Le
Soutien-Gorge Ensorcelé (1936 sous le pseudonyme de Sally Theobald, I wore the brassiere of doom, in True Confessions ; 1986 in Lurid confessions ; version
française in La Nurserie de l’Épouvante, Encrage
1987). Un gag fabriqué par Robert. M. Price qui fit croire avoir retrouvé avec
son compère S.T. Joshi cette nouvelle dans un « magazine de
confessions », littérature féminine très en vogue aux USA à partir de
1910. Il s’agit du récit d’une jeune « oie blanche » de province qui
monte à New-York où elle va ouvrir une boutique de vêtements. Afin de se faire « relooker »,
elle se rend chez Macy’s où une vieille vendeuse inquiétante lui conseille un
magnifique soutien-gorge, au décolleté vertigineux, et avec sur chaque bonnet
une étoile à 5 branches percée en son centre d’un rond en forme d’œil. L’affaire
sera vite faite, et la jeune femme sera ravie de voir l’effet de son
acquisition auprès de la gente masculine. Mais elle est vite la proie de rêves
dans lesquels elle se sent plonger dans la décadence de la luxure. La
vendeuse-sorcière semble la narguer, tout comme le soutien-gorge qui prend des
proportions effrayantes, se transformant en bulles de mamelons pour la faire
plonger dans d’autres dimensions aux couleurs de l’horreur.
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