vendredi 31 mai 2024
WENDIGO, LE SEPTIEME DU NOM
Wendigo 7 sort des presses ; il est d'ores et déjà disponible sur Amazon, et bientôt dans la boutique ODS.
ÉDITORIAL par Richard D. Nolane
LES FIOLES D’IMMORTALITÉ par Rog Phillips
LA MÉNAGERIE DU MAJOR par Victor Rousseau
L’ÂME DE LA MOMIE par Amelia Shackelford
LES ÉPOUVANTES DE LA MER par E. M. Laumann
CHOISIE PAR LES DIEUX par James Francis Dwyer
LA CHAMBRE LAMBRISSÉE par L. T. Meade & Clifford Halifax
LE CARGO DE L’HORREUR par Morgan Robertson
LE DÉMON DU JEU par Leroy Yerxa
mardi 28 mai 2024
DRAGON & MICROCHIPS, LE RETOUR !
Certains se souviennent de notre bon vieux fanzine des années 1990. Nous avons fait les fonds de tiroir avec Emmanuel Thibaut et exhumé des paquets de textes qui n'avaient jamais été publiés.
Que la littérature vous garde mes amis !
D&M 3
Les Études du Dr Armitage
– Au-delà de la Science-Fiction, par M. Lefèvre
– Nous n’avons jamais été humains :
le néotène, les chimères et les robots, par Marika Moiseeff
Les Manuscrits d’Edward Derby
– Éphéméra, par Alain Fillion
– La Ritournelle, par Yves-Daniel Crouzet
– Le Ruban écarlate, par Carole Grangier
– Souvenirs du futur, par Alain Fillion
– Les chiens et leur Graal, par Emmanuel Thibault
– La tasse vide, par Emmanuel Thibault
– Retour de faveur, par Ryunosuke Akutagawa
– Oshino, par Ryunosuke Akutagawa
– Le journal de la servante Ito, par Ryunosuke Akutagawa
Les Stances de Dzyan
– Poèmes choisis, Comte Eric Stenbock
Les Parchemins de Yuggoth
– La saga de Delicielmel, Denis Brandin
La Bibliothèque d’Abdul Alhazred
– Notes de lecture
230 Pages
Juin 2024
(17 € plus 0,01 € de frais de port)
ISBN : 978-2-38014-095-8
dimanche 26 mai 2024
EMMANUEL THIBAULT DANS "LA LETTRE DU CROCODILE"
Sensibilité queer, espaces sécures et spiritualité par Emmanuel Thibault. Editions de L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.
Le sujet est peu abordé dans les milieux initiatiques sauf de façon marginale. Il est pourtant nécessaire de le penser afin de demeurer en phase avec le monde présent et à venir tout en recherchant dans les traditions anciennes des nuances niées ou oubliées. Ce livre d'Emmanuel Thibault en est l’occasion.
Pour approcher le kaléidoscope de la culture queer, la spiritualité se révèle une entrée pertinente. A travers trois longs entretiens, Emmanuel Thibault, plutôt que de construire un modèle théorique, pose un regard anthropologique sur la vie spirituelle dans la communauté queer à travers trois personnes, trois rencontres importantes.
« En tant que chercheur en anthropologie du rituel associé à plusieurs ateliers de recherches universitaires parisiens, précise Emmanuel Thibault, la manière dont on envisage la spiritualité et dont on met en œuvre les dispositifs qui lui sont consacrés m’a tout spécialement interpellé. J’ai donc voulu mieux explorer ce terrain au lieu de m’en tenir à mes propres ressentis à ce sujet. La méthode des entretiens particuliers permet également de se confronter à des idées différentes, en posant des questions parfois inattendues ou en insistant pour aller au-delà de réponses convenues. »
Le premier entretien avec Katia Fjeld, historienne de l’art porte, sur « les qualités rituelles du Safe Space. Le deuxième entretien, avec Yann Minh, artiste multimédia traite de « la queer attitude ». Le troisième entretien avec la magnétiseuse Paty aborde « les sensibilités particulières ».
« Le thème de la sexualité, rappelle Emmanuel Thibault, et, logiquement, celui des sexualités plurielles et de la fluidité de genre ont fait l’objet d’un questionnement identitaire depuis l’aube de l’humanité. Comme l’activisme LGBTQIA+ s’efforce aujourd’hui de le faire savoir, ce n’est que dans les sociétés les plus patriarcales et les plus dogmatiques qu’on a réussi à faire penser qu’il pourrait s’agir d’un « problème ». Malgré cela, il est important, à mon avis, de réfléchir sur des bases bien documentées. »
Il commence par mettre en place plusieurs repères dans un esprit incessant d’ouverture : Cosmologies, différenciation sexuelle et fluidité de genre – Quelques figures mythologiques typiques (Hâpi en Egypte, Ardanârîshvara en Inde, Erinle dans le Vaudou…) – Rites de possession, chamanisme et minorités queers.
Il remarque significativement que « Presque partout dans le monde, les cultes de possession attirent la communauté LGBTQIA+, principalement parce qu’ils présentent pour des minorités souvent malmenées, voire ouvertement persécutées, une possibilité d’être socialement mieux acceptées, en particulier lorsqu’ils se comportent comme l’autre sexe. Ils y sont tolérés, souvent protégés, et peuvent s’exprimer plus librement dans les terreiros de candomblé, par exemple, qu’en général dans leur vie. »
Certaines expressions artistiques offrent le même genre d’espace sécurisant, créatif et libérateur, comme le théâtre traditionnel japonais ou l’opéra chinois. Les chamanismes ou traditions proches qui n’entrent pas dans la catégorie sont familiers avec les entre-deux, les intervalles, la fluidité, le mouvement permanent. Ils favorisent la pluralité spirituelle et accueille aisément la pluralité des genres.
Avec Kati Fjeld, Emmanuel Thibault aborde le sujet des safe spaces, sujet d’études sociologiques mais non anthropologiques dans les pays anglophones et quasiment ignoré en France. Le safe space désigne tout « lieu destiné à améliorer la sécurité de communauté marginalisées ou opprimées ». Ces lieux sont fort divers, institutionnels ou non. Face à la violence normative, aux stéréotypes, aux préjugés, les espaces protecteurs son nécessaires. Il s’agit non seulement de protection mais pour Kati Fjeld de lieux qui « permettent de développer et cultiver un bien-être psychologique ». Le concept est en réalité particulièrement subtil et complexe, sa réalisation tout autant au point d’apparaître pour Kati Fjeld comme « une forme d’événement social ». « On n’entre pas, dit-elle, dans un safe space pour y trouver le changement ou l’évolution personnelle, mais je crois que cela se produira finalement, car on y a trouvé un lieu où il est possible d’agir d’une façon qui était jusque-là impossible. »
Avec Yann Minh, artiste anticonformiste renommé dans le monde de la cyberculture, spécialiste des métavers et des réalités augmentées, nous plongeons dans certaines originalités de la spiritualité queer qui, par nature et par contrainte, est flexible, adaptative, exploratrice de la multitude des expériences humaines.
« Dans la culture queer, il me semble qu’il existe un processus relationnel d’appréhension globale de l’autre qui se rapproche du fonctionnement intuitif. Il y a un positionnement de soi et une approche de l’autre qui est plus ouverte au départ. Il se pourrait que cette disposition ou cette attitude rende également plus apte à percevoir des processus d’ordre mystique ou métaphysique qui se développent en parallèle avec notre évolution et celle de la complexification du traitement de l’information. »
Le troisième entretien avec Patsy, transgenre et magnétiseuse, conduit le lecteur avec beaucoup de respect et d’attention dans l’expérience personnelle et originale d’un soignant. Nous prenons conscience avec Patsy du poids des normes, modèle hétérosexuel mais aussi homosexuel, dans la pratique de soin. Patsy a dû s’en affranchir et édifier une spiritualité originale nourrie de nombreux apports mais aussi une pratique de soin alternative et différenciée.
« Une vie vaut une autre vie » enseigne les traditions, cela signifie inclure toutes les différences, toutes les expressions dans une expérience de non-séparation totale. Nous constatons chaque jour la force d’exclusion plutôt que d’inclusion des systèmes religieux, traditionnels ou politiques dominants. Ce livre permet d’interroger nos sociétés et nos représentations ou croyances personnelles. Plutôt que de proposer des réponses qui seraient de fait normées, normées autrement mais normées, Emmanuel Thibault privilégie l’art de l’approfondissement, de l’exploration libre et de la rencontre, trois fondements de toute spiritualité vivante.
samedi 25 mai 2024
vendredi 24 mai 2024
LES POETES DE SAINT-SULPICDE
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous informer que, lors des mardis littéraires du 04 juin prochain, Jean Cadas et moi-même présenterons respectivement les ouvrages suivants :
- "Poèmes du Romantisme noir", choisis et adaptés par Jean Cadas.
Ces textes sont de véritables poèmes qui restituent en français les poèmes originaux. Ils constituent un véritable Grand-Oeuvre poétique ;
- "6 affaires résolues par Frieda et Gitta" (six nouvelles policières d’Erich von Neff traduites par Jean Hautepierre).
Dans ce recueil de nouvelles policières, Erich von Neff (poète par ailleurs) mêle avec art l'Histoire, l'humour et l'étrange.
Les rencontres littéraires ont lieu tous les mardis à 20 heures – Café de la Mairie ( salle du 1er étage) – Place Saint-Sulpice – Paris 6ème - Métro Saint-Sulpice - Il convient de prendre une consommation.
Bonne réception, et j'espère à bientôt,
Jean Hautepierre
mercredi 22 mai 2024
mardi 21 mai 2024
INTRODUCTION AU DEPOUSSIERAGE DES MYTHES de Tchalaï Unger dans "la Lettre du Crocodile"
Introduction au dépoussiérage des mythes de Tchalaï Unger. Collection Les Archives de Geneviève Béduneau. Editions de L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.
L’ouvrage est composé à partir de notes prises au cours de séminaires privés animés par Tchalaï Unger en 1989-1990 en France et aux USA. Ce séminaire, consacré au « Dépoussiérage des mythes » inaugura une série de six séminaires sur les « Mythes Essentiels » sous le titre global « Les Cinq Fleuves de l’Âme ». Les séminaires qui suivirent eurent pour thèmes : La Queste – La Source Unique (mythe du Père) – La Caverne Cosmique (mythe de la Mère) – Belle au Bois et Prince Charmant (mythe de la Rencontre) – du Jardin à la Ville.
Tchalaï Unger observe que tous les mythes connus peuvent se résumer à cinq « Mythes Essentiels », trois d’action et deux d’état, qu’elle désigne comme les « Fleuves de l’Âme ». « On s’y abreuve, ils vous transportent, ils circulent » dit-elle.
Tchalaï Unger commence par identifier les principes généraux et les fondements des mythes et les modalités de leur action sur nos représentations et nos expériences avant d’examiner plus précisément les cinq « Mythes Essentiels » qu’elle a identifié dans différentes cultures du monde. Ces cinq mythes se mêlent les uns aux autres dans des proportions très variables.
C’est une pratique des mythes qu’elle cherche à transmettre à travers des exemples pris aussi bien dans les traditions antiques (Dédale, Prométhée, Méduse…) que dans les contes (Blanche Neige) ou dans les réinterprétations plus récentes (Œdipe et la psychanalyse, Arthur Pendragon dans le film de John Boorman, Excalibur)). Elle illustre également son propos par des expériences plus personnelles dans le ton, très libre, qui est le sien.
Tchalaï Unger veut mettre en évidence l’intérêt des mythes mais aussi les mésusages trop fréquents qui peuvent avoir des conséquences néfastes.
« Quand l’intelligence et l’imaginaire, dit-elle, font quelque chose sans prétendre être dans la demeure de l’intelligence, aucun problème, on fait de la poésie, de l’art, et Dieu sait si c’est important et s’il n’y en a jamais suffisamment. Le poète a une fonction dans la société, le créatif a une fonction dans la société qui est une fonction quasi divine. Mais quand on opère cette copulation dans la demeure de l’intelligence, on n’attend même pas qu’un bébé en sorte, c’est tout de suite paralysant et empoisonnant. On peut appliquer cela a beaucoup de choses. »
L’intérêt du rapport au mythe proposé par Tchalaï Unger réside dans la possibilité d’une mise en œuvre immédiate dans le quotidien et par le corps.
« Il faut d’abord avoir les choses dans les sens ; et ensuite, le modèle que les sens construisent nous permet de nous asseoir sur quelque chose de tangible, pour aller vers une manière qui est de moins en moins tangible. Il faut commencer par le tangible, car si on ne lui règle pas son compte tout de suite, on ne va nulle part. »
« L’héritage de la chair » offre la possibilité d’une découverte, d’une ascension. Il en est la base. Dans les propos de Tchalaï Unger, le lecteur trouvera beaucoup à découvrir et à expérimenter que cela soit au côté d’Arthur et Guenièvre ou perdu dans le labyrinthe.
jeudi 16 mai 2024
LA CUISINE SENT BON LE THEATRE AVEC LA LOUVE
Une pièce de Fabienne Leloup et Etienne Dénarnié sur l'Intelligence Artificielle. Fallait le faire, avec une magnifique photo de Marie Maitre. A bientôt sur nos étals.