Le Complot Cosmique (théorie du
complot, ovnis, théosophie et extrémisme politique) de Stéphane François et
Emmanuel Kreis (Archè Milano, 2010) est assurément un livre de référence pour
qui s’intéresse à l’ufologie. Il montre en effet de façon convaincante comment
l’ufologie dérive immanquablement vers le conspirationnisme, et comment ce
dernier flirte, de façon avouée ou inconsciente, avec l’extrême droite. Le
trait est certes parfois tiré un peu loin ; c’est ainsi que Robert
Charroux est qualifié de raciste, voyant l’intervention des extraterrestres
dans certaines réalisations antiques (Nazca), et donc déniant aux populations
de l’époque toute ingéniosité. Mais l’ensemble reste très cohérent et constitue
une indispensable mise en garde, appuyé par les pré et postfaces de Jean-Bruno
Renard et Jean-Pierre Laurant.
dimanche 26 janvier 2014
CHEZ CARMEN, Toulouse
31300 – Chez Carmen, restaurant
des abattoirs (97 Allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse, tél 05 61 42 05
95). Nous sommes ici au « Louchebem » de Toulouse. Restaurant bondé,
serviettes à carreaux rouges et ballet des garçons-bouchers apportant des
merveilles de tables en tables. Choix très cruel au niveau des entrées, entre
le pied de veau sauce gribiche (photo), le pied de porc à la vigneronne ou le boudin aux
châtaignes. Puis ce sera la pièce du
chevillard, la côte de bœuf, la tête de veau ou la langue du même bovidé. Les petits vins sont fleuris comme il se doit.
Assurément une très belle adresse.
vendredi 24 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
lundi 20 janvier 2014
LES MYSTERES DE L'ECOSSE
Mathieu Madénian et Thomas VDB à l’assaut des Mystères de l’Ecosse | |||||||||||
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TOUT SAVOIR SUR LE GRAND NAUTONNIER
UN SCOOP LU SUR INTERNET
Arnaud de l’Estoile a annoncé qu’il s’apprêtait à publier dans les prochaines semaines une biographie de Pierre Plantard.
SCIENCE-FICTION A GAGNY
UN MESSAGE DE LA NONCIATURE DE SEVRES
Une excellente initiative et un beau programme à la médiathèque de Gagny ! J'espère vous voir nombreux. Du samedi 25 janvier 2014 au samedi 8 mars 2014 Retour vers la science-fiction Exposition tout public, "La science-fiction" par Exposika : du 1er au 28 février. Découvrez les principaux précurseurs, les fondateurs, l’âge d’or puis le renouveau du genre avec cette exposition écrite par Pierre Stolze. Lire la suite de Retour vers la science-fiction 3 rencontres en collaboration avec “ActuSF” : • Samedi 25 janvier de 15h à 18h : Panoramas animés par Bertrand Campeis : la SF dans la littérature par Jean-Luc Rivera et la SF au cinéma par Marc Madouraud. • Samedi 1er février de 10h30 à 12h : Brunch musical, “spécial science-fiction” animé par Régis Aubert. • Samedi 8 février à 16h : Space Opera (Table ronde avec Pierre Bordage et Loic Henry) modéré par Bertrand Campeis • Samedi 8 mars à 16h : Carte blanche à Corinne Guitteaud, auteur, éditrice de SF et Bertrand Campeis. Gratuit Sur réservation Bibliothèque Georges Perec 20, avenue Jean Jaurès Tél. : 01 56 49 24 20
JL Rivera
Une excellente initiative et un beau programme à la médiathèque de Gagny ! J'espère vous voir nombreux. Du samedi 25 janvier 2014 au samedi 8 mars 2014 Retour vers la science-fiction Exposition tout public, "La science-fiction" par Exposika : du 1er au 28 février. Découvrez les principaux précurseurs, les fondateurs, l’âge d’or puis le renouveau du genre avec cette exposition écrite par Pierre Stolze. Lire la suite de Retour vers la science-fiction 3 rencontres en collaboration avec “ActuSF” : • Samedi 25 janvier de 15h à 18h : Panoramas animés par Bertrand Campeis : la SF dans la littérature par Jean-Luc Rivera et la SF au cinéma par Marc Madouraud. • Samedi 1er février de 10h30 à 12h : Brunch musical, “spécial science-fiction” animé par Régis Aubert. • Samedi 8 février à 16h : Space Opera (Table ronde avec Pierre Bordage et Loic Henry) modéré par Bertrand Campeis • Samedi 8 mars à 16h : Carte blanche à Corinne Guitteaud, auteur, éditrice de SF et Bertrand Campeis. Gratuit Sur réservation Bibliothèque Georges Perec 20, avenue Jean Jaurès Tél. : 01 56 49 24 20
JL Rivera
LA MEMOIRE DU HAUT RAZES
De Missègre à Couiza, de Cubières à Roquetaillade, de Rennes-le-Château à Arques, «Dals montanhòls als paibasòls», ce livre est le quatorzième volume de la collection «Vilatges al País». Gardien de la mémoire locale et d’un certain patrimoine culturel, il s’appuie sur une enquête ethnographique auprès des habitants de chaque village, sur des recherches historiques et des écrits de spécialistes bénévoles. Il est abondamment illustré de cartes postales anciennes, photographies, plans et dessins mis à disposition par les habitants. La première partie est une présentation générale du pays : langue et toponymes, géographie, histoire de la préhistoire à nos jours. La seconde partie évoque les activités quotidiennes «pel campestre» (la vie aux champs), à l’usine ou «al vilatge» (la vie au village) : l’enfance, les fêtes, les métiers, le cochon, recettes de cuisine et remèdes pour se soigner, les «escais» (les surnoms), contes ou «cansons», la guerre… avec certains témoignages en occitan. Enfin, la troisième partie regroupe les monographies par commune : blason, origine et évolution du nom de la commune, évolution de la population, monuments historiques. Y sont développés quelques thèmes forts : la chapellerie, la forêt du Rialsesse, les bains de Rennes.
QUE LA RUMEUR SOIT !
INTERVIEW - Véronique Campion-Vincent, spécialiste de ce type de phénomènes, analyse ce qui se joue derrière la colportation des rumeurs.
LE FIGARO. - Depuis les révélations par Closer d'une prétendue liaison entre François Hollande et Julie Gayet, les médias affirment que le bruit courait déjà depuis plusieurs mois. Ce type de rumeur a-t-il toujours existé?
Véronique Campion-Vincent, spécialiste de la rumeur, auteur de De source sûre, les nouvelles rumeurs. - Ce qui ne nous regarde pas nous a toujours intéressé! La vie privée des puissants, notamment, a toujours passionné les foules. Mais il faut savoir qu'il a pendant longtemps été interdit d'en parler. Louis XIV par exemple, qui ne se privait pas en privé, n'hésitait pas à envoyer en prison ceux qui racontaient ce qui se passait dans sa chambre à coucher. La censure a longtemps existé dans notre pays. Même François Mitterrand a sérieusement pressurisé Jean-Edern Hallier quand ce dernier a tenté de révéler l'existence de sa fille cachée. Aujourd'hui, le pouvoir ne fait plus pression pour cacher ses secrets. Les rumeurs sont une preuve de notre liberté d'expression.
Pourquoi certains prennent-ils plaisir à diffuser ces rumeurs?
Il y a longtemps eu l'idée que les ragots étaient diffusés par des personnes peu éduquées, mais c'est entièrement faux. Nous aimons tous être en connaissance d'informations que les autres ne connaissent pas. C'est une façon de montrer que nous sommes capables d'aller au delà du discours officiel, de prouver que nous ne sommes pas dupes. D'ailleurs, quand vous racontez une rumeur à quelqu'un, il va souvent se targuer de la connaître depuis bien plus longtemps que vous! C'est d'ailleurs ainsi que les rumeurs s'éteignent. Une fois que tout le monde sait, il n'y a plus d'intérêt à raconter l'histoire, être en connaissance de cette prétendue information n'est plus du tout valorisant.
Quand on est l'objet d'une rumeur, mieux vaut donc se taire et laisser passer?
Il n'existe hélas aucune formule magique! La rumeur finira par s'éteindre, oui, mais au bout de combien de temps? Il peut parfois être utile de démentir, si l'on est en mesure de prouver ce que l'on avance. J'ai aussi remarqué que les rumeurs les plus vivaces naissent de changements de comportements que les autres ne comprennent pas. Une personne qui soudain change de poste au travail, ou d'attitude, sans que ses pairs ne puissent l'expliquer pourra faire l'objet de rumeurs car chacun va tenter d'interpréter les raisons de ce changement. Expliquer son changement d'attitude pourra peut-être déminer la rumeur, mais là encore, cela n'a rien d'une vérité absolue.
Véronique Campion-Vincent, spécialiste de la rumeur, auteur de De source sûre, les nouvelles rumeurs. - Ce qui ne nous regarde pas nous a toujours intéressé! La vie privée des puissants, notamment, a toujours passionné les foules. Mais il faut savoir qu'il a pendant longtemps été interdit d'en parler. Louis XIV par exemple, qui ne se privait pas en privé, n'hésitait pas à envoyer en prison ceux qui racontaient ce qui se passait dans sa chambre à coucher. La censure a longtemps existé dans notre pays. Même François Mitterrand a sérieusement pressurisé Jean-Edern Hallier quand ce dernier a tenté de révéler l'existence de sa fille cachée. Aujourd'hui, le pouvoir ne fait plus pression pour cacher ses secrets. Les rumeurs sont une preuve de notre liberté d'expression.
Pourquoi certains prennent-ils plaisir à diffuser ces rumeurs?
Il y a longtemps eu l'idée que les ragots étaient diffusés par des personnes peu éduquées, mais c'est entièrement faux. Nous aimons tous être en connaissance d'informations que les autres ne connaissent pas. C'est une façon de montrer que nous sommes capables d'aller au delà du discours officiel, de prouver que nous ne sommes pas dupes. D'ailleurs, quand vous racontez une rumeur à quelqu'un, il va souvent se targuer de la connaître depuis bien plus longtemps que vous! C'est d'ailleurs ainsi que les rumeurs s'éteignent. Une fois que tout le monde sait, il n'y a plus d'intérêt à raconter l'histoire, être en connaissance de cette prétendue information n'est plus du tout valorisant.
Quand on est l'objet d'une rumeur, mieux vaut donc se taire et laisser passer?
Il n'existe hélas aucune formule magique! La rumeur finira par s'éteindre, oui, mais au bout de combien de temps? Il peut parfois être utile de démentir, si l'on est en mesure de prouver ce que l'on avance. J'ai aussi remarqué que les rumeurs les plus vivaces naissent de changements de comportements que les autres ne comprennent pas. Une personne qui soudain change de poste au travail, ou d'attitude, sans que ses pairs ne puissent l'expliquer pourra faire l'objet de rumeurs car chacun va tenter d'interpréter les raisons de ce changement. Expliquer son changement d'attitude pourra peut-être déminer la rumeur, mais là encore, cela n'a rien d'une vérité absolue.
UNE STATUE A LA MEMOIRE DE PIERRE PLANTARD ?
Rennes-le-Château. Un bien étrange paroissien
Rennes-le Château
Christian Doumergue a brisé le
miroir où se reflète l’image du très controversé Pierre Plantard,
manipulateur averti, qui a donné ses ailes à la légende. Pour voir.
Mythomane au passé sulfureux, Yves Lignon, responsable du département de parapsychologie de l’université de Toulouse notamment, à qui l’on reproche ses accointances du temps de sa jeunesse avec le régime de Vichy, mais aussi sa vision de l’histoire de Rennes-le-Château, dont il a «enrichi» le mythe : la descendance mérovingienne, le tombeau de Marie-Madeleine, les sociétés secrètes, etc. ? Ou mythomane éclairé surfant sur les symboles, jetant des passerelles sur les mondes occultes à travers un voyage littéraire à plusieurs niveaux de lecture, où la compréhension talonne l’initiation ? Dans un débat où les questions ont toujours une longueur d’avance sur les réponses, Pierre Plantard, le mal aimé, disparu depuis plusieurs années, n’a pas fini de diviser «les anciens et les modernes», comme l’a dit, samedi après-midi, en début de conférence, Christian Doumergue, auteur d’un livre controversé sur la place de ce témoin à charge dans la légende de Rennes-le-Château. Ce dernier, entouré d’auteurs de premier plan dans la catégorie ésotérisme : Laurent James, De l’Étoile, Jean-Paul Bourru, a fait le pari de la seconde proposition, illustrée par une citation : «Le prince ne parle ni ne dissimule, il signifie». C’est là toute la problématique d’une pensée experte dans la manipulation, s’insinuant au gré des éléments de langage, des identités empruntées, des vraies fausses routes illustrant ses écrits, dans l’architecture de ses constructions aux fondations alchimiques ou franc-maçonniques dans certains de ses livres. «Pour réveiller la belle endormie qui sommeille en chacun de nous, il faut d’abord l’aimer», suggère le conférencier. Une quête lente qui n’a rien à voir avec le coup de foudre de nos misérables vies, bien sûr, dont le cheminement correspond à des degrés d’initiation : Marie-Madeleine, Isis, la reine d’un royaume disparu, sont autant de marches qui nous conduisent vers la lumière d’un monde «underground» : la tradition Atlante signifiée par l’image du poulpe, représentant la référence la plus lointaine dans le temps de l’imaginaire. Pour parvenir à ouvrir les portes de ce puzzle, Plantard a écrit un texte sur la présence comme ermite dans une grotte au-dessus du village de Tino Rossi (sic), Doumergue propose quelques clefs de lecture et renvoie aux notes marginales.
La mystique du sang qui vit après la mort dans le corps de certains cadavres demeurant intacts (sainte Roselyne), les côtes d’altitude des massifs environnants Rennes, le Cardou notamment, l’image de Janus, gardien des portes au double visage, la lame du fou dans le tarot, aideraient à franchir ainsi les murailles de l’entendement «normal». À Rennes-le-Château, il y a longtemps que ce mot ne signifie plus rien.
La Dépêche du Mid
Mythomane au passé sulfureux, Yves Lignon, responsable du département de parapsychologie de l’université de Toulouse notamment, à qui l’on reproche ses accointances du temps de sa jeunesse avec le régime de Vichy, mais aussi sa vision de l’histoire de Rennes-le-Château, dont il a «enrichi» le mythe : la descendance mérovingienne, le tombeau de Marie-Madeleine, les sociétés secrètes, etc. ? Ou mythomane éclairé surfant sur les symboles, jetant des passerelles sur les mondes occultes à travers un voyage littéraire à plusieurs niveaux de lecture, où la compréhension talonne l’initiation ? Dans un débat où les questions ont toujours une longueur d’avance sur les réponses, Pierre Plantard, le mal aimé, disparu depuis plusieurs années, n’a pas fini de diviser «les anciens et les modernes», comme l’a dit, samedi après-midi, en début de conférence, Christian Doumergue, auteur d’un livre controversé sur la place de ce témoin à charge dans la légende de Rennes-le-Château. Ce dernier, entouré d’auteurs de premier plan dans la catégorie ésotérisme : Laurent James, De l’Étoile, Jean-Paul Bourru, a fait le pari de la seconde proposition, illustrée par une citation : «Le prince ne parle ni ne dissimule, il signifie». C’est là toute la problématique d’une pensée experte dans la manipulation, s’insinuant au gré des éléments de langage, des identités empruntées, des vraies fausses routes illustrant ses écrits, dans l’architecture de ses constructions aux fondations alchimiques ou franc-maçonniques dans certains de ses livres. «Pour réveiller la belle endormie qui sommeille en chacun de nous, il faut d’abord l’aimer», suggère le conférencier. Une quête lente qui n’a rien à voir avec le coup de foudre de nos misérables vies, bien sûr, dont le cheminement correspond à des degrés d’initiation : Marie-Madeleine, Isis, la reine d’un royaume disparu, sont autant de marches qui nous conduisent vers la lumière d’un monde «underground» : la tradition Atlante signifiée par l’image du poulpe, représentant la référence la plus lointaine dans le temps de l’imaginaire. Pour parvenir à ouvrir les portes de ce puzzle, Plantard a écrit un texte sur la présence comme ermite dans une grotte au-dessus du village de Tino Rossi (sic), Doumergue propose quelques clefs de lecture et renvoie aux notes marginales.
La mystique du sang qui vit après la mort dans le corps de certains cadavres demeurant intacts (sainte Roselyne), les côtes d’altitude des massifs environnants Rennes, le Cardou notamment, l’image de Janus, gardien des portes au double visage, la lame du fou dans le tarot, aideraient à franchir ainsi les murailles de l’entendement «normal». À Rennes-le-Château, il y a longtemps que ce mot ne signifie plus rien.
samedi 18 janvier 2014
vendredi 17 janvier 2014
LES SCIENCES SECRETES AU PLAN B
Belle soirée au Plan B à Espéraza, avec
un menu copieux puisqu’il s’agissait du premier « Dîner-Débat du
Razès » avec deux conférences.
La
manifestation s’est ouverte par une première contribution de l’anthropologue
Véronique Campion-Vincent, intitulée "Brother
Philip et Sister Thedra. Extraterrestres, Apocalypses, Théosophie &
Montagnes Sacrées". Sous ce titre savant, il s’agissait de nous montrer
que la mythologie Bugarach n’était pas un cas unique, et que l’on retrouvait
les mêmes schémas dans d’autres affaires plus anciennes.
Laissons parler
Véronique :
« Ayant
récemment découvert la saga de « Brother Philip et Sister Thedra » j’ai pensé qu’elle
pourrait intéresser les spécialistes de Rennes-le-Château que vous êtes. On y
trouve « Extraterrestres, Apocalypses, Théosophie & Montagnes
Sacrées » ce qui vous dit sûrement quelque chose. Dans la lignée de
l’article de Philippe Marlin sur L’affaire du monastère dynamité je me
propose de souligner des points communs.
Notre
saga se situe dans le vaste ensemble des contactés qui, dès les années 1950,
apportèrent au mouvement UFO les idées et pratiques des spirites et théosophes.
Ils sont trop nombreux pour les évoquer tous ici. On se concentrera sur Dorothy
Martin, alias Sister Thedra (1900-1992), et Georges Hunt Williamson, alias
Brother Philip (1926-1986). Nous les verrons se retrouver au Pérou à la fin des
années 1950, mais auparavant chacun avait fait du bruit dans le monde des
contactés aux États-Unis. »
Une
conclusion particulièrement intéressante :
« L’ensemble
des religions liées aux extraterrestres est toujours vivace bien que
d'importance limitée. Ce phénomène est devenu un sujet légitime d’études
universitaires et l’on citera pour conclure l’introduction à un support de
cours qui propose un nouveau terme : « Certaines des premières
religions de l’humanité ont lié les étoiles au divin. La possibilité
d’intelligence extraterrestre dans et depuis l’espace extérieur a été mêlée à
la vie religieuse du monde moderne, spécialement aux États-Unis. Nous
étudierons avec soin les textes d’orientation céleste de divers
mystiques ; l’impact des révélations de mondes habités extraterrestres de
Joseph Smith [Mormons] ; la cosmologie de L. Ron Hubbard [Scientologie] ;
les spéculations de Jésuites sur l’exothéologie, c’est-à-dire l’impact de la
découverte d’intelligence extraterrestre sur la théologie chrétienne ; les
théories, surtout psychologiques et sociales présentées au sujet de l’évolution
des religions liées aux extraterrestres. Ce que tous ces phénomènes ont en
commun est l’idée que la signification religieuse humaine doit s’inscrire dans
un contexte cosmique et non simplement terrestre. Le terme de “religions
cosmiques” serait sans doute plus approprié que celui de “religions
UFO”. » [Cours dispensé en 2011 dans le College of Charleston (Virginie)
par Eric L.L. Thomas] »
Après un excellent dîner concocté par Marie-Christine Marre et servi par la
charmante Agathe, c’est Jocelin Morrisson qui prendra le relais sur les NDE,
remplaçant au pied levé Yves Lignon, empêché en raison de l’état de santé de
son épouse. Jocelin, qui travaille notamment pour la revue Nexus, est un fin connaisseur du sujet qu’il développera sur la
base d’un colloque organisé en 2013 à Marseille, et dont il était le
modérateur.
Je retrace les principaux éléments de cette
manifestation, tels qu’ils figurent dans les Actes du colloque (cf http://www.s17production.com/fr/index.asp) :
« Le Dr Raymond Moody, psychiatre et philosophe, auteur de « La Vie
après la Vie », nous fait partager une réflexion nourrie au scepticisme grec
originel et mûrie par 50 années de confrontation à l’indicible. Il envisage
aujourd’hui rationnellement la poursuite d’une autre forme d’existence après la
mort, et travaille à l’élaboration d’un appareil logique destiné à mieux
comprendre ces expériences.
Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien universitaire, ex-enseignant à
l’école de médecine d’Harvard, raconte l’expérience extraordinaire vécue au
cours de sept jours de coma consécutif à une méningite bactérienne foudroyante,
et la façon dont sa vie d’homme et de médecin en a été bouleversée. Un homme
d’une chaleur et d’un charisme exceptionnels, qui a touché au cœur le public de
Marseille.
Le Dr Eyal Goldberger, médecin israélien en unité de soins palliatifs et
spécialiste de l’étude de la Kabbale, expose les parallèles spectaculaires
entre les expériences vécues à l’approche de la mort et la tradition mystique juive.
Rajaa Benamour, économiste marocaine, raconte une EMI dont elle a rapporté une
mémoire et un savoir qui l’ont reconduite à l’université pour étudier la
cosmologie et la physique quantique.
Nous partageons l’expérience des médecins français Olivier Chambon,
psychiatre et psychothérapeute, Jean-Jacques Charbonier et Jean-Pierre Postel,
anesthésistes-réanimateurs, Bernard Samson, médecin généraliste, ou du
psychologue Eric Dudoit et sa consœur sophrologue Eliane Lheureux."
Inutile de dire que les propos de Jocelin étaient passionnants, et il a
surpris son public en nous relatant un phénomène moins connu, celui des
expériences de « mort partagée ». Les proches qui accompagnent le
mourant sont eux aussi happés par un phénomène de décorporation qui les amène à
accompagner leur proche jusqu’à l’entrée du fameux « tunnel »
Merci à toutes et à tous, et un clin d'oeil à la Madone d'Antugnac et au vieux philosophe de Couiza qui étaient des nôtres.
POUR UNE GORGEE DE CALVA AUX POMMES BLEUES
Le paysage était merveilleux en ce 17 Janvier avec une colline ensoleillée et
drapée de nuages à ses pieds.
Il y avait foule sur le Belvédère et à l’église. On
a rencontré, entre autres, un Chaumeil tout frais
et une Kris Darquis
resplendissante.
Une étrange créature rampait sur le sol, à la recherche des
pommes bleues
qui étaient pourtant, gouleyantes, sur le mur du temple.
La sécurité était sérieusement assurée par Rambo,
ce qui permit au Club "Marie-Madeleine" de travailler paisiblement.
Véronique
Campion-Vincent évoquait de lourds complots avec Bruno C.
Quant à Sabine, elle
avait faim et soif.
Vive le calva aux Pommes Bleues.
jeudi 16 janvier 2014
COMMUNIQUE DU LICEAS
Bonjour,
Je me présente, Madame BARAT, gérante du restaurant LE LICEAS. Je vous propose de venir découvrir nos spécialités portugaises :
- Porc aux coquillages
- Morue a braz
- Morue a gomes de sa
- Aroz de marisco, leitao,
- Et tous nos autres plats dans le respect de nos traditions
Découvrez nos soirées FADO une fois par mois.
Ambiance conviviale et festive garantie !!
Bons plats de chez nous, quantité et qualité.
Pour tous renseignements
Appelez Madame BARAT 0160861211
22 RUE DU BEL AIR
91090 LE LICEAS
RECITAL JEAN HAUTEPIERRE
Le mardi 4
février 2014 à 21h00,
L’auguste Théâtre
présente la lecture de
TRISTAN
ET YSEULT
tragédie en vers de
Jean HAUTEPIERRE (2012)
Avec :
Philippe BEAULANDE Julia
LEBLANC-LACOSTE
Régis BOCQUET Moïra Dalant
Alain
DIDIER Jean HAUTEPIERRE
YSEULT
Je n’écoute plus que cet ivre chant
Depuis qu’est
morte ma détresse !
Avec vous, mon cher et mon seul amant,
Dont je suis la chère et seule maîtresse
– Car ainsi en va-t-il de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
LE RÉCITANT
C’était sous la
clarté brûlante des étoiles ;
Ils avaient
contemplé longtemps le soir divin,
Mille feux qui
brillaient pour eux au ciel lointain
– Et Vénus
triomphante entrouvrit ses grands voiles.
(extrait de la pièce)
L’Auguste Théâtre : 6 impasse Lamier,
Paris 11e
(M° Philippe Auguste ; 01.48.78.06.68 ; augustetheatre@gmail.com)
Entrée : 10 euros
(8 euros pour étudiants, chômeurs et Rmistes).
Après la lecture, l’auteur dédicacera le texte de la
pièce, en vente sur place et auprès des éditions Pardès (44 rue Wilson, B.P. 11, 77880 Grez-sur-Loing, sarl.pardes@orange.fr).
mercredi 15 janvier 2014
ARVILLE, LA MAGIE D'UNE COMMANDERIE
ARVILLE (41) - Réouverture de la Commanderie d'Arville
De Radio Intensité - mar, 14/01/2014 - 20:56
>>>
03/02/2014 10:00
Pour les visiteurs qui ne connaîtraient pas encore le site templier, ceux-ci auront le plaisir de découvrir « la Commanderie la mieux conservée de France ». Eglise (12e siècle), anciennes écuries, grange dîmière, pigeonnier (15e et 16e siècles), tous ces bâtiments racontent le quotidien des Templiers avant leur départ pour la Terre Sainte. Le musée, découpé en huit espaces scénographiés, est l’objet d’une véritable mise en scène de l’histoire. Sons, lumières, dispositifs interactifs plongent les visiteurs dans un voyage qui les mène d’Arville à Jérusalem. Pour prolonger la visite, un jardin médiéval reconstitué propose la découverte de nombreuses plantes aux noms parfois oubliés.
Les groupes, enfants ou adultes, peuvent également profiter du site à la journée ou en séjour, avec de nouvelles activités proposées en 2014. En plus des traditionnels ateliers autour du four à pain ou de l’univers chevaleresque, les enfants pourront découvrir l’atelier du forgeron, créer des bougies, s’initier à l’art des miniatures enluminées ou encore à celui des troubadours. Ils pourront aussi, munis d’un livret, partir à la découverte de la nature par le biais d’une promenade aboutissant à une ferme proche du site templier. Les personnes souffrant de difficultés spécifiques d’apprentissage disposent également d’ateliers adaptés : aux côtés de la chasse au trésor proposée comme une découverte ludique de la Commanderie templière, ils peuvent créer un jeu de société, une façon d’aborder l’univers médiéval en le mettant en image.
www.commanderie-arville.com
www.facebook.com/commanderiearville
Renseignements au 02 54 80 75 41.
Ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
samedi 11 janvier 2014
LE FREMION DE JANVIER
LES ATELIERS DU TAYRAC
vous invitent à la lecture publique de
Yves Frémion
(dans ses œuvres poétiques et humoristiques)
le Mercredi 22 janvier 2014 à 21 h
en présence de beaux garçons et dames accortes,
tous fréquentables et doués de mains pour applaudir
au bar-slam Culture Rapide
103 rue Julien Lacroix 75020-Paris (coin rue de Belleville)
métro Belleville
L'artiste se produit au chapeau, chapeau l'artiste !
vendredi 10 janvier 2014
LE BUGARACH SE SENT SEUL
Bugarach : big bang touristique après la fin du monde ?
B. C.
06/01/2014, 10 h 05 | Mis à jour le 06/01/2014, 10 h 12
Spécialiste en communication installé à Bugarach, Patrice Etienne avait
organisé un colloque fin décembre 2013 pour revenir, un an plus tard,
sur l'apocalypse annoncée. Et insiste sur la chance que pourrait être
cet événement pour les Corbières.
Un an après la fin du monde, qui selon d'obscures prédictions devait
épargner quelques sites terrestres parmi lesquels Bugarach (montagne et
village inclus), il ne se passe plus grand-chose dans ce petit coin des
Corbières. "C'est pourquoi j'ai organisé cette première rencontre
destinée à provoquer un débat de fond qui d'ailleurs pourrait se
poursuivre sous la forme d'un colloque", confie Patrice Étienne. "En
tout cas j'espère pouvoir en organiser un au printemps prochain". Mais
de préférence après les élections municipales (23 et 30 mars) car avant,
"pour trouver une salle, c'est très difficile". Cet informaticien et
ancien gestionnaire d'événementiels, spécialiste en communication, tient
le Relais du Bugarach (vente de produits du terroir) avec sa compagne.
Ils se sont installés dans le village voici quelques années.Le souvenir de scènes cocasses avec les journalistes
Les 21 et 22 décembre derniers, ils ont accueilli des touristes ainsi que des autochtones pour un week-end de réflexion axé sur un thème précis : la fin du monde : pourquoi ? Comment ? Et la suite à donner ? Il avait lancé l'invitation par internet. "Des Montpelliérains, des Toulousains, des Audois sont venus causer librement, de même qu'une artiste italienne : elle a fait un détour par ici avant de regagner son pays", explique Patrice Étienne, "Beaucoup m'ont dit : 'Le 21 décembre 2012, vous avez dû voir beaucoup de monde ! 'Je leur ai répondu : Non, on a eu des journalistes et des gendarmes... Plus nombreux que les Bugarachois ! ''." Il a même assisté à des scènes comparables à l'humour "non sense" de Pierre Dac voire au théâtre de Courteline : "J'ai vu des cameramen filmer d'autres cameramen, des photographes photographier des photographes et des journalistes s'interviewer entre eux", et tout cela pour et à cause d'un événement qui finalement n'a jamais eu lieu.
Une manne médiatique qui aurait pu servir à promouvoir le département
Patrice Étienne regrette que les responsables du tourisme audois n'aient pas profité de cette manne médiatique "pour promouvoir le département. Aujourd'hui, rebondir sur Bugarach signifierait mettre en place une politique de développement touristique axée sur la richesse naturelle de l'Aude, son histoire (châteaux du pays cathare), ses mystères (Rennes-le-Château), et l'aspect ressourcement, bien-être, spiritualité en veillant, bien sûr, à écarter les sectes qui d'ailleurs n'ont rien à voir avec la recherche spirituelle". Pour lui, "trois millions de touristes par an à Carcassonne", c'est un déséquilibre qui ne profite pas, ou peu, au reste du département : "Cependant il existe une demande pour venir ici dans cette région des Corbières mais il n'y a pas d'offres". Ne serait-il pas temps que les acteurs du développement se mettent autour d'une table ?
Un phénomène révélateur d'une "prise de conscience"
"Médiatiquement, Bugarach est un cas d'école", explique Patrice Étienne,
"en ce sens que les journalistes auraient dû s'intéresser aux causes de
l'événement. Autour du phénomène Bugarach, il existe un mouvement qui
n'a rien à voir avec la fin du monde mais avec une prise de conscience,
un éveil vécu par de nombreuses personnes, par rapport à l'écologie et à
la folie financière du monde.De plus en plus de personnes s'intéressent à leur épanouissement plutôt qu'à la lecture des faits divers". Parallèlement, il existe selon lui une précession des équinoxes (changement de l'axe de rotation de la terre) qui "influence toujours les comportements. Ceci est dû au fait que nous sommes actuellement, depuis 1994 et jusqu'en 2030, dans une période d'alignements planétaires".
Patrice Étienne s'étonne que "personne n'ait donné d'explications à ce battage médiatique. Et puis pourquoi autant de gendarmes à Bugarach ce 21 décembre 2012 ? Pour empêcher des suicides, nous a-t-on dit. Alors dans ce cas pourquoi ne déploie-t-on pas des gendarmes sur les ponts d'autoroute, à la Tour Eiffel et dans tous les endroits connus pour attirer les suicidaires ?". Une équipe de cinéastes catalans est venue réaliser un film dont le thème intéresse déjà des festivals.
jeudi 9 janvier 2014
ELEMENTS DE NEO-PLANTARDISATION
Rennes-le-Château. Le passé de Plantard fait polémique
LA DEPECHE
rennes le château
Celui qui prétendait être le vrai
roi de France, Pierre Plantard au passé politique sulfureux, auteur sur
Rennes le Château, est l’objet d’une polémique entre le conférencier
Yves Lignon et l’auteur Christian Doumergue sur fond de réhabilitation
discrète.
Si la grande affaire philosophique de l’humanité est bien le mystère de ses origines ouvrant sur de nombreuses questions...à Rennes le château, certains spécialistes souvent auto-proclamés, ont trouvé là le lieu idéal pour cultiver des réponses sur un terreau ésotérique débridé plus ou moins sincère, souvent farfelu mais toujours à forte valeur marchande. Depuis l’histoire du petit curé instruit sur le pouvoir de l’argent, l’abbé Saunière et son hypothétique trésor, les passions, (celles-ci humaines et bien réelles) n’ont eu de cesse d’enfler et de se transformer au fil du temps. On peut passer du tombeau du christ situé à Rennes à l’Atlantide en quelques lignes. La dernière polémique en date au pied de la Tour Magdalena est née à la sortie d’un livre «Le secret dévoilé» de Christian Doumergue, documentaliste de son état au lycée de Quillan et Yves Lignon assistant en mathématiques et statistiques à l’université du Mirail à Toulouse et défenseur de la parapsychologie. Tous les deux membres d’associations sur Rennes le Château .Le second reprochant au premier de participer à une campagne de réhabilitation de Pierre Plantard dit Varran de Verestra, chef de divers groupuscules d’extrême droite dans les années quarante, pétainiste notoire, encore un passager improbable de Rennes le Chateau mort en 1920. L’universitaire Yves Lignon déclare à propos du livre qui lui est consacré, écrit par Christian Doumergue : «Que cet individu (Pierre Plantard) soit au centre de travaux de recherches, soit, puisqu’après tout le passage d’une affaire pour érudits locaux à un succès planétaire constitue un bel objet sociologique. Le problème se situe dans la campagne de réhabilitation de plus en plus publique de Plantard, qui, d’après ses zélateurs, ne serait pas un mythomane mais un brillant intellectuel.»Première salve suivie d’une deuxième , la réponse de Christian Doumergue : «Depuis plus de 20 ans je travaille sur l’énigme de Rennes le Château, à la compréhension de laquelle Yves Lignon n’a jamais apporté ni livre, ni article. Mon dernier ouvrage (celui qui a fait «tourner le sang» d’Yves Lignon), Le Secret dévoilé a été salué par de nombreux lecteurs et passionnés de l’affaire de Rennes le Château - dont les auteurs à succès Jacques Ravenne et Éric Giacometti, qui m’ont fait l’honneur de le préfacer. Mais aussi Jacques Pradel, qui m’a reçu en direct sur RTL ou encore Franck Ferrand sur Europe 1. L’ouvrage, à travers l’analyse qu’il formule de la mystification littéraire orchestrée autour de l’affaire de Rennes par Pierre Plantard, a été présenté comme une étape décisive dans la compréhension de cette histoire.» Et de continuer en expliquant : «S’interdire d’étudier son œuvre parce que Pierre Plantard a produit au sortir de l’adolescence des écrits colorés de pétainisme est profondément absurde. François Mitterrand a suivi les mêmes chemins à la même époque ce qui n’empêche pas notre Bibliothèque Nationale de porter son nom. Louis-Ferdinand Céline est étudié à la faculté.»Sauf qu’au demeurant les talents ne peuvent pas se comparer, n’est pas Céline qui veut, et que tous les écrits sur Rennes le Château, sauf les polars, sont présentés dans un tel nuage de mystères, parfois trop épais pour être transparents.
Si la grande affaire philosophique de l’humanité est bien le mystère de ses origines ouvrant sur de nombreuses questions...à Rennes le château, certains spécialistes souvent auto-proclamés, ont trouvé là le lieu idéal pour cultiver des réponses sur un terreau ésotérique débridé plus ou moins sincère, souvent farfelu mais toujours à forte valeur marchande. Depuis l’histoire du petit curé instruit sur le pouvoir de l’argent, l’abbé Saunière et son hypothétique trésor, les passions, (celles-ci humaines et bien réelles) n’ont eu de cesse d’enfler et de se transformer au fil du temps. On peut passer du tombeau du christ situé à Rennes à l’Atlantide en quelques lignes. La dernière polémique en date au pied de la Tour Magdalena est née à la sortie d’un livre «Le secret dévoilé» de Christian Doumergue, documentaliste de son état au lycée de Quillan et Yves Lignon assistant en mathématiques et statistiques à l’université du Mirail à Toulouse et défenseur de la parapsychologie. Tous les deux membres d’associations sur Rennes le Château .Le second reprochant au premier de participer à une campagne de réhabilitation de Pierre Plantard dit Varran de Verestra, chef de divers groupuscules d’extrême droite dans les années quarante, pétainiste notoire, encore un passager improbable de Rennes le Chateau mort en 1920. L’universitaire Yves Lignon déclare à propos du livre qui lui est consacré, écrit par Christian Doumergue : «Que cet individu (Pierre Plantard) soit au centre de travaux de recherches, soit, puisqu’après tout le passage d’une affaire pour érudits locaux à un succès planétaire constitue un bel objet sociologique. Le problème se situe dans la campagne de réhabilitation de plus en plus publique de Plantard, qui, d’après ses zélateurs, ne serait pas un mythomane mais un brillant intellectuel.»Première salve suivie d’une deuxième , la réponse de Christian Doumergue : «Depuis plus de 20 ans je travaille sur l’énigme de Rennes le Château, à la compréhension de laquelle Yves Lignon n’a jamais apporté ni livre, ni article. Mon dernier ouvrage (celui qui a fait «tourner le sang» d’Yves Lignon), Le Secret dévoilé a été salué par de nombreux lecteurs et passionnés de l’affaire de Rennes le Château - dont les auteurs à succès Jacques Ravenne et Éric Giacometti, qui m’ont fait l’honneur de le préfacer. Mais aussi Jacques Pradel, qui m’a reçu en direct sur RTL ou encore Franck Ferrand sur Europe 1. L’ouvrage, à travers l’analyse qu’il formule de la mystification littéraire orchestrée autour de l’affaire de Rennes par Pierre Plantard, a été présenté comme une étape décisive dans la compréhension de cette histoire.» Et de continuer en expliquant : «S’interdire d’étudier son œuvre parce que Pierre Plantard a produit au sortir de l’adolescence des écrits colorés de pétainisme est profondément absurde. François Mitterrand a suivi les mêmes chemins à la même époque ce qui n’empêche pas notre Bibliothèque Nationale de porter son nom. Louis-Ferdinand Céline est étudié à la faculté.»Sauf qu’au demeurant les talents ne peuvent pas se comparer, n’est pas Céline qui veut, et que tous les écrits sur Rennes le Château, sauf les polars, sont présentés dans un tel nuage de mystères, parfois trop épais pour être transparents.