Jusqu’à ce que toutes les mers (1935, une révision pour Robert H. Barlow, Till A’ the seas, in Californian 1935). Un beau petit texte
qui s’apparente à un récit de science-fiction post-apocalyptique. Je n’ai pas
pu m’empêcher de penser, à sa lecture, aux Témoins
de l’Apocalypse de Jean-Charles Pichon. La terre est en train de dépérir
suite à un réchauffement progressif et inéluctable lié à un rapprochement du
soleil. Les villes sont désertées, la civilisation s’effondre et seules
subsistent quelques tribus dans des régions (provisoirement) moins exposées.
Les océans s’assèchent et le manque d’eau rend fous les derniers survivants. Ull
décide de quitter sa caverne pour partir à la recherche d’un village au delà
des collines. Il n’y rencontrera que la mort et la désolation. Un puits sur la
place du dit village lui rendra une lueur d’espoir. Mais trop épuisé, il
tombera dans le conduit en essayant de remonter de l’eau. C’était le dernier
survivant de l’espèce humaine.
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