeur se volatilise dans un
nuage d’éclairs.
Arrivée
à destination, l’enquêteur apprend que le corps de Feldon à été retrouvé dans
une grotte. Il se rend sur les lieux et reconnaît le cadavre comme étant celui
de son voisin de compartiment. Dépasse de sa poche… son propre testament.
Lovecraft
parsèmera le récit de ses petits cailloux habituels, Yog Sothot, Shub Niggurah
et surtout Cthulhu dont la seule prononciation du nom déclenche de curieuses
transes chez le savant fou !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire