Sourd, Muet et Aveugle (1922, une révision pour Eddy C. Martin, Deaf, Dumb and Blind in Weird Tales 1924). Une histoire bien
ficelée qui met en scène le poète Robert Blake, rentré de la guerre avec des
infirmités qui le coupent du monde extérieur. Il vit dans un grand manoir à
Fenham, la maison dite Tanner. Une maison au lourd passé : un Tanner périt
brûlé à Salem à l’issue d’un procès de sorcellerie ; quant au vieux Simeon
qui avait muré les fenêtres de la demeure, il se consacrait à des recherches
bizarres aux dires de son entourage ; on le retrouva mort en 1819, avec
deux protubérances osseuses sur le front. En 1924, Dobbs, le garde-malade de
Blake, s’enfuit de la maison en hurlant. Le Dr Morehouse pénètrera dans le
manoir et constatera le décès de Blake, les yeux révulsés de terreur. Il était
devant sa machine à écrire dont le médecin ramassera les derniers feuillets. Et
de découvrir que le défunt venait d’être la victime d’une étrange possession
rythmée de bruits terrifiants, de chants impies et dont le point d’orgue sera
une présence qui s’approche insidieusement. Le dernier paragraphe du texte de
Blake semble ne pas être de lui : La
fin ! Non ! Ce n’est que le bienheureux commencement. Le cadavre
possédait également deux protubérances osseuses sur le front.
Le
Dr Morehouse rachètera la maison qu’il fera détruire.
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