J’ai rencontré Bernard Pinet à l’occasion de la tenue d’une société discrète, réunissant l’élite de la pensée métaphysique contemporaine. Le contact fut d’autant plus aisé que Bernard possède un physique qui n’est pas sans évoquer celui de Fernandel, doublé d’une gouaille à la Galabru.. Mais attention aux apparences ; les contrepèteries dont il émaille les propos de ses acteurs, ont toujours un sens caché. Et on respire, dans son Apocalypse Républicaine (Librisphaera, 2024), le doux parfum d’un Café du Commerce qui n’aurait certainement pas à rougir face à l’Académie des Sciences Morales et Politiques. Les travers les plus violents de notre société, et donc les plus ridicules, sont décortiqués méticuleusement par un analyste provincial, réfugié à Rennes-le-Château. Un exercice d’autant plus périlleux qu’il prend la forme d’un one-man Show, Bernard jouant tous les personnages de la pièce, y compris Marcel et Bibi, tous deux rescapés de la SPA.
Bravo l’artiste !
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