L'incroyable histoire du crâne percé
Rennes-le-Château (11)
Il aura fallu 58 ans pour qu'un crâne percé par une arme, subtilisé lors de fouilles, soit enfin restitué à la commune de Rennes-le-Château. Un crâne qui a suscité des convoitises et maintenant quelques mystères.
Rennes-le-Château ses mythes, ses légendes, ses secrets. L'histoire du crâne percé est, quant à elle, bien réelle, même si elle est encore habitée par quelques énigmes qui pourraient être levées dans les mois à venir. Une histoire vieille de 58 ans qui vient de rebondir grâce à l'obstination d'un homme, Germain Blanc-Delmas, le fils de l'ancien maire de Rennes-le-Château (1934-1968) qui pendant plus d'un demi-siècle a mené une enquête historique. L'affaire débute en 1956, quand un groupe de chercheurs audois découvre un crâne percé à l'intérieur de l'église Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château. Un crâne percé déjà mis au jour en 1 895 par le prêtre de l'époque sous une dalle carolingienne. Après les fouilles et la découverte de ce crâne en 1956 , l'un des chercheurs audois s'en empare sans mot dire. C'est en 1970, à la suite d'un article de la Dépêche du midi, que Germain Blanc-Delmas s'intéresse à ce crâne et à sa disparition. Après de multiples recherches au début des années 2000 le fils de l'ancien maire parvient à identifier le détenteur du crâne et à le localiser en région parisienne. Ce n'est autre que le petit-fils du chercheur indélicat qui avait «hérité» de la boîte crânienne la conservant précieusement. Après une prise de contact le petit-fils concède de prêter le crâne pour que Germain Blanc-Delmas et un archéologue audois puissent réaliser une expertise. Le crâne s'avère être très ancien et l'origine du trou provoqué par une arme acérée hallebarde ou pertuisane. «Nous n'avions pas les moyens financiers pour réaliser une expertise au carbone 14», confie Germain Blanc-Delmas. Ce dernier essaie de convaincre le détenteur du crâne qu'il doit revenir dans le patrimoine local. Le petit-fils ne veut rien entendre et repart avec son «trésor». Le maire, Alexandre Painco en collaboration avec Germain Blanc-Delmas tente de le convaincre de le restituer. Sans succès. Tergiversations, imbroglio juridique… mairie et détenteur du crâne, qui se déclare comme propriétaire, ne parviennent pas à un accord et surtout à sa restitution. La publication en 2010, du livre de Germain Blanc-Delmas «le crâne percé» provoque un véritable engouement dans le public pour cette affaire. Fort de ces soutiens, l'historien amateur et le maire de Rennes-Le-Château écrivent, en avril 2013,au ministère de la Culture, une lettre de trois pages résumant un demi-siècle de recherches, d'errance, d'espoirs et de désillusion avec toujours le même objectif que le crâne soit restitué à la commune de Rennes-Le-Château pour un jour pouvoir l'identifier. Puis, le conservateur régional de l'archéologie enjoint le détenteur du crâne de le rendre indiquant que celui-ci ne lui appartenait pas et que «les lois bioéthiques interdisent le commerce des éléments du corps humain». Il y a quelques jours( lire encadré) le maire reçoit enfin le crâne dans un carton à chapeau. Reste à avoir à qui appartenait ce crâne et comme à Rennes-Le-Château les légendes sont tenaces, il se dit déjà que ce serait celui du fils de Charlemagne.
Rennes-le-Château ses mythes, ses légendes, ses secrets. L'histoire du crâne percé est, quant à elle, bien réelle, même si elle est encore habitée par quelques énigmes qui pourraient être levées dans les mois à venir. Une histoire vieille de 58 ans qui vient de rebondir grâce à l'obstination d'un homme, Germain Blanc-Delmas, le fils de l'ancien maire de Rennes-le-Château (1934-1968) qui pendant plus d'un demi-siècle a mené une enquête historique. L'affaire débute en 1956, quand un groupe de chercheurs audois découvre un crâne percé à l'intérieur de l'église Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château. Un crâne percé déjà mis au jour en 1 895 par le prêtre de l'époque sous une dalle carolingienne. Après les fouilles et la découverte de ce crâne en 1956 , l'un des chercheurs audois s'en empare sans mot dire. C'est en 1970, à la suite d'un article de la Dépêche du midi, que Germain Blanc-Delmas s'intéresse à ce crâne et à sa disparition. Après de multiples recherches au début des années 2000 le fils de l'ancien maire parvient à identifier le détenteur du crâne et à le localiser en région parisienne. Ce n'est autre que le petit-fils du chercheur indélicat qui avait «hérité» de la boîte crânienne la conservant précieusement. Après une prise de contact le petit-fils concède de prêter le crâne pour que Germain Blanc-Delmas et un archéologue audois puissent réaliser une expertise. Le crâne s'avère être très ancien et l'origine du trou provoqué par une arme acérée hallebarde ou pertuisane. «Nous n'avions pas les moyens financiers pour réaliser une expertise au carbone 14», confie Germain Blanc-Delmas. Ce dernier essaie de convaincre le détenteur du crâne qu'il doit revenir dans le patrimoine local. Le petit-fils ne veut rien entendre et repart avec son «trésor». Le maire, Alexandre Painco en collaboration avec Germain Blanc-Delmas tente de le convaincre de le restituer. Sans succès. Tergiversations, imbroglio juridique… mairie et détenteur du crâne, qui se déclare comme propriétaire, ne parviennent pas à un accord et surtout à sa restitution. La publication en 2010, du livre de Germain Blanc-Delmas «le crâne percé» provoque un véritable engouement dans le public pour cette affaire. Fort de ces soutiens, l'historien amateur et le maire de Rennes-Le-Château écrivent, en avril 2013,au ministère de la Culture, une lettre de trois pages résumant un demi-siècle de recherches, d'errance, d'espoirs et de désillusion avec toujours le même objectif que le crâne soit restitué à la commune de Rennes-Le-Château pour un jour pouvoir l'identifier. Puis, le conservateur régional de l'archéologie enjoint le détenteur du crâne de le rendre indiquant que celui-ci ne lui appartenait pas et que «les lois bioéthiques interdisent le commerce des éléments du corps humain». Il y a quelques jours( lire encadré) le maire reçoit enfin le crâne dans un carton à chapeau. Reste à avoir à qui appartenait ce crâne et comme à Rennes-Le-Château les légendes sont tenaces, il se dit déjà que ce serait celui du fils de Charlemagne.
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