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Et voilà un petit opuscule (68 pages) qui semble destiné à jeter le trouble et à conforter « la belle histoire ». Rennes-le-Château, Emma Calvé, une diva chez les occultistes (Pégase, août 2009) n’est rien d’autre que la reprise de deux textes anciens, l’un signé de Georges Girard, le biographe passionné de la diva (1971) et l’autre de Georges Gombert, Directeur de la Revue du Rouergue (1973). Deux textes dans lesquels il est fait état de la relation sulfureuse entre notre belle Emma et notre sémillant curé. L’éditeur oublie de signaler que la critique castelrennaise a fait des progrès depuis le début des seventiees et que la relation supposée n’a jamais été documentée, pas même évoquée dans les mémoires de la chanteuse. Georges Girard, qui était notre invité d’honneur lors du Colloque de l’ARTBS 2006, tenu à Millau, nous déclarait : « En vieil historien qui ne doit faire confiance qu’aux documents écrits originaux, je dois dire que rien dans le fonds pourtant volumineux de la Société des Amis d’Emma Calvé que j’ai eu l’honneur de présider, ne témoigne d’une quelconque relation entre le prêtre et la diva. Son nom même ne s’y trouve à aucun endroit…. » Même silence du reste dans les carnets de correspondance de Bérenger Saunière que Laurent Octonovo a eu le loisir d’éplucher de façon approfondie.
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