Photo Regards du Pilat (C)
L’érudit Daniel Dugès a profité de l’ouverture exceptionnelle de la chapelle du Sauveur
LE POPULAIRE
Un programme sans surprise et la pluie battante
n’ont guère attiré les curieux aux Journées du patrimoine. Pourtant,
certaines visites réservaient des surprises.
La plupart des visiteurs du Journée du patrimoine étaient de
passage et profitaient de ce moment privilégié pour étancher leur soif
de culture patrimoniale comme ce monsieur de Villeneuve-d'Asq qui
sillonne la France avec son épouse pour y collecter des photos
d'édifices culturels, ou ce voisin de la Haute-Vienne menant une enquête
très singulière.
Un Creusois
lui demande
un avis « éclairé » Daniel Dugès est un érudit bien connu à Bellac, mais aussi dans la région de Montauban, le berceau familial. Après cinq ans d'études aux Beaux-Arts à Toulouse, il est nommé professeur de dessin à Bellac, « le Nord ». Il y fera toute sa carrière d'enseignant, d'artiste aussi, au gré d'expositions remarquables ou de concerts. Poète, musicien, il compose, chante et s'accompagne à la guitare. Il parle de l'art, un langage universel et l'architecture en fait partie, ce langage des pierres qui traverse le temps en rapportant ses outrages comme ses secrets. Il connaît un peu les patrimoines du nord Limousin mais s'intéressera bien sûr à la région audoise et ses châteaux cathares qu'il retrouve chaque été. Présent lors de la Journée du livre de Fursac, il n'avait pas refusé d'évoquer l'histoire de l'abbé Saunière de Rennes-le-Château (Aude) et de ce trésor qui faisait courir les chasseurs en tout genre ; ses observations sont réunies dans plusieurs ouvrages d'histoire et relevaient davantage d'une démarche scientifique et philosophique pour s'affranchir des fantasmes d'alors pas loin de Bugarach et du trésor de Rennes-le-Château.
Est-ce pour cette raison qu'il a reçu récemment un courrier non signé d'un Creusois lui demandant son avis « éclairé » sur
un vieux papier trouvé dans la maison de famille. Le Creusois ou
Sostranien ne se nomme pas, sans doute par peur du ridicule car le
message ressemble à une prophétie se jouant des chiffres (lire par ailleurs), comme celle de 2012 autour du mythe de Bugarach.
Des correspondances avec Rennes-le-Château Ce message évoque la Porte Saint Jean mais aussi le Sauveur et le promontoire et sa tour. Tout le texte revient vers Rennes-le-Château : là-bas, à la porte de l'église de ce petit village cathare, saint Jean-Baptiste Jésus, le Sauveur.
Il n'en fallait pas plus à Daniel Dugès qui a profité des Journées du patrimoine pour revenir… à la chapelle du Sauveur. Il y était venu voilà quelques années après avoir été informé que ce lieu abritait un petit bénitier presque semblable à celui, monumental, de Rennes-le-Château. La première fois qu'il était venu, la s'ur avait ouvert la chapelle, il n'avait pas trouvé le bénitier. Il se trouvait en fait dans une des chapelles latérales de la tribune, accès ouvert exceptionnellement lors des concerts de l'orgue sous l'autorité de l'Adaos et de son président François Beaumont. Samedi dernier, François Beaumont a bien volontiers accompagné la visite de Daniel Dugès et suivi ses explications ; celui-ci ne s'est pas laissé embarquer par une prédiction sans doute poétique mais très fantaisiste préférant s'attacher aux correspondances du lieu avec Rennes-le-Château et à son iconographie maçonnique.
Voilà comment le visiteur d'un jour va devenir un guide extraordinaire relevant toutes sortes de connivences symboliques : la chapelle latérale haute et ouest et son autel où les lettres M et A entrelacées sont identiques au monogramme dans le jardin du presbytère de Rennes-le-château - là-bas on évoque l'organisation triangulaire de ce symbole - ici, Daniel Dugès rappelle l'époque romantique et les monarchistes qui vouaient un culte politique à Marie-Antoinette (MA). Il s'attache à l'histoire, la grande. Il ne veut pas se laisser enfermer dans le mythe et pour autant, sa promenade sostranienne de la chapelle à l'église en passant par la Porte Saint Jean devrait lui apporter d'autres informations. Pour l'instant, il glane et attend comme il est dit dans ce courrier que le document original soit communiqué afin d'en vérifier au moins l'authenticité.
Un Creusois
lui demande
un avis « éclairé » Daniel Dugès est un érudit bien connu à Bellac, mais aussi dans la région de Montauban, le berceau familial. Après cinq ans d'études aux Beaux-Arts à Toulouse, il est nommé professeur de dessin à Bellac, « le Nord ». Il y fera toute sa carrière d'enseignant, d'artiste aussi, au gré d'expositions remarquables ou de concerts. Poète, musicien, il compose, chante et s'accompagne à la guitare. Il parle de l'art, un langage universel et l'architecture en fait partie, ce langage des pierres qui traverse le temps en rapportant ses outrages comme ses secrets. Il connaît un peu les patrimoines du nord Limousin mais s'intéressera bien sûr à la région audoise et ses châteaux cathares qu'il retrouve chaque été. Présent lors de la Journée du livre de Fursac, il n'avait pas refusé d'évoquer l'histoire de l'abbé Saunière de Rennes-le-Château (Aude) et de ce trésor qui faisait courir les chasseurs en tout genre ; ses observations sont réunies dans plusieurs ouvrages d'histoire et relevaient davantage d'une démarche scientifique et philosophique pour s'affranchir des fantasmes d'alors pas loin de Bugarach et du trésor de Rennes-le-Château.
Des correspondances avec Rennes-le-Château Ce message évoque la Porte Saint Jean mais aussi le Sauveur et le promontoire et sa tour. Tout le texte revient vers Rennes-le-Château : là-bas, à la porte de l'église de ce petit village cathare, saint Jean-Baptiste Jésus, le Sauveur.
Il n'en fallait pas plus à Daniel Dugès qui a profité des Journées du patrimoine pour revenir… à la chapelle du Sauveur. Il y était venu voilà quelques années après avoir été informé que ce lieu abritait un petit bénitier presque semblable à celui, monumental, de Rennes-le-Château. La première fois qu'il était venu, la s'ur avait ouvert la chapelle, il n'avait pas trouvé le bénitier. Il se trouvait en fait dans une des chapelles latérales de la tribune, accès ouvert exceptionnellement lors des concerts de l'orgue sous l'autorité de l'Adaos et de son président François Beaumont. Samedi dernier, François Beaumont a bien volontiers accompagné la visite de Daniel Dugès et suivi ses explications ; celui-ci ne s'est pas laissé embarquer par une prédiction sans doute poétique mais très fantaisiste préférant s'attacher aux correspondances du lieu avec Rennes-le-Château et à son iconographie maçonnique.
Voilà comment le visiteur d'un jour va devenir un guide extraordinaire relevant toutes sortes de connivences symboliques : la chapelle latérale haute et ouest et son autel où les lettres M et A entrelacées sont identiques au monogramme dans le jardin du presbytère de Rennes-le-château - là-bas on évoque l'organisation triangulaire de ce symbole - ici, Daniel Dugès rappelle l'époque romantique et les monarchistes qui vouaient un culte politique à Marie-Antoinette (MA). Il s'attache à l'histoire, la grande. Il ne veut pas se laisser enfermer dans le mythe et pour autant, sa promenade sostranienne de la chapelle à l'église en passant par la Porte Saint Jean devrait lui apporter d'autres informations. Pour l'instant, il glane et attend comme il est dit dans ce courrier que le document original soit communiqué afin d'en vérifier au moins l'authenticité.
J'ai le plus grand respect pour Daniel Dugès et je suis pzesuadé que quand il dit qu'il y avait un mouvement monarchiste qui vouait un culte (politique (sic)) à Marie Antoinette, il doit avoir de sérieux arguments pour éteyer cette affirmation. là où je tique c'est quand il tente d'expliquer le monogramme avec les lettres "MA (ou AM!) entrelacées qui est sur la stèle du jardinet agrémentant la statue de la "Vierge de Lourdes (entre guillemets parce que d'aucuns veulent l'interpréter comme une allusion à l'apparition de a Salette dans le Jura..." comme les initiales de la Reine. En effet, on peut voir ce même monogramme à Toulouse associé à la Vierge de la Daurade... Je veux bien imaginer un groupe de monarchistes "vénérer" (politiquement) Marie Antoinette, mais je les vois mal profaner un lieux sacré en y apposant délibérément une référence "profane".
RépondreSupprimerMais après réflexion ... On peut voir des "insersions" bien plus étranges dans nombres de sanctuaires de France et de Navarre..
Toutes mes amitiés à Daniel,
Nicolas de LEON.