Le mangeur de spectres (1923, une révision pour Eddy C. Martin, The Ghost
Eater in Weird Tales 1925).
Une nouvelle que l’on oubliera vite, tant on a le sentiment d’avoir lu ce genre
d’histoire des dizaines de fois. La patte de Lovecraft a dû être très
légère ! Il s’agit d’un jeune homme qui tente de rallier Mayfair à
Glendale dans le Maine à pied, faute d’avoir trouvé un moyen de locomotion. Il traversera
pour ce faire une forêt épaisse au sein de laquelle il sera surpris par un
violent orage. Apercevant une lumière dans une proche clairière, il se
réfugiera dans un élégant manoir isolé dont le propriétaire acceptera
cordialement de lui accorder l’hospitalité. Un homme étrange, claudiquant et
qui refuse toute nourriture. Installé dans sa chambre, le voyageur, méfiant,
préfèrera se blottir dans un fauteuil plutôt que de s’endormir dans le lit. Il
entendra des pas, puis un inconnu rentrera dans la chambre et ira se coucher.
Le jeune homme essaiera de le secouer, mais ses mains ne rencontrent que du
vide. Nouveaux pas, et c’est cette fois le propriétaire qui rentre dans la
pièce, transformé en loup-garou. Il se précipite sur le dormeur et le déchiquète.
Le voyageur videra son revolver sur l’agresseur, mais sans effet. Il prendra
ses jambes à son cou.
Arrivé
à Glendale, on lui expliquera qu’il y avait dans la forêt la résidence d’un
russe exilé, Oukranikov, au sujet duquel courait d’étranges rumeurs. Il avait
du reste attaqué un Comte qu’il avait invité ; ce dernier l’avait blessé à
la jambe en se défendant. Le manoir a depuis été brûlé, mais on raconte que,
toutes les nuits de Walpurgis, le loup-garou reparaît. Et c’était bien, la nuit
dernière, cette terrible fête.
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