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Genèse d’une mystification, August Derleth (1965, in The Dark Brotherhood and other pieces, repris dans le Cahier de l’Herne no 12, 1969).
Un petit texte à relire par ceux qui croient dur comme fer à l’existence du Necronomicon. L’auteur montre comment Lovecraft s’est pris au jeu de sa propre création, de façon jubilatoire en encourageant ses amis à utiliser l’ouvrage dans leurs propres créations. Il montre bien comment toutes les tentatives post-lovecraftennes pour mettre du contenu au livre maudit se sont traduites par un gros flop : ils consistaient pour leur plus grande partie en une compilation des incantations et des formules magiques du même genre que l’on trouve donc tous les ouvrages allant du Malleus Malificarum au Septième Livre de Moïse, sauf en ce qui concerne les noms empruntés au Mythe de Cthulhu dont ils sont parsemés. L’auteur termine son étude par une intéressante comparaison entre la légende du Necronomicon et celle des archers dans la nouvelle d’Arthur Machen.
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