C’est fichu ! Ceux qui croient que la fin du monde interviendra dans la nuit du solstice d’hiver et qui pensaient pouvoir y survivre en bivouaquant sur les pentes raides du pech de Bugarach, devront trouver d’autres solutions : pas question de laisser les gens accéder à ce pic audois haut de 1 230 mètres aux crêtes hérissées de formidables falaises, en plein hiver et dans les ténèbres (selon les oracles de l’apocalypse, tout basculera à 00 h 32 le 22).
Accès interdit du 19 au 23 décembre
Éric Freysselinard, le préfet de l’Aude, ne veut pas avoir des victimes sur les bras la nuit de la fin du monde ! Il a donc décidé d’interdire le pic non pas le 21 décembre mais dès le 19 et jusqu’au 23. Le massif sera verrouillé par un dispositif, plutôt léger, d’une cinquantaine de gendarmes. Une garde vigilante veillera sur les deux entrées principales du Buffo fret, le réseau karstique qui court sous Bugarach, où les "tracassés du pic" comme les baptise gentiment le maire Jean-Pierre Delord, sont persuadés que patiente depuis des siècles une soucoupe volante et son équipage de petits hommes verts. "Nous surveillons le réseau depuis plusieurs semaines. Les équipements qui facilitaient l’accès et la progression des spéléos ont été retirés", détaille le préfet.
Route ouverte aux piétons
En dehors du pic de Bugarach dont l’espace aérien pourrait faire également l’objet d’une interdiction, une zone dite "régulée" a été définie à l’intérieur de laquelle, selon le même calendrier, la circulation des poids lourd sera interdite et celle des voitures étrangères au secteur, très encadrée. "Le principe, c’est la liberté de circulation. Nous n’interdisons pas l’accès au village, explique le préfet. On pourra s’y rendre à pied après s’être garé le long de la route qui va de Rennes-les-Bains à Cubières. L’axe sera d’ailleurs mis en sens unique. Mais cette liberté d’accès durera tant que Bugarach pourra accueillir du monde." Les résidants, eux, seront dotés de cartes d’accès.
Une cinquantaine de gendarmes et de pompiers
Au centre du dispositif, le village accueillera le PC et un poste médical avancé doté de tentes mais là aussi, le dispositif est relativement léger : une cinquantaine d’hommes, gendarmes et pompiers compris. Pas question de mobiliser des centaines de militaires pour ce qu’Éric Freysselinard qualifie de "non-événement".
Des renforts sont prévus "au cas où"
Car le préfet, représentant d’une république laïque, héritière du siècle des Lumières, est convaincu que de fin du monde il n’y aura pas la nuit du solstice ! De là à penser que la prophétie apocalyptique des Mayas (d’ailleurs démentie par de nouvelles découvertes archéologiques) fera un bide, il y a un pas que le représentant de l’État dans l’Aude se refuse toutefois de franchir : "Nous avons prévu des renforts au cas où...", avoue-t-il. La gendarmerie a ainsi battu le rappel de ses réservistes audois, soit plusieurs centaines d’hommes.
Une rumeur dans la rumeur
"Notre problème, c’est que cette histoire de Bugarach sauvé des eaux est une rumeur dans la rumeur, explique le préfet. Il n’y a, à ce jour, aucune organisation, aucune structure, aucune secte qui avance une théorie selon laquelle le pic échappera à la fin du monde. Nous ne pouvons cibler personne en particulier, c’est une difficulté, mais nous pensons qu’il se passera sur place beaucoup moins de choses qu’attendu."
Apéro ou rave interdits
Les services de l’État n’avancent donc aucun chiffre de fréquentation, mais les signaux que détectent leurs veilles sur internet sont "très faibles". Parmi eux, certains sont relatifs à un “apéro” Facebook. Éric Freysselinard les confirme et indique qu’il interdira ce type de manifestation, y compris les raves.
"Ne venez pas à Bugarach si vous n’avez rien à y faire"
Son mot d’ordre : "Ne venez pas à Bugarach si vous n’avez rien à y faire..." Et le préfet de se faire bucolique : "J’ai escaladé le pic samedi dernier. Dans les brumes de l’automne, cette montagne est magique mais il faut la découvrir seul, pas en foule." Et surtout pas la nuit du solstice.
MÉDIAS : Canal opportuniste
"Nous allons vous faire adorer la fin du monde !" C’est CanalSat qui
nous le promet. Le bouquet de télévision par satellite surfe sur le
phénomène “Bugarach”. A partir du 21 novembre et jusqu’au soir du
21 décembre, les accros de l’apocalypse abonnés au bouquet, pourront se
brancher sur une chaîne éphémère. Au programme, nombre de films comme
Invasion de Shaun Cassidy (2005), Survivors d’Adrien Hodges (2008)...
mais aussi Le magazine de la fin du monde.Distribution de quelques abonnements gratuits
Pour le produire, CanalSat s’est associé à la chaîne SyFy, spécialisée dans l’étrange. Depuis des semaines, leurs équipes tournent dans la région de Bugarach des reportages “baroques” qui ont fini par agacer les habitants. Pour arrondir les angles, CanalSat a distribué quelques abonnements gratuits.
Tout savoir sur la date fatidique
La fin du monde décryptée sur Wikipedia.
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Bugarach interdit d'accès le 21 décembre : impossible de se rendre au "refuge contre la fin du monde"
LeHuffPost avec AFP
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Par Stanislas Kraland
Publication: 16/11/2012 11:04 CET Mis à jour: 16/11/2012 16:26 CET
Les théories fourmillent sur internet qui font du pic de Bugarach un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre.
Buzz médiatiqueAccès intedits pendant trois jours avant la date fatidique, le préfet de Carcassonne ne veut prendre aucun risque. Contactée par Le HuffPost, pour la préfecture de l'Aude, "le but est de préparer les éventuelles conséquences du buzz médiatique".
Située dans le massif des Corbières, le village de Bugarach est connu pour son pic, une montagne rocheuse qui culmine à 1230 mètres. "Le pic est un endroit dangereux, en décembre les températures seront basses, il est donc nécessaire d'en interdire l'accès, d'autant plus qu'on est pas encore en mesure d'évaluer l'affluence le 21 décembre prochain", explique-t-on à la préfecture.
Il faut dire qu'en cas de problème, le maire de Bugarach, Jean-Pierre Delord, serait pénalement responsable. L'intéressé avait d'ailleurs déjà demandé à plusieurs reprises ce que l'armée puisse être là en cas de problème. Las! Bugarach fait aujourd'hui figure de prophétie auto-réalisatrice. Plus on en parle, plus ce qui ne devrait être qu'une anecdote prend valeur d'évènement.
Cathares et soucoupe volanteLe 21 décembre 2012, le village de Bugarach s'imposera-t-il comme le (seul) lieu de toutes les tensions? Lundi dernier, le préfet de l'Aude et le maire du village se voulaient pourtant rassurants. Dans un article du Parisien, le préfet déclarait n'avoir aperçu personne.
Aujourd'hui, la décision d'interdire l'accès du site avant et après la date fatidique du 21 décembre montre que les autorités prennent le phénomène très au sérieux le phénomène Bugarach.
Il faut dire que depuis plusieurs années, les rumeurs vont bon train. D'après le calendrier Maya, Bugarach serait le seul village épargné par l'Apocalypse le 21 décembre prochain.
En réalité, lorsqu'ils développèrent leur calendrier, les Maya ne connaissaient pas plus Bugarach que les bugarachois n'avaient connaissance des Mayas avant la découverte de l'Amérique.
Comme le raconte Nicolas d'Estienne d'Orves dans son récit Le village de la fin du monde, rendez-vous à Bugarach, on prête à ce village situé en pleine terre Cathare toutes sortes d'attractions. Son pic, fruit d'une formation géologique particulière, dissimulerait une soucoupe volante voire même un vortex qui permettrait de passer dans une autre dimension.
Le lieu serait "magnétique", et on entendrait depuis le coeur de la montagne des vrombrissements de moteurs. La proximité de Rennes-le-Château et de ses richesses ajoute au mystère, tandis que le renouveau de la mythologie Cathare enrobe la région d'une forme de mysticisme. À Bugarach, l'ésotérisme est roi, et fournit un terreau favorable à la propagation de toutes sortes de rumeurs parmi lesquelles, celle du village sauvé le jour de l'Apocalypse.
Le 1er avril 2012, plusieurs ovnis ont été repérés aux alentours du pic par deux promeneurs allemands qui n'arrêtent pas de rigoler - Suite de l'article après la vidéo
Genèse d'une rumeurDans Le village de la fin du monde, Nicolas d'Estienne d'Orves raconte sa première rencontre avec le maire de Bugarach, Jean-Pierre Delord. À la question, "d'où vient cette théorie?", le maire lui répond un peu embarrassé que ce serait parti de lui.
Fin 2010, à l'issue du conseil municipal, le maire annonce à ses conseillers qu'il a vu des internautes mettre en relation le Pic de Bugarach avec la prophétie Maya. Selon eux, le pic de Bugarach serait le seul refuge pour échapper à l'apocalypse.
"Ce qui s'est passé à Bugarach, c'est qu'un membre du conseil municipal a parlé de cette "fin du monde" à un journaliste de L'Indépendant de Perpignan, et que l'information a fait boule de neige", explique le maire dans le récit de Nicolas d'Estienne d'Orves.
Mais s'il est possible de retracer l'origine médiatique de la rumeur, il est impossible de savoir qui a établit pour la première fois ce lien improbable entre la prophétie Maya et le village de Bugarach. Cette impossibilité de répondre à la question, "d'où vient cette rumeur?" nourrit le mystère.
Pour résumer, afin de lancer une bonne rumeur du fin de monde, vous aurez besoin d'un contexte érotique où les légendes rencontrent les théories new age, d'une prophétie dont tout le monde parle et d'une bonne dose d'Internet pour que fleurisse la rumeur. Un prise de parole officielle sur le sujet, ici celle du maire, et le relais des médias s'occupent du reste.
Et voilà comment un petit village de l'Aude devient l'objet d'une rumeur mondiale sur la fin du monde.
Plus de journalistes que d'ésotéristesPour l'heure, le préfet a envisage davantage la possibilité que Bugarach soit davantage assailli parles journalistes en quête d'insolite soient que par des visionnaires et ldes touristes.
"Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer. Nous attendons surtout beaucoup de journalistes", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les autorités surveillent quand même internet. Cette surveillance n'a révélé jusqu'alors aucun risque d'afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au suicide collectif, a-t-il conclu.
Reste que les plus vernis dans l'histoire sont les habitants de Bugarach auxquels Canalsat offre un mois d'abonnement gratuit du 21 novembre au 21 décembre, indique le quotidien L'Indépendant.
Afin de pouvoir penser à autre chose, ils auront accès à une chaîne éphémère spéciale apocalypse.
Avoir l'esprit tranquille, ça n'a pas de prix.
FIN DU MONDE – Le pic de Bugarach, refuge présumé de l’apocalypse, sera interdit d’accès
Le pic de Bugarach, surplombant le petit village audois du même nom, et qui, selon certaines prédictions, serait le seul endroit de la planète épargné par une prétendue fin du monde annoncée pour le mois prochain, sera interdit d'accès du 19 au 23 décembre, a annoncé vendredi 16 novembre le préfet de l'Aude, Eric Freysselinard, à Carcassonne. Les théories, fondées sur une interprétation du calendrier maya, font en effet du pic de Bugarach un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre.
>> Lire : "A moins de 50 jours de la fin du monde, le maire de Bugarach tire la sonnette d’alarme"
La Croix rappelle que le phénomène a commencé en novembre 2010. "Le maire de la commune est alerté par un ami de voyages organisés par des agences américaines pour se rendre à Bugarach le 21 décembre 2012, et en informe le conseil municipal. Un journaliste du quotidien local, L’Indépendant, fait une pleine page le lendemain sur le sujet."
Le pic, avec ses 1 231 mètres et son impressionnant profil évoquant une piste de lancement ou d'atterrissage, se prête à de telles théories, dans des Pyrénées cathares qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés. Le pic, ou pech, de Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde. Bugarach a rapidement été mis sous surveillance par la Miviludes, l'organisme chargé d'observer et d'analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire.
L'éventualité d'une affluence de mystiques, mais aussi de curieux, a ainsi poussé les autorités, non seulement à interdire les accès au mont lui-même, mais à boucler préventivement tout le secteur autour du 21 décembre. Une centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village de 200 âmes niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été passablement perturbée par sa récente notoriété. Il s'agira d'un "dispositif de liberté encadrée", précise le préfet. Si les visiteurs se pressaient trop nombreux, l'accès au village ne serait plus filtré mais bloqué lui aussi.
Par ailleurs, des spéléologues assureront la surveillance, en liaison avec la gendarmerie, des cavités autour du pic. Un poste de commandement opérationnel pour "la coordination de l'ensemble des moyens" mobilisés sera déployé sur le site du 19 au 23 décembre. Rave-parties et apéros géants seront prohibés. Une interdiction de survol du pic est également à l'étude.
>> Lire : "Dans les Corbières, le pech de Bugarach, sommet de l'étrange"
Le préfet envisage surtout la possibilité d'un afflux important de journalistes en quête d'insolite : "Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer et surtout beaucoup de journalistes."
Ainsi, c'est plus pour assurer la sécurité des personnes sur un terrain escarpé que pour prévenir le mouvement d'une foule inspirée qu'un dispositif de sécurité est mis en place. Les autorités surveillent quand même Internet. Cette surveillance n'a révélé jusqu'alors aucun risque d'afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au suicide collectif.
Bugarach se prépare à la fin du monde
samedi 17 novembre 2012
Ouest France
Le pic de Bugarach, dans l'Aude, point culminant des Corbières (1 231 m), sera interdit au public le 21 décembre
prochain, c'est-à-dire le jour de la prétendue fin du monde. Les accès à
ce superbe site panoramique seront également fermés trois jours avant
cette date et un à deux jours après. C'est ce qu'a annoncé, hier, le
préfet de l'Aude, Eric Freysselinard.Des habitants excédés
Pour plus de sûreté, les entrées du village seront également filtrées. Et les autorités n'excluent pas de les barrer totalement si l'afflux de personnes était considérable. Une centaine de gendarmes et pompiers, au minimum, seront réquisitionnés pour l'occasion.
Mais que se passe-t-il à Bugarach ? Depuis plus de deux ans, une rumeur perturbe la tranquillité du lieu. En se réfugiant au pic, on échapperait au cataclysme annoncé en ce 21 décembre : le 183e depuis la chute de l'Empire romain. « On ne sait pas s'il y aura 300 ou 3 000 personnes. Sans doute plus de curieux que d'illuminés. Mais en hiver, la montagne, avec ses grottes et ses galeries souterraines, peut être dangereuse. Je préfère donc prendre des mesures préventives », explique le préfet.
D'où vient cette légende qui s'est répandue comme une traînée de poudre sur Internet ? Personne ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'en ces terres cathares, les élucubrations volent bas. Ou parfois... trop haut.
L'historien d'art d'origine mexicaine José Argüelles, à qui l'on attribue l'annonce du 21 décembre, évoquait des vaisseaux sillonnant le ciel, ce jour-là, pour enlever 144 000 Terriens. L'auteur est décédé depuis. Pour certains, le pic de Bugarach serait un garage à ovnis. Pour d'autres, il renfermerait le secret de civilisations mythiques disparues telles que les Atlantes.
Si à leurs débuts, ces histoires ont pu faire le sourire le maire, Jean-Pierre Delord, ce n'est plus le cas aujourd'hui. « Les habitants commencent vraiment à être excédés », soupire-t-il. « Excusez-moi, j'ai autre chose à faire », s'agace le gérant de chambres d'hôte qui croule sous les appels (y compris de journalistes) et qui le 21 décembre, affichera complet.
En attendant, une habitante s'amuse de l'agitation annoncée. « Si certains veulent vraiment camper là-haut, je leur conseille de prendre un bon duvet. À cette période, il fait plutôt froid... »
Pour plus de sûreté, les entrées du village seront également filtrées. Et les autorités n'excluent pas de les barrer totalement si l'afflux de personnes était considérable. Une centaine de gendarmes et pompiers, au minimum, seront réquisitionnés pour l'occasion.
Mais que se passe-t-il à Bugarach ? Depuis plus de deux ans, une rumeur perturbe la tranquillité du lieu. En se réfugiant au pic, on échapperait au cataclysme annoncé en ce 21 décembre : le 183e depuis la chute de l'Empire romain. « On ne sait pas s'il y aura 300 ou 3 000 personnes. Sans doute plus de curieux que d'illuminés. Mais en hiver, la montagne, avec ses grottes et ses galeries souterraines, peut être dangereuse. Je préfère donc prendre des mesures préventives », explique le préfet.
D'où vient cette légende qui s'est répandue comme une traînée de poudre sur Internet ? Personne ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'en ces terres cathares, les élucubrations volent bas. Ou parfois... trop haut.
L'historien d'art d'origine mexicaine José Argüelles, à qui l'on attribue l'annonce du 21 décembre, évoquait des vaisseaux sillonnant le ciel, ce jour-là, pour enlever 144 000 Terriens. L'auteur est décédé depuis. Pour certains, le pic de Bugarach serait un garage à ovnis. Pour d'autres, il renfermerait le secret de civilisations mythiques disparues telles que les Atlantes.
Si à leurs débuts, ces histoires ont pu faire le sourire le maire, Jean-Pierre Delord, ce n'est plus le cas aujourd'hui. « Les habitants commencent vraiment à être excédés », soupire-t-il. « Excusez-moi, j'ai autre chose à faire », s'agace le gérant de chambres d'hôte qui croule sous les appels (y compris de journalistes) et qui le 21 décembre, affichera complet.
En attendant, une habitante s'amuse de l'agitation annoncée. « Si certains veulent vraiment camper là-haut, je leur conseille de prendre un bon duvet. À cette période, il fait plutôt froid... »
Pierrick BAUDAIS.