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Une curiosité à signaler ; dans la Légende des Siècles (1859), Victor Hugo consacre un poème au sultan Mourad II ; une strophe est consacrée à Vlad Tepes.
Vlad, boyard de Tarvis, appelé Belzébuth,
Refuse de payer au Sultan son tribut,
Prend l’ambassade turque et la fait périr toute
Sur trente pals, plante aux deux bords d’une route ;
Mourad accourt, brûlant moissons, granges, greniers,
Bat le boyard, lui fait vingt mille prisonniers,
Puis, autour de l’immense et noir champ de bataille,
Bâtit un large mur tout en pierre de taille,
En fait dans les créneaux, pleins d’affreux cris plaintifs,
Maçonner et murer les vingt mille captifs,
Laissant des trous par ou on voit leurs yeux dans l’ombre,
Et part, après avoir écrit sur leur mur sombre :
« Mourard, tailleur de pierre, à Vlad, planteur de pieux. »
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Refuse de payer au Sultan son tribut,
Prend l’ambassade turque et la fait périr toute
Sur trente pals, plante aux deux bords d’une route ;
Mourad accourt, brûlant moissons, granges, greniers,
Bat le boyard, lui fait vingt mille prisonniers,
Puis, autour de l’immense et noir champ de bataille,
Bâtit un large mur tout en pierre de taille,
En fait dans les créneaux, pleins d’affreux cris plaintifs,
Maçonner et murer les vingt mille captifs,
Laissant des trous par ou on voit leurs yeux dans l’ombre,
Et part, après avoir écrit sur leur mur sombre :
« Mourard, tailleur de pierre, à Vlad, planteur de pieux. »
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