En 1927, Gustav Meyrink publie
une extraordinaire biographie romancée du magicien élisabéthain John Dee, L’Ange à la Fenêtre de l’occident.
……
Synchronicité ?
Cette même année, Lovecraft écrit sa fameuse Histoire du Necronomicon et dans laquelle on apprend qu’une
traduction anglaise, faite par le Dr. Dee, ne fut jamais imprimée et n’existe
qu’à l’état de fragments récupérés à partir du manuscrit original. Et de
préciser en 1928, dans L'Abomination de Dunwich, que le
personnage principal de la nouvelle ne possède que les fragments traduits par
John Dee. Il recherche alors le reste dans diverses bibliothèques : la Bibliothèque nationale de France, le British Museum,
la Bibliothèque Widener d'Harvard,
la bibliothèque de l'Université de Buenos Aires
et de celle de la Miskatonic University d'Arkham.
Il découvre que l'ouvrage contient aussi une histoire des Grands Anciens
et annonce leur retour. La nouvelle est la première mention d'une traduction
par John Dee,
un occultiste britannique ayant réellement existé et travaillé pour Elisabeth Ire puis l'empereur Rodolphe II8.
Toujours
cette même année 1927, Lovecraft évoque rapidement John Dee dans Épouvante et Surnaturel en Littérature. Il
le classe dans la catégorie des mages et des alchimistes de la Renaissance. Il
cite également Meyrink dans cette étude, mais uniquement pour son roman Le Golem.
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