TETU
Si
les Mayas l’ont dit, c’est que ça doit être vrai. Dans quelques
semaines, le 21 décembre prochain, nous allons tous mourir, tous
ensemble, tous ensemble, tous. Personne ne sera seul pour le Grand
Départ, l’humanité tout entière se déintègrera de concert. Mais si je
pouvais avoir une main dans la mienne pour ce salut général, je ne
serais pas contre… Et comme un blog, c’est aussi et surtout un concentré
d’égoïsme, je lance mon appel. Celui du 7 octobre, bientôt aussi
célèbre, à n’en pas douter, que celui d’un certain appel du 18 juin.
Parce que bon, deux ans et demi de célibat, aussi frénétiques et palpitants soient-ils (ça, c’est si je vois le verre à moitié plein), ça a tout de même ses limites. Et dire qu’il y a quelque temps, alors que je me remettais sur le devant de la scène, chair offerte et coeur fendu, je me gargarisais de ceux qui affichaient plusieurs années de solitude au compteur ! N’ayant jamais vécu pareille engeance, j’étais sûr et certain que je n’allais jamais pulvériser de tels records. Et pourtant, m’y voici. Entre les tentatives infructueuses, un briseur d’histoire qui revenait comme un mauvais boomerang, les voyages, les galères professionnelles, les amitiés, les projets personnels, je n’ai pas vu le temps passer. J’ai même parfois l’impression que ces deux années et demi en solitaire ont filé encore plus rapidement que les mêmes deux années et demi avec mon ancien compagnon. Mais surtout, j’avais franchi la trentaine, cap fatidique qui nous rapproche d’un pied dans la tombe, dans notre beau milieu gay. J’ai alors décidé de prendre le taureau par les cornes et de vous utiliser, vous mes gentils lecteurs (et lectrices !) pour participer à cette grande opération non-commerciale où il n’y a que moi à gagner, afin de ne pas être complètement seul face au déluge annoncé, à la météorite qui s’abattra au milieu de mon salon, au retour de Céline Dion et à la Troisième Guerre mondiale (sans oublier les épidémies ravageuses, le changement d’axe de la planète, la disparition du Soleil et autres joyeusetés).
Parce que travailler dans un milieu où l’on est le seul spécimen homosexuel, être entouré d’amis qui ne peuvent me présenter personne, être paralysé par une timidité qui m’empêche de faire le moindre sourire à un garçon croisé dans la rue (de peur de me retrouver avec un oeil au beurre noir ou un couteau planté dans le dos, la belle époque que voilà), lassé par les rencontres virtuelles, je me dis que vous êtes toutes et tous des entremetteur(se)s en puissance et que si ce n’est vous, peut-être connaîtrez-vous quelqu’un qui serait susceptible d’être intéressé (ou qui connaîtrait quelqu’un, etc). D’où “Un copain avant la fin du monde”, qui ferait d’ailleurs un fabuleux concept télévisuel sur TF1 ou M6. Et pour bien me vendre, en dépit de cette photo de moi dérobé sous un lapin malin, j’ai rédigé mon CV amoureux que vous pourrez transmettre à qui de droit.
Age : 33 ans (pour de vrai et même bientôt 34, mais chut).
Physique : Impossible pour moi de m’évaluer. Nous allons donc dire de taille moyenne (1m71), plutôt mince, même un peu dessiné par endroits, imberbe, cheveux blonds, yeux verts. Versatile (comme on dit). Détails plus intimes sur demande.
Coming out : Fait et toléré par la famille et les amis (cela fera l’objet d’ailleurs d’un désopilant article un de ces jours).
Indépendance : Oui, je ne vis ni en colocation, ni avec mes parents, tout seul comme un grand, dans un appartement petit mais cosy.
Expériences amoureuses : Comptons 3 vraies relations. Une de 4 mois, une de 6 ans et demi et une de 2 ans et demi.
Qualités : Je pense être à l’écoute, parvenant à ne pas installer de routine dans le couple, par des attentions imprévues et imprévisibles. Je suis drôle si l’on aime mon type d’humour, plutôt calme avec des moments de folie, je cuisine bien les moelleux au chocolat à la framboise et les risottos au poulet et aux champignons. Nature franche, honnête, fidèle, directe.
Défauts : Pour certains, ça en sera : je ne bois pas (du tout, du tout), ne fume pas, ne vais pas en boîte, ni dans le Marais. Je suis assez cynique (ça peut gêner certains), peu politiquement correct, peu diplomate, pas casse-cou et tantôt froid ou au contraire, trop chaleureux. Je n’aime pas le café et ne conduis pas.
Loisirs : Tout ce qui est culturel, comme tout bon homosexuel qui se respecte (je vais souvent au ciné et au théâtre, quelques expos par-ci, par-là, un brin de musique, de l’écriture…) ; je voyage dès que possible ; je suis amoureux de Paris et ne me vois pas vivre ailleurs dans l’immédiat (sauf en Nouvelle-Zélande, mais c’est un peu loin) ; j’aime bien nager et faire quelques activités physiques (sans que cela ne rythme ma vie pour autant) et pour me venger du sport, les bons restaurants ; et puis ce Blog, désormais.
Ma quête : Forcément, quelqu’un de charmant (à mes yeux et parfois, on est souvent surpris de qui peut me toucher), d’honnête, drôle (être toujours celui qui fait rire est lassant), qui sait ce que le couple signifie, fidèle, démonstratif, qui aime voyager et le ciné et dans l’idéal (mais ce dernier n’existe pas), non-fumeur et non-fêtard invétéré, versatile. Entre 26-27 et 36-37 ans (pour avoir vécu la différence d’âge, je préfère, sauf exceptions exceptionnelles, ne pas tabler au-dessus ou en-dessous de cette échelle sélective).
Pour me contacter : inutile d’envoyer “Fin du monde” ou 81212. Cet article a beau avoir l’air badin, il est tout de même bien sérieux (ce qui le rend plutôt pathétique, je le conçois). J’ai donc créé une adresse mail, pour toute personne intéressé(e) ou qui pourrait connaître quelqu’un qui le serait : mesinvertissements@hotmail.fr. Tout dossier de candidature sera étudié avec tout le respect et l’attention qu’il mérite. Avant le 20 décembre, si possible (histoire d’avoir au moins un dernier jour sur Terre dans l’extase et le bonheur infinis).
Et sinon, je vous souhaite une bonne fin du monde à toutes et tous et vous donne rendez-vous au plus tôt au prochain article, ou sinon, au 22 décembre. Et n’hésitez toujours pas à suivre mes simili-aventures sur https://twitter.com/invertissements
Parce que bon, deux ans et demi de célibat, aussi frénétiques et palpitants soient-ils (ça, c’est si je vois le verre à moitié plein), ça a tout de même ses limites. Et dire qu’il y a quelque temps, alors que je me remettais sur le devant de la scène, chair offerte et coeur fendu, je me gargarisais de ceux qui affichaient plusieurs années de solitude au compteur ! N’ayant jamais vécu pareille engeance, j’étais sûr et certain que je n’allais jamais pulvériser de tels records. Et pourtant, m’y voici. Entre les tentatives infructueuses, un briseur d’histoire qui revenait comme un mauvais boomerang, les voyages, les galères professionnelles, les amitiés, les projets personnels, je n’ai pas vu le temps passer. J’ai même parfois l’impression que ces deux années et demi en solitaire ont filé encore plus rapidement que les mêmes deux années et demi avec mon ancien compagnon. Mais surtout, j’avais franchi la trentaine, cap fatidique qui nous rapproche d’un pied dans la tombe, dans notre beau milieu gay. J’ai alors décidé de prendre le taureau par les cornes et de vous utiliser, vous mes gentils lecteurs (et lectrices !) pour participer à cette grande opération non-commerciale où il n’y a que moi à gagner, afin de ne pas être complètement seul face au déluge annoncé, à la météorite qui s’abattra au milieu de mon salon, au retour de Céline Dion et à la Troisième Guerre mondiale (sans oublier les épidémies ravageuses, le changement d’axe de la planète, la disparition du Soleil et autres joyeusetés).
Parce que travailler dans un milieu où l’on est le seul spécimen homosexuel, être entouré d’amis qui ne peuvent me présenter personne, être paralysé par une timidité qui m’empêche de faire le moindre sourire à un garçon croisé dans la rue (de peur de me retrouver avec un oeil au beurre noir ou un couteau planté dans le dos, la belle époque que voilà), lassé par les rencontres virtuelles, je me dis que vous êtes toutes et tous des entremetteur(se)s en puissance et que si ce n’est vous, peut-être connaîtrez-vous quelqu’un qui serait susceptible d’être intéressé (ou qui connaîtrait quelqu’un, etc). D’où “Un copain avant la fin du monde”, qui ferait d’ailleurs un fabuleux concept télévisuel sur TF1 ou M6. Et pour bien me vendre, en dépit de cette photo de moi dérobé sous un lapin malin, j’ai rédigé mon CV amoureux que vous pourrez transmettre à qui de droit.
Age : 33 ans (pour de vrai et même bientôt 34, mais chut).
Physique : Impossible pour moi de m’évaluer. Nous allons donc dire de taille moyenne (1m71), plutôt mince, même un peu dessiné par endroits, imberbe, cheveux blonds, yeux verts. Versatile (comme on dit). Détails plus intimes sur demande.
Coming out : Fait et toléré par la famille et les amis (cela fera l’objet d’ailleurs d’un désopilant article un de ces jours).
Indépendance : Oui, je ne vis ni en colocation, ni avec mes parents, tout seul comme un grand, dans un appartement petit mais cosy.
Expériences amoureuses : Comptons 3 vraies relations. Une de 4 mois, une de 6 ans et demi et une de 2 ans et demi.
Qualités : Je pense être à l’écoute, parvenant à ne pas installer de routine dans le couple, par des attentions imprévues et imprévisibles. Je suis drôle si l’on aime mon type d’humour, plutôt calme avec des moments de folie, je cuisine bien les moelleux au chocolat à la framboise et les risottos au poulet et aux champignons. Nature franche, honnête, fidèle, directe.
Défauts : Pour certains, ça en sera : je ne bois pas (du tout, du tout), ne fume pas, ne vais pas en boîte, ni dans le Marais. Je suis assez cynique (ça peut gêner certains), peu politiquement correct, peu diplomate, pas casse-cou et tantôt froid ou au contraire, trop chaleureux. Je n’aime pas le café et ne conduis pas.
Loisirs : Tout ce qui est culturel, comme tout bon homosexuel qui se respecte (je vais souvent au ciné et au théâtre, quelques expos par-ci, par-là, un brin de musique, de l’écriture…) ; je voyage dès que possible ; je suis amoureux de Paris et ne me vois pas vivre ailleurs dans l’immédiat (sauf en Nouvelle-Zélande, mais c’est un peu loin) ; j’aime bien nager et faire quelques activités physiques (sans que cela ne rythme ma vie pour autant) et pour me venger du sport, les bons restaurants ; et puis ce Blog, désormais.
Ma quête : Forcément, quelqu’un de charmant (à mes yeux et parfois, on est souvent surpris de qui peut me toucher), d’honnête, drôle (être toujours celui qui fait rire est lassant), qui sait ce que le couple signifie, fidèle, démonstratif, qui aime voyager et le ciné et dans l’idéal (mais ce dernier n’existe pas), non-fumeur et non-fêtard invétéré, versatile. Entre 26-27 et 36-37 ans (pour avoir vécu la différence d’âge, je préfère, sauf exceptions exceptionnelles, ne pas tabler au-dessus ou en-dessous de cette échelle sélective).
Pour me contacter : inutile d’envoyer “Fin du monde” ou 81212. Cet article a beau avoir l’air badin, il est tout de même bien sérieux (ce qui le rend plutôt pathétique, je le conçois). J’ai donc créé une adresse mail, pour toute personne intéressé(e) ou qui pourrait connaître quelqu’un qui le serait : mesinvertissements@hotmail.fr. Tout dossier de candidature sera étudié avec tout le respect et l’attention qu’il mérite. Avant le 20 décembre, si possible (histoire d’avoir au moins un dernier jour sur Terre dans l’extase et le bonheur infinis).
Et sinon, je vous souhaite une bonne fin du monde à toutes et tous et vous donne rendez-vous au plus tôt au prochain article, ou sinon, au 22 décembre. Et n’hésitez toujours pas à suivre mes simili-aventures sur https://twitter.com/invertissements
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